“J’ai pensé à arrêter”: Éric Zemmour confie avoir “douté” après son score décevant à la présidentielle

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L’ancien polémiste a pensé à “arrêter” la politique après la présidentielle. Il poursuit néanmoins son combat, maintenant que “le grand remplacement” et “le grand déclassement” sont toujours d’actualité.

Éric Zemmour veut repartir de plus belle. Après la présidentielle, le candidat d’extrême droite a “pensé à arrêter”, comme il l’a confié ce lundi sur BFMTV lors du “Face à Face” avec Apolline de Malherbe. Mais il continue, jugeant que le sujet de la “disparition programmée de la France” va devenir “de plus en plus important”.

“Je me suis dit:’ est-ce que quelqu’un porte ce combat-là?'”, a questionné l’ancien polémiste pour mieux légitimer sa présence dans le paysage politique.

Marine Le Pen ou Bruno Retailleau et Éric Ciotti, candidats à la présidence du parti Les Républicains (LR)? “Ce sont des gens qui ne parlent pas du grand remplacement, de la disparition programmée de la France et qui considèrent que l’islam est différent de l’islamisme”, a répondu l’ex-journaliste du Figaro. “Je n’ai pas peur des mots, s’il faut parler de grand remplacement, je parle de remplacement”, disait pourtant Éric Ciotti le 8 novembre dernier durant la débat des candidats au Congrès LR.

“Ce grand remplacement et ce grand déclassement, nous les avons”

Même s’il n’a pas brillé lors de la présidentielle avec 7,07% des voix et que Reconquête, son parti, n’a obtenu aucun siège aux dernières législatives, Éric Zemmour ne pense pas que “les premiers mois après la campagne [lui] aient donné tort”.

“On a vécu un été infernal avec de multiples agressions au couteau etc… Et le président de la République nous annonce un hiver terrible où on pourrait nous couper le chauffage. Donc vous voyez, ce grand remplacement et ce grand déclassement, nous les avons”, s’est-il justifié.

Alors que certains sondages lui donnaient un score à deux chiffres avant le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février dernier, Éric Zemmour estime que ce conflit a “complétement changé la phase de la campagne”.

“Le recours dans ce contexte de guerre, c’est traditionnellement le président de la République”, a-t-il complété, évoquant le “fameux effet drapeau”.

Tandis que la rentrée politique est marquée par les thèmes du pouvoir d’achat et de l’écologie, Éric Zemmour a reconnu un “danger climatique, une peur qui est légitime”. Tout en insistant sur une “autre peur qui est tout aussi légitime”, “la disparition de la France”. Sans surprise, il devrait reprendre son sujet fétiche lors de son meeting prévu le 11 septembre à l’occasion de l’université d’été de Reconquête dans le Var.

Article original publié sur BFMTV.com

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1 commentaire

  1. Eric, Marine Le Pene, Emmanuel Macron sont tous les memes ennemis de l’humanité, arrêtons de les condamner de la meme façon et de la plus forte car trois imbeciles et idiots de la meme espèce!

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