Et selon un diplomate, l’ONU pourrait envisageait de participer à cette force régionale en y apportant «des conseillers et un appui logistique». Un responsable de l’UA a précisé qu’une réunion d’experts militaires africains aurait lieu du 5 au 7 février à Yaoundé (Cameroun) pour discuter des modalités de cette force. L’organisation panafricaine envisage de demander à l’ONU la création d’un fonds de financement de cette force.
Toutefois, précise Ban Ki-moon, la force militaire ne serait sans doute pas «l’unique solution» et qu’il faudrait «s’attaquer aux origines profondes de la propagation de cet extrémisme violent».
Il faut rappeler que le Nigeria, le Cameroun, le Niger, le Tchad et le Bénin avaient déjà convenu fin 2014 d’établir une force de 3.000 hommes pour lutter contre Boko Haram. Mais en raison de dissensions entre Abuja et ses voisins, cette force n’a jamais été opérationnelle.
L’insurrection et sa répression par l’armée nigériane ont fait plus de 13.000 morts depuis 2009.
M.B