Le porte-parole par intérim aux affaires politiques, John Bass était l’invité de la conférence de presse en ligne organisée par Media Hub du Département d’Etat américain ce 10 janvier 2025, pour parler de son voyage à Ankara et ses consultations avec le gouvernement turc sur la Syrie.
John Bass estime que sa visite d’un jour et demi à Ankara a été productive et constructive. Le but était de discuter des derniers développements en Syrie et des moyens par lesquels les Etats-Unis peuvent travailler avec le gouvernement turc, les autres voisins de la Syrie, les alliés et partenaires au Moyen-Orient et en Europe pour soutenir la transition en cours en Syrie après l’effondrement du régime Assad.
Il s’agit de soutenir une transition responsable en Syrie qui, au fil du temps, permet au gouvernement syrien de reprendre la responsabilité et d’exécuter les fonctions de gouvernement et de gouvernance qui sont normalement assurées par les gouvernements nationaux mais qui, pour un certain nombre de raisons, notamment la guerre civile en Syrie en réponse aux atrocités et à la répression du régime Assad ont fait que pendant de nombreuses années, des parties importantes de la Syrie se trouvent hors du contrôle du gouvernement national, et certainement des autorités nationales responsables.
Le porte-parole parole par intérim, John Bass a également évoqué la question de responsabilité des frontières internationales, des frontières internationalement reconnues et de la sécurité intérieure au sein de l’Etat. “Nous avons discuté des mesures concrètes qui devront être prises pour garantir que cette période de transition n’entraîne pas la résurgence de Daesh ou d’autres organisations terroristes étrangères présentes en Syrie d’une manière qui crée des menaces pour les citoyens syriens, pour les voisins de la Syrie ou pour tout autre pays”, conseille-t-il.
Il dit avoir discuté en profondeur d’une série de mesures prises par les Etats-Unis et d’autres gouvernements pour permettre aux autorités intérimaires de Damas de répondre aux besoins immédiats du peuple syrien, notamment par le biais du soutien d’autres gouvernements pour le paiement des salaires de l’administration civile au niveau national, des dons d’électricité ou d’énergie, et pour certaines des autres mesures nécessaires pour stabiliser le gouvernement syrien, pour stabiliser l’économie et pour donner au peuple syrien l’espoir que cette transition offrira un avenir meilleur à tous les citoyens du pays.
Ibrahima Ndiaye