Journée internationale de la non-violence : Les femmes au coeur de la problématique

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A l’occasion de la Journée Internationale de non violence, le mouvement d’humanistes maliens a donné, dans la journée de mardi 2 octobre, une conférence de presse sur la problématique de la violence. Le conférencier Doumbia Tangara était assisté de Mme Oumou Boli Diallo.

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A l’instar de leurs collègues des autres pays du monde, les humanistes du Mali ont organisé une conférence de presse pour commémorer la Journée internationale de la non violence.

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A cet effet, le président du mouvement, Balla Doumbia a édifié l’assistance des types de violences avant de donner comme solution la non violence.

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La violence, selon le conférencier, c’est tout ce qui fait mal à l’autre, tout ce qui génère de la souffrance. Les manifestations visibles de la violence sont le vol, le viol, les bagarres de rue, les guerres … il a ensuite déploré le fait que la violence soit désormais devenue un phénomène quasi-permanent qui se matérialise sous diverses formes.

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Il a, ensuite, cité comme causes : le manque d’éducation, de considération, l’expression de sa force, l’incompréhension, la hiérarchisation de la société, la différence de culture, le manque de communication, le système capitaliste, le chômage, la pauvreté, l’inégalité homme/femme.

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La violence, problème fondamental actuel sur toute la planète, se développe dangereusement dans la société et envahit tous les domaines de la vie.

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Balla Doumbia soutient que suite à l’usage de la violence, certaines personnes sombrent dans la drogue, l’alcool, les médicaments, la folie ou le suicide.

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Ces violences qui s’expriment individuellement et socialement sont le produit d’un système humain où l’argent est roi. Il a ensuite préconisé, la non violence comme solution. «Dans notre histoire de tous les temps, et dans toutes les cultures, des femmes et des hommes ont lutté pour leurs droits et leur liberté en prenant la voie de la non violence. Certains sont restés dans l’ombre, d’autres tels que Gandhi, Martin Luther King et Mario Rodrigues sont entrés dans l’histoire».

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Pour conclure, il dira que «la non violence puise sa force dans les grandes sources éthiques et religieuses de l’histoire de l’humanité». Pour lui, la non violence est non seulement une attitude éthique mais encore un moyen de résistance à l’injustice.

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Mme Oumou Boli Diallo s’est, pour sa part, longuement penchée sur la problématique générale de la violence que subissent les femmes dans la vie quotidienne à travers le monde et spécifiquement au Mali. Elle dira que «parler de non violence c’est qu’il y a un constat de violence et c’est regrettable que c’est la mère de l’humanité qui subit le plus de violences».

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Pour Mme Oumou, l’expression violence faite aux femmes évoque diverses formes de violences, de mauvais traitements et de négligence dont les femmes sont victimes dans leurs relations intimes ou de dépendance. Elle a alors souligné que 97,3% de cas de violences faites aux femmes sont perpétrés par les hommes.

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En effet la Malienne, à l’image des autres femmes à travers le monde, est loin d’échapper au phénomène de la violence.

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Les femmes au Mali sont victimes de violences physiques (coups et blessures, gavage, excision), sexuelles (viols et sévices sexuels), psychologiques (injures sexistes, manque de respect, harcèlement, répudiation) psycho-sociologique (longues séparations pouvant aller à plusieurs années), rapt.

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En conclusion, Mme Oumou dira qu’«en fonction des zones socioculturelles, la violence faite aux femmes prend plus ou moins d’ampleur. Dans l’ensemble, les études montrent que les formes fréquentes de violences sont l’excision 94% et les injures 85 %. Un effort de sensibilisation est donc nécessaire pour changer les mentalités en vue d’atténuer l’ampleur des violences faites aux femmes».

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Pierre Fo’o MEDJO

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