L’Iran a décidé samedi de fermer ses frontières aux ressortissants des États-Unis, en réaction au décret de Donald Trump jugé “insultant” et “illégal”.
Pour faire suite à une « décision insultante », l’Iran va fermer ses frontières aux ressortissants américains, a indiqué le ministère des Affaires étrangères. L’État a décidé samedi d’appliquer le principe de réciprocité après la décision du président américain Donald Trump d’interdire pendant trois mois l’entrée des Iraniens et des ressortissants de six autres pays musulmans aux États-Unis. « La République islamique d’Iran […], tout en respectant le peuple américain et pour défendre les droits de ses citoyens, a décidé d’appliquer la réciprocité après la décision insultante des États-Unis concernant les ressortissants iraniens et tant que cette mesure n’aura pas été levée », a affirmé le ministère dans un communiqué repris par la télévision d’État. Donald Trump a signé vendredi un décret pour interdire pendant trois mois l’entrée aux États-Unis de ressortissants de sept pays musulmans : Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen. À l’exception de ressortissants détenteurs de visas diplomatiques et officiels et qui travaillent pour des institutions internationales.
Le ministère des Affaires étrangères a affirmé que « la décision américaine compren(ait) des attentes illégales, illogiques et contraires aux règles internationales […] qui n’aura aucun effet sur l’attitude du gouvernement iranien » en allusion au fait que les États-Unis exigent, selon les médias iraniens, des informations sur les voyageurs iraniens pour la levée de cette mesure. Le ministère iranien a également ordonné aux ambassades et consulats iraniens de prendre des mesures pour aider les ressortissants iraniens qui sont « empêchés de rentrer à leur domicile, sur leurs lieux de travail et d’études » aux États-Unis. Alors que deux citoyens irakiens ont été interpellés vendredi soir à l’aéroport américain JFK, plusieurs Iraniens ont été empêchés de prendre l’avion pour se rendre ou rentrer aux États-Unis après le décret du président Trump, selon les médias.
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Des musulmans empêchés d’aller aux Etats-Unis après le décret Trump
Des Iraniens et Irakiens ont été empêchés samedi de prendre des vols pour les Etats-Unis quelques heures après la décision du président américain Donald Trump d’interdire l’arrivée de ressortissants de sept pays musulmans, d’où s’élèvent inquiétudes et critiques.
L’Iran, dont plusieurs ressortissants n’ont pu s’envoler pour les Etats-Unis, a annoncé en soirée sa décision d’appliquer une mesure de réciprocité après la décision “insultante” des Etats-Unis.
La Maison Blanche a annoncé vendredi avoir interdit pendant trois mois l’arrivée de ressortissants de sept pays musulmans : Irak, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Syrie et Yémen.
Cette mesure, visant à lutter contre les “terroristes islamistes radicaux”, a suscité immédiatement l’inquiétude de l’ONU qui a demandé aux Etats-Unis de conserver sa tradition d’accueil.
A Téhéran, les médias iraniens ont rapporté plusieurs cas d’Iraniens qui n’ont pas pu embarquer pour les Etats-Unis.
Des responsables de deux agences de voyage ont affirmé avoir reçu des instructions de la part des compagnies Emirates, Turkish Airlines et Etihad Airways, de ne plus vendre de billet à des Iraniens ayant un visa américain car ces dernières refusent de les embarquer à bord.
– Impact sur étudiants –
Une Iranienne, étudiante en gestion en Californie, devait retourner le 4 février aux Etats-Unis. “J’avais un billet sur Turkish (Airlines) le 4 février prochain, mais il a été annulé”, a-t-elle déclaré à l’AFP sous couvert de l’anonymat.
L’Iran et les Etats-Unis n’ont plus de relations diplomatiques depuis plus de 37 ans, mais environ un million d’Iraniens vivent aux Etats-Unis, selon les estimations officielles iraniennes. De nombreux Iraniens se rendent également chaque année aux Etats-Unis pour voir leur famille.
Au Caire, un couple irakien et leurs deux enfants qui avaient réservé des billets sur un vol de la compagnie EgyptAir ont été informés qu’ils ne pouvaient pas embarquer en raison des nouvelles règles, ont indiqué à l’AFP ces responsables.
Selon eux, cette famille disposait cependant de visas pour les Etats-Unis.
Plusieurs associations de défense des droits civiques américaines ont attaqué samedi en justice le décret, après l’arrestation notamment de deux Irakiens dans un aéroport de New York.
Mohamed Eljareh, un chercheur libyen à l’Atlantic Council, craint que ce texte n’affecte notamment des gens qui se rendent régulièrement aux Etats-Unis pour leurs études ou travail.
“Il est probable que cette mesure ait un impact sur les étudiants libyens aux Etats-Unis et leurs familles, ou des universitaires et chercheurs avec des liens avec les institutions américaines”, a-t-il dit à l’AFP.
– Trump ‘n’a pas le droit’ –
La compagnie Qatar Airways a indiqué que les citoyens des sept pays concernés par la décision américaine pourront toujours embarquer vers les Etats-Unis s’ils y possèdent un permis de résidence permanent.
Le décret ne concerne pas les ressortissants détenteurs de visas diplomatiques et officiels et qui travaillent pour des institutions internationales.
Selon ce texte, les réfugiés syriens, qui ont fui par millions le conflit dans leur pays, et dont 18.000 ont été acceptés aux Etats-Unis depuis 2011, seront interdits d’entrée jusqu’à nouvel ordre.
Certains d’entre eux, réfugiés au Liban, dénonçaient une mesure injuste.
Trump “n’a pas le droit de prendre une telle décision”, souligne Ibtissam Youssef al-Faraj, une mère de famille de 41 ans, dans un camp informel dans la Bekaa (est).
“Nous sommes des réfugiés, où est son problème si on entre légalement aux Etats-Unis ? Qu’est-ce que ça lui fait ?” dit cette femme originaire de la Ghouta orientale, bastion rebelle près de Damas.
Au Soudan, autre pays concerné par le décret, le ministère des Affaires étrangères a exprimé son “regret” d’une telle décision, déplorant qu’elle intervienne notamment après la levée “historique” de sanctions économiques américaines qui avaient été prises .
Le 13 janvier, l’ancien président américain Barack Obama avait annoncé la levée de certaines sanctions contre le Soudan, relevant des avancées “positives” ces six derniers mois de la part de Khartoum, qui avait été accusé par le passé par les Etats-Unis de soutenir des groupes islamistes armés.
28/01/2017 17 :46 :41 – Téhéran (AFP) – © 2017 AFP
TRUMP DEVRAIT COMMENCER PAR LES PAYS FRANCOPHONES NOTAMMENT OUST AFRICAINS;CELA OBLIEGRAIT LES INTELLECTUELS PARESSEUX A TRAVAILLER AFIN DE DEVELOPPER CETTE PARTIE DU MONDE QUI EST A LA TRAINE
L’Iran et le Mexique semblent être pour le moment, les seuls Pays à comprendre comment gérer ce fou! Un tel régime se gère “Coup” par “Coup”. C’est un raciste! C’est un islamophobe! C’est un protectionniste! Toutes ces allégations sont fondées, mais c’est quelqu’un qui cherche à protéger ses intérêts d’abord, comme tout américain ordinaire d’ailleurs. C’est un américain ordinaire qui est devenu Président! Il est loin des autres Présidents américains politisés ou diplomates. A toutes les communautés de toutes les Nations de prendre ses dispositions.
TRUMPE, USA connaissent bien L’Iran les iraniens ne vivront pas avec l’aide américains IRAN a été exister bien avant l’AMERIQUE .
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