Le jeudi 15 février, la Côte d’Ivoire a franchi un cap majeur dans ses relations avec la France. Le pays a officiellement pris le contrôle de la dernière base militaire française qui se trouvait encore sur son territoire.
Ce geste marque une nouvelle phase dans la réorganisation de la présence militaire française en Afrique de l’Ouest, une région où les relations avec Paris ont été de plus en plus tendues ces dernières années.
La cérémonie de transfert s’est tenue en présence des autorités ivoiriennes et françaises. Lors de cette occasion, le ministre de la Défense de la Côte d’Ivoire, Téné Birahima Ouattara, a annoncé que la base, désormais sous contrôle ivoirien, porterait le nom du regretté Général Thomas d’Aquin, premier chef d’état-major de l’armée ivoirienne. Ce geste rend hommage à l’héritage de l’armée ivoirienne et symbolise un tournant dans la coopération entre les deux pays.
« la France transforme sa présence, la France ne disparaît pas »
Sébastien Lecornu, ministre des Armées de la France, a précisé que la France continuerait de maintenir une présence, bien que réduite, en Côte d’Ivoire. 80 soldats français resteront dans le pays, non plus dans un rôle de maintien de l’ordre, mais dans une fonction de formation et de conseil auprès des Forces Armées Ivoiriennes (FAI).
Lecornu a souligné que « la France transforme sa présence, la France ne disparaît pas », affirmant ainsi que, bien que l’ancien modèle militaire de coopération prenne fin, la France continuera de jouer un rôle important.
Ce transfert de base s’inscrit dans une dynamique plus large, dans laquelle plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, tels que le Mali, le Burkina Faso et le Niger, ont demandé à la France de retirer ses troupes. En réponse à ces demandes, la France réorganise sa présence militaire sur le continent, cherchant à adapter ses engagements face à un climat de plus en plus hostile vis-à-vis de sa présence.
Une dynamique plus large de retrait militaire français
L’annonce de la Côte d’Ivoire intervient quelques mois après que le Mali, le Burkina Faso et le Niger aient également demandé le départ des troupes françaises. Ces départs, qui touchent plusieurs bases et contingents, témoignent d’un changement majeur dans les relations militaires entre la France et ses anciennes colonies africaines.
La Côte d’Ivoire, historiquement un allié stratégique de la France, semble aujourd’hui se réorienter vers une plus grande autonomie dans la gestion de sa sécurité. Cependant, la coopération avec la France ne disparaît pas complètement. À travers cette transition, les deux pays cherchent à redéfinir les bases d’une relation qui se veut désormais davantage partenariale et moins hiérarchique.
La Côte d’Ivoire, en prenant le contrôle de cette dernière base militaire, envoie un message fort, à la fois symbolique et stratégique, sur son souhait de renforcer son indépendance tout en poursuivant une coopération avec la France, mais désormais sur de nouvelles bases.
Source: https://fr.africanews.com/
“…80 soldats français resteront dans le pays, non plus dans un rôle de maintien de l’ordre…” COMME SI LES MILITAIRES SONT FAITS POUR MAINTENIR L’ORDRE…
Les militaires LGBT de la très maudite France sont faits pour maintenir l’ ordre sur les routes d’ Abidjan!!! Quelle belle honte!!!
Ivory Coast is still trapped into psychological enslavement to its Colonialist master NATO France plus 80 NATO France military advisors left behind in Ivory Coast after closing of NATO france control bases is irrefutable proof.
Closing of bases are greatest evidence that NATO France could not afford all those military bases it possessed in Africa unless it also was able to relentlessly plunder Africa.
People of Books!
Henry Author Price Jr aka Kankan