Jeudi 22 juillet à l’aube, un raid militaire franco-mauritanien a secoué le nord Mali. L’opération qui a été menée en territoire malien a suscité la polémique en ce qui concerne son objectif. Pour
Un deuxième raid aurait eu lieu samedi, selon nos sources. La zone des opérations de ces raids franco-mauritaniens pourrait se situer dans le secteur de Tessalit, où se situait l’ancienne base militaire française, évacuée en 1961. Les installations sont restées fonctionnelles, des avions pouvant s’y rendre.
Cependant, la distance entre
Les grottes de Teghargharet ont été utilisées par les rebelles de l’« l’Alliance du 23 mai 2006», mais depuis une année, c’est de notoriété que les salafistes occupent ces collines réputées imprenables.
On peut donc comprendre l’échec de l’attaque franco-mauritanienne. Mais ce qui n’est pas compréhensible à Bamako est la réaction du premier responsable de la paix et la sécurité de l’Union africaine, selon lequel les opérations de ce genre sont préférables au versement de la rançon, en faisant un black-out total sur la violation de
L’événement qui défraie la chronique représente sans doute une humiliation pour le Mali dont le gouvernement n’a probablement pas été informé, et dont les troupes n’ont pas participé à l’opération. Est-ce à dire que ces troupes qui l’ont menée n’ont pas confiance aux forces maliennes ou au gouvernement malien ? Il s’agit bien d’une opération franco-mauritanienne dont les Américains étaient au courant et peut-être l’Algérie. Ce qui est synonyme d’isolement ou qu’on n’a pas confiance au Mali. Et si l’Elysée soutenait
B. Daou