L’est la région du Gharb Chrarda Bni Hssen qui abritera le complexe industriel d’une grandeur nature. Précisément, ce sera à la lisière de la plateforme industrielle intégrée ” Atlantic Free Zone “. Compte tenu de l’importance des projets présidée par le Roi Mohammed VI, Chef de l’Etat du Maroc.
C’était en présence de plusieurs membres du gouvernement, des présidents des Institutions, des hommes d’affaires. Naturellement, le patron du groupe français, M. Carlos Antunes Tavares, était de la partie.
Présentant le projet, le ministre de l’Industrie, du Commerce, de l’Investissement et de l’Economie Numérique, Moulay Hafid Elamy, a indiqué que l’installation au Maroc d’un second constructeur automobile constituait une ” nouvelle marque de confiance à l’égard du Royaume “. Il a noté au passage que l’industrie automobile s’était hissée à des niveaux de croissance soutenus au cours des dernières années, devenant le premier secteur à l’export en 20154.
Le ministre n’a pas manqué de rappeler les réformes structurelles et structurantes menées par son pays ces dernières années, sous la clairvoyance de SM le Roi Mohammed VI. A ce titre, M. Elamy a souligné que le plan d’Accélération Industrielle 2014 – 2020 était venu renforcer l’élan amorcé et faire du pays une plateforme automobile visible et attractive aux yeux des leaders industriels.
” Le groupe emblématique PSA Peugeot Citroën, qui bénéficie d’une forte notoriété courant tout le royaume, transforme aujourd’hui son statut, en passant d’un important – distributeur à un industriel à part entière, qui ambitionne de servir à partir du Maroc, le marché national, les marchés africains et du Moyen Orient “, déclara t – il.
La projection d’un film institutionnel sur les objectifs fixés par le plan d’accélération industrielle concernant le secteur de l’automobile avait précédé l’intervention du ministre.
A sa suite donc, le patron du groupe français indiqua que la future usine viendrait compléter le dispositif industriel de PSA dans le monde. D’un coût de six (6) milliards de dirhams (monnaie marocaine), rappela t – il, ces investissements permettront de produire 200.000 véhicules et 200.000 moteurs annuellement à terme.
En plus des investissements, le projet met un accent particulier sur la promotion de l’emploi. Des exposés, il ressort que 4.500 emplois directs et 20.000 indirects sont à pourvoir. Des ingénieurs et des techniciens supérieurs plus de 1.500, ne devront pas chômer.
L’évènement n’a pas échappé à l’attention des observateurs. Pour nombre d’entre – eux, le choix porté sur le Maroc par le groupe Français n’était pas fortuit. D’aucuns rappellent à juste titre la position géographique du pays, mais aussi et surtout sa stabilité socio – politique. D’autres mettent en avant l’amélioration du climat des affaires dans le royaume, en nette progression, et l’existence sur son marché du travail d’une main d’œuvre fortement qualifiée. Sans oublier la modernisation des infrastructures du pays.
Faut – il rappeler que le Maroc se positionne, de nos jours, comme une référence régionale dans le domaine de l’industrie aéronautique.
Pour preuve, il y a eu l’implantation de la multinationale de renommée internationale ” Bombardier “, dans le pays, avec un investissement de 200 millions de dollars.
Récemment, lors du salon du Bourget en France, il y avait eu la finalisation de l’accord d’implantation au Maroc du nouveau major de l’aéronautique, ” Figeac Aéro, ” un géant équipementier spécialisé dans l’industrie des pièces de structures alliages légers et métaux durs de pièces de moteurs, de trains d’atterrissage ainsi que de sous – en ensemble. Dans la même lancée, notons que Renault, un autre groupe français d’automobile, est déjà à Tanger, avec une production annuelle de 300.000 voitures.
B. KONÉ