Hier, mercredi 29 mai 2019, la cérémonie de célébration de la Journée internationale des Casques bleus des Nations Unies a eu lieu au quartier général de la Minusma (Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali) près de l’Aéroport de Bamako. Cette journée est une aubaine pour rendre hommage à tous les hommes et femmes qui ont servi et servent dans les opérations de maintien de la paix des Nations Unies. Le thème de cette journée est : « protéger les civils, protéger la paix ». Il ressort de cette cérémonie que plus d’un million de Casques bleus se sont dévoués depuis 1948 à la promotion de la paix, plus de 3 800 soldats de la paix ont perdu la vie à travers le monde dont près de 200 au Mali et plus de 100 000 membres du personnel de maintien de la paix sont déployés aujourd’hui au monde.
Plusieurs personnalités ont pris part à cette cérémonie dont les autorités maliennes, les responsables de la Minusma, les casques bleus et bien d’autres. Ladite cérémonie a débuté par l’exécution des hymnes dont celui du Mali, puis la revue des troupes par le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Mahamat Saleh Annadif, chef de la Minusma et l’observation de la minute de silence à la mémoire des disparus. Au cours de cette cérémonie, l’assistance a écouté le message du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres dans lequel, il rend hommage aux casques bleus. «Aujourd’hui, nous honorons plus d’un million d’hommes et de femmes qui ont servi comme soldats de la paix des Nations Unies depuis notre première mission en 1948. Nous nous souvenons des plus de 3 800 membres du personnel qui ont payé de leur vie. Nous exprimons notre plus profonde gratitude aux plus de 100 000 membres du personnel de maintien de la paix, civils, policiers et militaires, déployés aujourd’hui de par le monde, ainsi qu’aux pays qui fournissent ces femmes et hommes courageux et dévoués », a déclaré Antonio Guterres. Cette année, dit-il, l’Organisation des Nations Unies (ONU), se souvient que cela fait 20 ans que le Conseil de sécurité a ordonné pour la première fois une mission de maintien de la paix pour protéger les civils. Aux dires du chef de la Police des Nations Unies, le commissaire de police, le Général Issoufou Yacouba, cette journée est un moment de recueillement. Avant d’ajouter que plusieurs personnes ont été formées par son unité. En outre, il s’est réjouit de la coopération avec ses collègues maliens. Le commandant de la force, le général de corps d’armée, Dennis Gyllensporre abonde dans le même sens tout en disant que l’ONU est crée pour pacifier le monde. Le représentant du gouvernement du Mali, Mahamane Amadou Maïga, secrétaire général du ministère des affaires étrangères et de la coopération internationale, a fait savoir que cette cérémonie est très importante, car elle offre l’occasion de rendre hommage, au nom du Mali, à tous les hommes et femmes qui ont servi et servent dans les opérations de maintien de la paix à un niveau exceptionnel de professionnalisme, de dévouement et de courage, ainsi que pour honorer la mémoire de ceux qui ont perdu la vie au service de la paix. « Cependant, je dois dire avec force que les nombreuses pertes en vies humaines et le nombre élevé de blessés ne doivent pas nous décourager. Ils doivent plutôt renforcer notre détermination sans faille à poursuivre le travail ensemble pour conjurer cette menace contre nos valeurs communes et contre l’existence même de nos Etats », a-t-il dit. A ses dires, la célébration de la Journée internationale des Casques bleus offre également l’occasion de saluer le travail et la contribution immense que les hommes et femmes de la MINUSMA ne cessent d’apporter au processus de stabilisation en cours au Mali, dans des conditions difficiles et complexes. Dans la perspective du renouvellement du mandat de la MINUSMA prévu à la fin du mois de juin prochain à New York, il a rappelé l’attachement de toutes les parties maliennes au maintien de la mission onusienne au Mali en vue de la consolidation des acquis fragiles du processus de paix.
Les nouvelles menaces : Le terrorisme et la guerre asymétrique
« Au demeurant, nos attentes à l’endroit de cette mission restent fortes et portent principalement sur le renforcement de ses capacités opérationnelles de manière à lui permettre de s’acquitter pleinement de son mandat, notamment l’accompagnement du Gouvernement du Mali à restaurer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire et à assurer davantage la protection des populations et de leurs biens », a-t-il conclu. Quant au représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies, Mahamat Saleh Annadif, chef de la Minusma, plus d’un million de Casques bleus qui se sont dévoués depuis 1948 à la promotion de la paix dans des endroits aussi divers que l’Afrique, l’Amérique, l’Asie, le Moyen-Orient, l’Europe. Aujourd’hui, dit-il, la MINUSMA est en première ligne dans une nouvelle vague de transformation des opérations de maintien de la paix afin de les rendre adaptées à une nouvelle menace, celle du terrorisme et de la guerre asymétrique.
Avec l’arrivée d’unités spécialisées et des méthodes de coordination plus flexibles, Annadif a indiqué que la Mission est désormais plus outillée pour l’atteinte de ses objectifs. « Je suis particulièrement fier des efforts de chacun d’entre vous afin d’appuyer le retour d’une paix durable au Mali malgré l’insécurité grandissante. Vous sécurisez les zones à risques, permettant aux humanitaires d’accéder à des localités qui leur serait autrement inaccessibles et ainsi sauver des vies. Vous contribuez à réduire les tensions entre les belligérants, prévenir des attaques, lutter contre l’impunité, et donner une voix aux victimes.
Vous appuyez la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation, et ce au bénéfice de tous les Maliens et de la région du Sahel », a dit Mahamat Saleh Annadif. Selon lui, le maintien de la paix est malheureusement une activité qui comporte son lot de risque. « Les nombreux Casques bleus de la MINUSMA tombés au champ d’honneur depuis 2013 soulignent le lourd tribut payé par ces hommes et ces femmes. Il y a seulement deux jours, nous étions réunis afin de saluer la mémoire de l’Adjudant Moshood Lasisi, tué il y a presque deux semaines », a déploré le chef de la Minusma. A signaler que la Minusma est l’une des missions les plus meurtrières des Nations Unies avec plus de 170 morts.
Compte tenu de la hausse des incidents au Mali, le patron de la Minusma a invité les pays contributeurs de casques bleus à faire en sorte que les contingents qui arrivent au Mali soient bien formés pour faire face aux défis. Au cours de cette cérémonie, il y a eu les témoignages de casques bleus civil et en uniforme sur leur rôle de protection des civils et la prestation du groupe artistique Badema du Mali.
Aguibou Sogodogo
M. Le journaliste combien d innocents ont perdus la vie cest eux qui sont a la base de tout. Ils viennent semer le desordre en tuant en vendant les armes a creer les guerre pour les propres interet. Ils sont la pour eux meme pas pour la paix. On doit les chasser qu ils degagent . Avant leur arrive cetait pas mieux qu aujourd hui
Qu ils nous fou la paix bande de voleurs des sanguneurs des mermercenaries.
Il faut dire bande de vol€ur$/$aign€urs …
Il faut les. Chasser, ils n ont jamais résous un conflit au monde. C est des vendeurs d armes entre belligérants, pompiers et pyromane, les pilleurs, vendeurs d armes qui sont font en même temps sauveurs.
Bonsoir
CLU$T€Ratcailloccidentales …
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