Humeur : Savoir dire non

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En observant le pingpong entre Athènes et Bruxelles on est forcé de louer le courage politique du premier ministre grec Alexis Tsípras pour s’être dressé contre la misère imposée à son peuple par une poignée de néolibéraux dont le seul objectif est d’amasser le maximum de profits chaque jour que Dieu fait. Alexis Tsípras, en disant non aux conditions de Bruxelles n’a fait qu’écouter et transmettre les sentiments profonds de son peuple.  A l’opposé de beaucoup de dirigeants qui pour se maintenir aux affaires préfèrent ménager le vouloir des sangsues de ce monde, le premier ministre grec a pris le risque de mettre en jeu sa carrière politique en organisant un référendum pour recueillir le sentiment populaire. La réponse on la connait ; les grecs ont dit non aux mesures draconiennes que Bruxelles s’apprêtent à leur faire subir. D’ailleurs ils n’ont rien à perdre car ils ont assez souffert déjà avec la réduction drastique des budgets alloués aux secteurs sociaux de base.

Le geste de M. Tsípras s’apparente à celui d’un certain Adolf Hitler qui devant l’humiliation de son peuple a déchiré le traité de Versailles à la satisfaction de la presque totalité du peuple allemand. Il n’a rien à perdre car il a déjà fait son entrée dans l’histoire et par la voie la plus officielle.

L’Europe est mise devant le fait accompli et elle doit faire énormément attention pour ne pas jeter dans  la gueule de son adversaire de l’Est dans la nation qui a enfantée sa civilisation et donner à réfléchir par deux fois ceux qui veulent coute que coute adhérer à son système.

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