Justice pour les victimes de Gdim Izik

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Le 10 décembre est célébré à travers comme Journée internationale des Droits de l’Homme afin d’honorer l’adoption par l’Assemblée générale des Nations Unies et la proclamation de la Déclaration Universelle des droits de l’Homme. C’est cette qu’a choisi l’Association de Coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik pour annoncer la création de cette organisation qui vise, entre autres objectifs, de faire connaître les éléments des forces de l’ordre ayant été victimes, parmi d’autres, des évènements de Gdim Izik, les faire reconnaitre en tant martyrs dans l’accomplissement de leur devoir national. Egalement, elle vise à faire face, par tous les moyens légitimes, à l’ensemble des tentatives d’oblitération des éléments constitutifs du crime horrible dont furent victimes leurs enfants soldats dans la défense de leur mère patrie; …
La date de création de l’Association de Coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik en cette journée commémorative est de signifier leur conviction sacrée qui demeure le droit à la vie. Un droit spolié à onze (11) enfants soldats assassinés froidement dans l’exercice de leur mission professionnelle le 08 novembre 2010 dans la banlieue de la ville de Laâyoune.
L’Association de Coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik a saisi cette occasion pour réaffirmer son entière confiance envers le pouvoir judiciaire en tant que voie de recours et de mécanisme de concrétisation de la justice. Une justice apte à dévoiler le caractère criminel des actes ayant causé l’assassinat de ces enfants soldats et la manière, autant barbare qu’inhumaine, adoptée par les coupables et qui a consisté à mutiler leurs cadavres, à uriner et à persévérer à les estropier.
La Cour de Cassation a décidé de renvoyer le dossier des devant la Cour d’Appel lors de la séance du 26 décembre prochain. Ainsi, l’association a décidé d’entreprendre des actions nécessaires afin de poursuivre les diverses étapes de ce procès. Cela, en vue de se constituer partie civile avec comme but d’informer le tribunal de quelques aspects de la souffrance des familles des victimes et de présenter leurs revendications légitimes à ce propos. Dans cette lutte, l’Association de Coordination des familles et amis des victimes de Gdim Izik compte sur la sagacité de la Cour afin que la mémoire des enfants soldats assassinés soit immortalisée.
B.Koné

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