Le jeudi dernier dans un communiqué, le Haut Commissariat des Nations Unies pour les Réfugiés (HCR), par la voix d’António Guterres, a appelé les pays donateurs à augmenter leurs soutiens à l’opération d’aide aux réfugiés maliens qui manque cruellement de financement, surtout dans une zone qui peine à nourrir ses populations.
Des milliers de Maliens ont fui le conflit sanglant du Nord pour chercher refuge en Mauritanie et dans d’autres pays voisins. Et le comble, c’est que de nombreux Maliens déplacés doivent actuellement affronter de graves pénuries et des risques de maladie dus au choléra. Selon Antonio Guterres du HCR, la situation est critique. Aussi a-t-il demandé à la Communauté internationale d’apporter son soutien pour la fourniture de moyens en vue d’aider ces Maliens déplacés et réfugiés. Aujourd’hui, il y a plus de 108 000 réfugiés maliens qui se trouvent dans le camp de réfugiés de M’berra, au Sud de la Mauritanie, le long de la frontière avec le Mali. En juillet dernier, des équipes du CICR et du Croissant Rouge mauritanien ont distribué dans ce camp des produits non alimentaires de première nécessité. Cette distribution a duré une semaine et s’est terminée le 25 juillet. Quelques 72 000 personnes ont reçu des articles ménagers et d’hygiène : couvertures, matelas, moustiquaires, kits de cuisson…Le CICR a également identifié plusieurs milliers de familles vivant sans toit : elles recevront donc des bâches étanches. Depuis plusieurs semaines, le Croissant Rouge mauritanien, qui opère par l’intermédiaire de sa branche locale à Bassiknou, travaille pour de répondre aux besoins des populations déplacées. Depuis le 28 juin dernier, une équipe de Médecins sans frontières (MSF) a alerté que des épidémies telles que le paludisme et le choléra risquent de faire leur apparition dans les camps de réfugiés touaregs en Mauritanie qui abritent actuellement plus de 300 000 personnes qui ont fui le Mali au lendemain du conflit entre l’armée malienne et les combattants du MNLA et d’Ansar al-Din.
Dans ces camps, les médecins de l’organisation traitent un certain nombre de cas de diarrhée et de paludisme. Mais les affections les plus communes sont les inflammations des poumons dues, dans la majorité des cas, aux conditions de vie difficiles que connaissent ces réfugiés dans les camps. Pour protéger les enfants vivant dans ces camps, 10 000 d’entre eux ont été vaccinés contre la rougeole depuis le mois de mars dernier, selon l’organisation. Selon Mr. Ferrero de Médecins sans frontières (MSF), le début de la saison des pluies augmente les risques d’apparition d’épidémies dans ces camps de réfugiés où surtout toutes sortes de gens se rassemblent avec leurs habitudes et leurs conditions physiques auparavant saines ou malsaines. Mohamed Mahmoud Sidi, directeur de l’Organisation pour l’assistance aux enfants malades et en situation difficile (OAEMSD), l’une des premières ONG à travailler dans les camps de réfugiés maliens, explique : « Parmi les organisations impliquées dans le travail humanitaire international dans les domaines de la santé, de l’éducation, de l’alimentation et de la fourniture d’eau potable, nous pouvons mentionner d’importantes organisations comme le Programme alimentaire mondial (PAM) qui a fourni, aux côtés du HCR, une grande quantité de nourritures et de tentes. Mais cela ne suffit pas, malgré cet afflux de ressources de la part des organisations d’assistance internationales pour venir en aide aux réfugiés». Mai les plus grands perdants de cette lutte pour « l’indépendance de l’Azawad » sont sans aucun doute les populations civiles de « l’Azawad » qui ont été déplacées à l’intérieur et au-delà des frontières de cette région. Mais ces déplacements doivent cesser pour l’intérêt de toutes les populations et du Mali.
Jean Pierres James
Accueil Monde
L’etat du MALI AURAIT DU CONTAMINE LES MARRES CAR TOUS CEUX QUI SONT EN MAURITANIE SONT DU MNLA DONC MERITENT AVEC ZAKIATOU EN PREMIERE LA MORT WAY KOUROU BOMOFOUTOU YAR KOY MA LALI NI
Comments are closed.