Le journaliste américain Brent Renaud, âgé de 50 ans, est mort ce dimanche 13 mars à Irpin, dans le nord-ouest de Kiev, où les combats font rage entre forces ukrainiennes et russes.
Visé avec un autre journaliste américain
Selon les premières informations venues d’Ukraine, Brent Renaud a été touché à la mi-journée, alors qu’il circulait en voiture avec un autre journaliste américain et un civil ukrainien. Danylo Shapovalov, un médecin engagé auprès des forces ukrainiennes qui a pris en charge les victimes, a fait savoir à l’AFP que les deux ont été blessés.
Dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, celui qui se présente comme le journaliste blessé explique ce qui s’est passé. Il assure que leur véhicule a été pris pour cible après le passage d’un checkpoint, alors qu’ils allaient filmer des réfugiés tentant de fuir la ville.
Selon lui, Brent Renaud a été touché au cou dans cette attaque, dont les auteurs n’ont pas été identifiés, même si les autorités ukrainiennes ont immédiatement accusé les Russes.
Un ancien du New York Times
Brent Renaud portait sur lui une carte d’accréditation du New York Times. Mais les responsables du média américain ont fait savoir que le journaliste n’avait pas travaillé pour eux depuis plusieurs années et n’était pas en Ukraine pour leur compte.
«Il a contribué au New York Times par le passé (le plus récemment en 2015)», et son accréditation «avait été délivrée pour une mission il y a plusieurs années», a fait savoir le service communication du NYT sur Twitter, faisant part de sa «tristesse» à l’annonce de la mort de ce «talentueux» journaliste.
Un habitué du documentaire
Brent Renaud était un habitué du documentaire. Il travaillait notamment au côté de son frère Craig, avec qui il a remporté plusieurs prix, dont le prestigieux Peabody Award, pour leur documentaire Last Chance High, relatant le quotidien d’un établissement scolaire de Chicago réservé aux jeunes particulièrement en difficultés.
Sur leur site, les frères Renaud se présentent comme «des réalisateurs de documentaires, des producteurs de télévision et des journalistes […] qui vivent et travaillent à New York et à Little Rock, Arkansas». Ils expliquent avoir «passé la dernière décennie à raconter des histoires de vérité humanistes des points chauds du monde», que ce soit durant «les guerres en Irak et en Afghanistan, le tremblement de terre en Haïti, les troubles politiques en Egypte et en Libye, la lutte pour Mossoul, l’extrémisme en Afrique, la violence des cartels au Mexique et la crise des jeunes réfugiés en Amérique centrale».
Outre le New York Times, leurs travaux ont notamment été diffusés sur HBO, NBC, Discovery, PBS ou encore ViceNews.
Brent et son frère sont en outre les créateurs du Little Rock Film Festival et de l’Arkansas Motion Picture Institute.
Par: Cnews.fr
“…Brent Renaud portait sur lui une carte d’accréditation du New York Times. Mais les responsables du média américain ont fait savoir que le journaliste n’avait pas travaillé pour eux depuis plusieurs années et n’était pas en Ukraine pour leur compte…”
Ceci veut tout dire, ce “journaliste mercenaire” était là-bas à son propre compte pour Dieu seul sait pourquoi. Était-ce un espion? Un touriste? Un journaliste? Fan des malheurs et des guerres? C’est lui seul qui le sait, et malheureusement les balles et les obus ne font généralement pas de distinction au moment de l’impact.
Ce “journaliste mercenaire” fait vraissemblablement partie de occidentaux /américains qui ont attisé ce conflit et qui pullulent dans le coin…
Ces ¢𝕀G𝔄ℒ€$_0¢¢𝕀𝓓€ℕT𝔄ℒ€$ feraient mieux de ℜ€T0𝕌ℜℕ€ℜ J0𝕌€ℜ à leurs ¢H𝔄T€𝔄𝕌X de $𝔄𝔹ℒ€ dans leurs
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