La fédération des jeunes pour la paix mondiale et word CARP-Mali (FJPM) a organisé samedi dernier une cérémonie de remise d’attestation et distinction à 12 jeunes ambassadeurs de la paix. Cela, après une formation de 7 jours discontinus sur les principes divins ou l’unification, pendant huit semaines.
La cérémonie s’est déroulée au siège de la fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification, en présence de M. Giles Dembélé, président de l’organisation, M. Fousseyni Diarra, représentant des récipiendaires et plusieurs autres invités.
Après avoir souhaité la bienvenue à l’assistance, M. Gilles Dembélé, président de la fédération des familles pour la paix mondiale et l’unification a rappelé que son organisation est implantée au Mali depuis 1975.
« Au début, il y avait beaucoup d’incompréhensions qui a fait que le mouvement n’a pas pu se développer. Mais, aujourd’hui, les maliens ont tiré la leçon de ce qu’ils ont vécu et commencent à comprendre que la paix est une denrée qu’il faut avoir comme base de tout développement », explique-t-il.
Pour M. Dembélé, la Fédération a pour mission de donner espoir et de dire que la paix est possible à travers une personne, avant de s’étendre à plusieurs autres individus. « Pour cela, nous menons essentiellement des activités d’éducation. Parce que, non seulement l’homme à véritablement besoin de cela, mais aussi le développement sans éducation pose plus de problèmes que le développement lui-même », souligne-t-il.
La paix, avant de s’étendre à la société, à la nation et au monde, conclura le président de la FJPM, elle doit d’abord se concrétiser au sein de la famille.
Le représentant des récipiendaires, M. Fousseyni Diarra, a pour sa part estimé que malgré les avancées, le monde est toujours en danger. Selon lui, l’union et une vision commune restent capitales.
Pour Diarra, aucune volonté n’est de trop pour amener notre nation à surmonter les épreuves de l’ère, de se redresser et de se tenir plus debout face a Lucifer. « Il faut juste comprendre qu’il y a un temps pour tout, mais qu’aujourd’hui, nous sommes au temps de la restauration pour sauver la planète », signalera-t-il.
M. Diarra signalera ensuite que pour y arriver, il faut le concours de tous, femmes, hommes, jeunes et vieux pour bâtir notre nation qui est au dessus de chacun de nous. « Les acteurs (partenaires et autorités) ne doivent pas aussi se contenter uniquement à former de bons ouvriers ou de bons ingénieurs, mais aussi de bons artisans de paix. Car, l’éducation à la paix englobe toute les connaissances au monde », invite-t-il.
A l’attention de ces camarades récipiendaires, M. Diarra les exhortera à ne pas oublier qu’ils constituent désormais un réseau qui aura comme mission, de favoriser la réconciliation, de surmonter les barrières, de bâtir une vraie paix et de pratiquer une éthique l’altruisme.
Il a conclu ses propos en réaffirmant leur engagement, malgré les faibles moyens à poursuivre leur dynamique de contribution à la refondation du Mali aux côtés des autorités du pays et des différents partenaires, pour l’instauration d’une paix bien fondée.
Djibril Kayentao
La faim justifie les moyens …
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