Les manuscrits islamiques de Tombouctou (nord du Mali), présentés pour la première fois en France après avoir échappé en janvier 2013 à un autodafé commis par des groupes islamistes armés liés à Al-Qaïda, sont un “symbole” de cet islam, a-t-il souligné.
“Tombouctou est le symbole d’un islam universitaire, d’un islam ouvert mais aussi d’une entreprise de destruction, de démolition, de mise à sac”, a insisté François Hollande, rappelant qu’une intervention militaire conduite par la France début 2013 avait mis un coup d’arrêt à la progression des jihadistes qui menaçaient de fondre sur Bamako.
Le président Hollande a une nouvelle fois aussi fustigé Bachar al-Assad, un “dictateur capable de massacrer avec du gaz sarin sa population”, et “dont on peut penser qu’il n’hésite pas non plus à détruire ce qui est dans le legs detoute une civilisation”, à savoir le patrimoine culturel antique de la Syrie.
“D’où l’enjeu politique que nous voulons ici rappeler, à travers cette exposition” qui vise “à la fois à montrer les dangers de l’extrémisme, du fondamentalisme et de la dictature” mais aussi à “mieux faire connaître l’islam dans ce qu’il a de plus tolérant, de plus rassembleur”, a-t-il
poursuivi.
François Hollande était entouré de ses homologues malien, burkinabé et mauritanien, Ibrahim Boubacar Keïta, Roch Marc Christian Kaboré et Mohamed Ould Abdel Aziz, des “amis (…) déterminants dans leurs Etats respectifs pour faire prévaloir la démocratie, lutter contre le terrorisme” mais aussi “trouver une solution pour la Gambie”.
Cette exposition “totalement inédite” est “un hymne à la connaissance”, un “hommage rendu à l’extraordinaire diversité” de ces cultures, a souligné pour sa part Jack Lang, le président de l’IMA, qui espère qu’elle contribuera à “décoloniser une certaine vision de l’histoire”.
Rassemblant près de 300 oeuvres patrimoniales et contemporaines, elle met en exergue les liens étroits qui unissent le monde arabo-musulman et l’Afrique subsaharienne à travers treize siècles d’histoire, du Maroc au Sénégal, et de l’Ethiopie au Mali (du 14 avril au 30 juillet à l’Institut du monde arabe).
Le problème est tout simplement cette culture! (qui n’est pas un pays, ni une civilisation!). En faire la promo comme cet institut ou les visite du prince saoudien, n’est autre que du prosélytisme!
Le probleme n’est pas l’Islam.Le probleme c’est les musulmans.
Depuis le debut des annees 1990 on s’etait rendu compte que le systeme politique etait obsolete.
La solution etait l’ouverture politique.Donc nous avons besoin un Islam ouvert et progressiste.
Africain priez pour vos propre ancetres
Je suis d’accord!!!
Les africains tous les dieux des autres: boudha, jesuh, allah….
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