Juppé en Algérie, étape incontournable d’une campagne présidentielle

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LeFigaro.fr/Pecnard, Jules - Alain Juppé, à l'époque ministre des Affaires étrangères, en visite à Oran en 2011. / STRINGER/AFP

LE SCAN POLITIQUE – Le maire de Bordeaux est en Algérie pendant trois jours. Une visite stratégique à plusieurs égards, à laquelle se plient tous les présidentiables.

C’est un point d’étape fondamental du parcours d’un présidentiable. Alain Juppé, candidat déclaré à la primaire de la droite et du centre, a entamé ce dimanche une visite de trois jours en Algérie. L’occasion d’abord de rencontrer son homologue, le maire d’Oran, avec laquelle Bordeaux est jumelée. Mais également de s’entretenir avec le président algérien Abdelaziz Bouteflika. Et de traiter, avec son état-major, toute une série de dossiers cruciaux pour l’Hexagone.

Le maire de Bordeaux n’est pas le premier présidentiable à rendre visite à Alger. François Hollande, dès la fin 2010, avait effectué son pèlerinage de trois jours dans l’ancienne colonie française. Il en avait profité pour rencontrer le premier président de l’Algérie indépendante, Ahmed Ben Bella. Qu’il s’agisse d’Alain Juppé aujourd’hui ou de François Hollande et Nicolas Sarkozy hier, tous ont à l’esprit les mêmes motivations.

Diaspora, coopération militaire et hydrocarbures

Pour Benjamin Stora, historien spécialiste de la question algérienne, il y a «trois raisons principales» à ces déplacements. «D’une part, il y a une diaspora algérienne très importante en France, qui représente une clientèle électorale de plusieurs millions de voix. Aujourd’hui, ils s’abstiennent, mais en 2012 ils ont voté massivement en faveur de François Hollande», explique-t-il. Un élément sur lequel Alain Juppé tentera sûrement de capitaliser. «Autre élément capital, la coopération très étroite sur le plan militaire entre Paris et Alger», poursuit Benjamin Stora. Notamment sur la question antiterroriste: «L’Algérie partage une très grande frontière avec le Mali, la Libye et la Tunisie. Cela représente des considérations (…) Lire la suite sur Figaro.fr

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