Randgold est exploitant et constructeur de la mine, dont elle est également partiellement propriétaire. Pendant un entretien de mise à jour avec les médias locaux, Bristow a déclaré que la fin des travaux de fonçage du puits vertical a marqué une étape majeure de la mise en valeur de la mine souterraine qui s’ajoutera aux activités d’exploitation à ciel ouvert de Kibali. Les autres projets d’investissement majeurs ont également fait de bons progrès, notamment la mise en service de la deuxième centrale hydroélectrique de la mine, première des deux étapes de la mise en service des nouvelles centrales.
«Maintenant que la mine est stabilisée, nous avons pu nous concentrer sur les questions de développement durable, comme les certifications ISO de la mine sur le plan de l’environnement, de la santé et de la sécurité», a déclaré Bristow. «En dépit de la conjoncture difficile, Kibali continue d’investir dans un vaste programme de développement local, qui comprend le lancement de la première station de télévision en accès libre de la région, un programme de formation en entrepreneuriat offert par la Graduate School of Business de l’Université de Cape Town et des installations de développement économique locales pour accorder des prêts à des petits agriculteurs et à des entrepreneurs locaux. Ces dernières sont le fruit d’une entente de coopération récente entre Kibali, la communauté et les autorités locales», a-t-il ajouté.
Dans des initiatives connexes, une proposition portant sur le développement d’une entreprise d’huile de palme a été soumise au gouvernement de la RDC, et un projet pilote de 82 hectares sur le maïs été lancé avec succès. Bristow a déclaré qu’il espérait que ces deux projets seraient appuyés par l’État, et que le gouvernement offrirait un meilleur soutien aux efforts de Kibali afin de promouvoir l’activité économique dans cette région éloignée et privée de tout. Il a noté que le délai dans l’implantation des mesures actuelles de la RDC pour une structure plus fédérale causait des problèmes de fonctionnement dans l’administration provinciale, et a demandé que ce problème soit réglé.
«Ensemble, avec les autre sociétés minières en opération dans la RDC, nous applaudissons la décision du gouvernement, qui a accepté de se pencher à nouveau sur les modifications proposées à la loi nationale sur les mines qui sont, à notre avis, gravement déficientes. La RDC possède d’énormes ressources minérales et elle a le potentiel de devenir l’un des pays les plus riches de l’Afrique. Toutefois, avec la chute du prix des matières premières, les fournisseurs de capitaux internationaux vont vouloir la sécurité que peut offrir un code minier équitable et transparent, avant d’investir davantage dans ce que nous croyons être une industrie minière de niveau mondial», a conclu M. Bristow.
Source : Randgold Mali