Immigration en France : inquiétudes pour les sans-papiers

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L’immigration cristallise les tensions politiques à travers l’Europe , avec une montée des mouvements anti-immigration dans plusieurs pays comme l’Allemagne , l’Italie et les Pays-Bas . Les gouvernements européens adoptent des positions de plus en plus restrictives, tandis que les débats sur l’intégration et la gestion des flux migratoires divisent profondément les opinions publiques. La France , historiquement terre d’accueil, n’échappe pas à ce climat tendu, comme en témoignent les récentes évolutions de sa politique migratoire.

Un renforcement sans précédent des conditions de régularisation
Les travailleurs sans papiers font face à une situation alarmante depuis l’arrêt quasi total des régularisations en France . La circulaire Valls , qui permettait chaque année à 30 000 personnes d’obtenir leurs papiers selon des critères établis, se trouve aujourd’hui paralysée. Les préfectures appliquent des directives particulièrement restrictives, rejetant désormais des dossiers pour des motifs autrefois secondaires, comme d’anciennes obligations de quitter le territoire. Cette nouvelle rigueur administrative, accentuée par la récente loi sur l’immigration, autorise même le refus de titres de séjour pour l’utilisation passée de faux documents ou d’anciennes infractions administratives, créant un climat d’insécurité juridique permanente.

La dématérialisation aggrave la précarité administrative
L’introduction de la plateforme numérique ANEF pour les demandes de titres de séjour provoque des bouleversements majeurs dans l’accès aux droits des migrants. Claire Hédon , défenseure des droits, dénonce les ruptures administratives massives engendrées par ce nouveau système. Les syndicats, notamment la CGT , se retrouvent privés depuis novembre de leurs audiences en préfecture, perdant ainsi leur capacité à défendre les dossiers individuels. Cette transformation numérique, censée moderniser les procédures, touche également les étrangers en situation régulière, dont certains voient leur stabilité administrative menacée par des blocages techniques.

Résistances et mobilisations face à l’urgence sociale
Face à cette dégradation rapide des conditions de vie des sans-papiers, une mobilisation d’envergure s’organise. La Marche des solidarités, soutenue par 300 organisations, prépare des actions nationales pour les 14 et 18 décembre. Gérard Delahaye, du collectif confédéral sans-papiers de la CGT , souligne le paradoxe de ces travailleurs devenus indispensables à l’économie française mais privés de reconnaissance légale. Les manifestants dénoncent une politique discriminatoire et réclament des mesures immédiates : régularisation massive, fermeture des centres de rétention et garantie d’accès aux droits fondamentaux . Ces revendications émergent alors que le vide juridique laissé par la démission de Bruno Retailleau du ministère de l’Intérieur accentue l’arbitraire des décisions administratives.

Source: https://lanouvelletribune.info/

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3 COMMENTAIRES

  1. Le mensonge sur moi ne marche pas. Il faut arrêter l’ hypocrisie nous avons vu et entendu l’ exemple de l’ Espagne une politique realiste dans un pays a population vieillissante. Un model a suivre pas en Europe seulement mais partout ailleurs. Hier encore l” Allemagne disait les Etrangers dehors et aujourd’ hui l’ Allemagne dit qu’ elle ne peut pas survivre sans les 6000 medecins Syriens qui avaient fui le regime de Assad. L’ Europe, le Japon, la Coree du Sud et la Chine doivent regarder le modèle Espagnol.

  2. Comme le dit très bien Kingui , ceux qui n’apportent rien à un pays doivent partir
    Il y a de la place que pour ceux qui apportent une valeur ajoutée, les autres dehors de gré ou de force

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