La Cedeao impose des sanctions à la Guinée-Bissau

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Le président ivoirien et président de la Cédéao, Alassane Ouattara (D) et l'ancien président par intérim de Guinée-Bissau, Raimundo Pereira, le 28 avril 2012 à Abidjan © AFP

Après de longues heures de négociations infructueuses, la Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest envisage d’utiliser la force.

La Communauté économique des États d’Afrique de l’Ouest (Cedeao) a décidé d’imposer des sanctions contre la junte militaire qui a pris le pouvoir à Bissau le 12 avril et “ne souhaite pas négocier”, a annoncé lundi la Cedeao dans un communiqué. “Après plus de douze heures de négociations” à Banjul entre les pays membres du “groupe de contact” de la Cedeao et “une seule personne, le général Antonio Indjai, chef d’état-major de l’armée de Guinée-Bissau et chef de la junte”, il est “apparu évident” que ce dernier “ne souhaite pas négocier et préfère clairement affronter les conséquences” de sanctions, indique le communiqué.

“À la fin des discussions, aucun accord n’a pas été trouvé avec le commandement militaire et ses alliés”, ajoute le texte qui souligne qu’en conséquence “le rejet de la position du groupe de contact signifie l’imposition de sanctions” qui ont commencé “à minuit le 29 avril”. Le communiqué précise que le groupe de contact (sept pays d’Afrique de l’Ouest), qui s’est réuni à Banjul au niveau ministériel, rendra un rapport au président du groupe, le chef de l’État nigérian Goodluck Jonathan. Un sommet des chefs d’État du groupe de contact se réunira le 3 mai “pour prendre toutes les autres mesures nécessaires, y compris l’usage de la force pour faire appliquer les décisions du sommet”, selon le texte.

En ouvrant la réunion de Banjul dimanche, le président gambien Yahya Jammeh avait affirmé que la patience de la Cedeao “s’épuise”. “Nous sommes ici pour vous dire qu’en dernier ressort, soit vous choisissez une solution pacifique avec la Cedeao, soit la Cedeao prendra des mesures pour mettre un terme à ce qui s’est passé à Bissau”, avait-il prévenu. Depuis son indépendance en 1974, la Guinée-Bissau, ancienne colonie portugaise, vit au rythme des coups d’État, tentatives de putsch et assassinats politiques sur fond de rivalités pour le contrôle du trafic de cocaïne. Le 26 avril, les chefs d’État ouest-africains, réunis en sommet à Abidjan, avaient fixé un ultimatum de 72 heures aux putschistes pour qu’ils se plient à leurs décisions en vue d’un retour à l’ordre constitutionnel, sous peine de sanctions individuelles, mais aussi diplomatiques et économiques. Le lendemain, la junte avait annoncé qu’elle acceptait les exigences de la Cedeao sur l’instauration d’une transition de douze mois et l’envoi d’une force militaire régionale.

 

AFP

12:27 – 30/04/12

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4 COMMENTAIRES

  1. Voila un autre Putchiste, Yaya Diame arrive au pouvoir par un coup d’etat en 1994. Depuis 18 ans il maintient son regime en bon dictateur. Avec des elections truquees en Gambie dont la derniere en Nov 2011 a ete boycotter par la CDEAO et le Commonwealth allez savoir. Diame fait venir ses parents de la casamance pour venir voter en Gambie. De quelle legitimite dispose ce sanguinaire dictateur coupist de Diame pour faire le morale aux Bissaux Guineens?
    Jammeh qui s’est tant imminiser dans tous les coups sales de Bissau ne represente RIEN aux yeux des B Guineens et a juste tritre. Voila pourquoi l’Afrique n’avance pas, des presidents illegitimes, des presidents dictateurs de la meme famille, des presidents qui s’eternisent au pouvoir avec des elections truquees.
    Avec cela vous pensez qu’on va en finir avec les coups d’etats, mon oeuil. Ce meme Yaya Diame sera detronner par un coup d’etat tres bientot car les gambiens le haissent a MORT.

  2. LE MALI NE DOIT PLUS PLACER SA CONFIANCE EN CETTE CEDEAO CI .

    LA CEDEAO A BEAUCOUP D’INTENTIONS CACHEES ET MALSAINES CONTRE LE MALI . ET SA MISE SOUS TUTELLE EST IMMINENTE PAR LA CEDEAO AU COMPTE DE LA FRANCE ET L’ONU . CHERS MALIENS REFUSONS TOUT SIMPLEMENT CETTE MECHANTE DUPLICITE DE LA CEDEAO POUR PILLER ET EMBRIGADER LE PEUPLE DU MALI .

    NE LEUR DONNONS AUCUN MANDAT MEME CLAIRE ! ILS NE LE RESPECTERONT PAS COMME L’ONU L’A FAIT EN LIBYE .

  3. Tu ferais mieux d’aller au nord en découdre avec les rebelles!
    L’armée est venue pour réunifier le Mali ou s’accaparer du pouvoir?

    Alassane est critiqué parce qu’il est, depuis belle lurette, l’un des rares à oser prendre des décisions, même qui fâchent! C’est vrai que ces prédécesseurs n’ont pas fait comme lui, justement parce qu’ils n’osaient pas et ne voulaient pas se mouiller!

  4. j’ai honte pour l’afrique honte pour les presidents qui imposent des sanctions sans discernement au mépris du droit des peuples qui n’ont jamain voulu cela.car les tenants du pouvoir qu’ils soient puchiste ou non sont les derniers a souffrire des dites sanctions Allassane fait Attention du cree beaucoup de mécontents dans ton entourage ne te prend pas pour superman tu n’est pas plus fort que les autres qui t’on dévancé a cette presidence de la CEDAO et qui ont toujours agit avec souplesse pour resoudre les problèmes une intervention militaire est t’elle possible dans des capitales africaine ou les casernes millitaires et les habitations de civils sont toujour confondus . reflechissez avant d’avancer des termes fort comme faire partir par la force dans le cas malien nous vous attendons de pied ferme a Bamako.

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