Guinée : démission de responsables de l’opposition du gouvernement de transition

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Alpha Condé

Les représentants de l’opposition au sein des institutions de la République ont annoncé le 31 août, lors d’une conférence de presse, leur démission de ces instances. Il s’agit de deux ministres mais aussi des représentants de l’opposition au sein du CNT (le Conseil national de transition) et de la Céni (la Commission électorale nationale indépendante). Les principaux partis de l’opposition avaient annoncé leur intention de démissionner de ces organes après des violences à Conakry, lundi dernier, lors d’une manifestation visant à réclamer des élections législatives libres et transparentes.

Ces démissions en cascade du gouvernement du CNT, le Conseil national de transition et même de la Céni sont une grande première. Représentants de l’opposition ont alors suivi les consignes de leurs dirigeants qui ont appelé à leur retrait pour protester contre les violences qui ont éclaté lundi entre forces de l’ordre eux-mêmes et leurs militants.

Au niveau du gouvernement, ce sont les ministres du Plan Souleymane Cissé et du Contrôle économique et financier Aboubacar Sidiki Koulibaly, tous les deux issus du parti de l’ancien Premier ministre Lansane Kouyaté qui siégeait depuis leur nomination en janvier 2011.

Du côté du CNT, l’Assemblée de transition, ce sont quatre membres qui ont annoncé à la presse leur démission. Tandis qu’à la Céni, sept personnes et non des moindres qui ont jeté l’éponge pour manifester leur désaccord sur le fonctionnement de leurs institutions qu’elles accusent d’être « une institution fantôme prises en otage ».

Pour l’instant, le gouvernement guinéen n’a pas encore réagi face à cette situation.

 

RFI / 01/09/2012

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5 COMMENTAIRES

  1. les démons de la CEDEAO le Mali est un pays Béni donc à force de lui vouloir le mal,je vent finira par soufflé dans votre direction.

  2. Encore une mission pour la force de la CEDEAO pour obliger le président guinéen à organiser des élections.

  3. Dieu merci, je souhaite le bonheur pour ce pays que j’aime tand. Mais le malheur pour ses dirigeants malhonette surtout ce fantome de prézi.
    Le feuilleton guinéen ne fait que commencer.

  4. je croyais que la transition n’appartenait qu’aux pays “sauvages” où la loi est dictée par le plus fort. Peut être que la Guinée en fait partie.

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