Guerre en Ukraine: Macron avec Scholz et Draghi à Kyiv, l’Ukraine vers l’UE, Medvedev tacle les Européens… L’actu de ce 16 juin

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En résumé :
– Le président français Emmanuel Macron a embarqué à bord d’un train spécial en direction de Kyiv, ce jeudi matin.

– Il est accompagné du chancelier allemand Olaf Scholz et du chef du gouvernement italien Mario Draghi, pour une initiative diplomatique commune.

– Les trois hommes ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky pour évoquer, outre le soutien militaire, la demande de l’Ukraine de rejoindre l’Union européenne.

Aider à l’adhésion de l’Ukraine à l’UE, une évidence pour Macron. «Nous n’avons pas le droit, maintenant, après tant de semaines de guerre, de dire aux Ukrainiens : “Revenez plus tard”», a plaidé le président français dans son interview accordée à TF1 depuis Kyiv. Emmanuel Macron a rappelé qu’il était favorable, avec les dirigeants allemand et italien, à «reconnaître (l’Ukraine) comme un candidat à l’adhésion» de l’Union européenne. En revanche, comme il l’a expliqué, ce processus prendra du temps, le pays devant remplir un cahier des charges exigeant pour rejoindre les 27 : «Vous ne serez pas membre de l’Union européenne dès demain. […] Il y a encore beaucoup de chemin à faire, on le sait.»

Macron l’assure : tout va bien dans sa relation avec Zelensky. Tout laissait à penser que la relation entre les deux chefs d’Etat s’était refroidie ces dernières semaines, Kyiv raillant notamment le manque d’actions concrètes de la part du gouvernement français. Pour Emmanuel Macron, il n’en est rien. «Je ne pense pas qu’on puisse dire que nos rapports se soient refroidis», a assuré le locataire de l’Elysée sur TF1, rappelant qu’il a été «le premier dirigeant du monde à recevoir Volodymyr Zelensky» lorsque ce dernier briguait la présidence de son pays. Quant à ses échanges avec Vladimir Poutine, qui n’auraient pas toujours plu en Ukraine, il explique les avoir faits «toujours en transparence» avec le président ukrainien. Il n’exclut d’ailleurs pas de continuer à discuter avec Moscou. En revanche, impossible pour lui de se rendre en Russie tant que «des conditions préalables» n’auront pas été remplies, a-t-il déclaré, sans préciser ce que ces conditions pourraient être.

Pour Emmanuel Macron, c’est aux Ukrainiens de décider des conditions de la fin de la guerre. «Notre devoir c’est aujourd’hui de nous tenir du côté de nos valeurs et du droit international, donc de l’Ukraine», a martelé le président français dans une interview accordée à TF1 depuis Kyiv ce jeudi. Avant de déclarer, en réponse à une question sur l’issue possible du conflit : «Nous n’avons pas à décider les conditions de la fin de cette guerre à la place des Ukrainiens.» Que ce soit par des négociations avec Moscou ou sur le champ de bataille, Kyiv sera donc seul décideur.

Les Etats-Unis et l’Europe appellent la Russie à accepter rapidement l’ouverture des ports ukrainiens. Les Etats-Unis et l’Union européenne ont appelé jeudi la Russie à accepter rapidement une ouverture des ports ukrainiens afin de permettre aux millions de tonnes de céréales qui y sont stockées d’être exportées, permettant d’atténuer la crise alimentaire mondiale. Moscou «devrait agir immédiatement pour ouvrir ces ports et mettre fin à cette guerre», a souligné le ministre américain de l’Agriculture, Tom Vilsack, lors d’une conférence de presse après des discussions à l’ONU. «C’est une chose sérieuse, nous ne devrions pas utiliser la nourriture comme une arme», a-t-il insisté. Emmanuel Macron y est aussi allé de son tweet.

Volodymyr Zelensky s’exprime au salon VivaTech via un hologramme. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est apparu en hologramme, à l’occasion du salon VivaTech des nouvelles technologies et du numérique. L’occassion pour le chef d’État de prendre la parole et d’évoquer le déploiement des différents outils numériques dans le contexte de guerre auquel son pays est confronté depuis février. «Notre objectif est de faire de l’Ukraine le pays numérique le plus libre du monde», a-t-il déclaré, avant de s’adresser aux grands noms de la technologie et aux investisseurs pour les inviter à envoyer des ressources, financières et technologiques, pour rebâtir l’Ukraine.

L’Allemagne promet son soutien militaire à l’Ukraine «aussi longtemps» que nécessaire. Le chancelier allemand Olaf Scholz a promis jeudi, lors d’une visite à Kyiv, d’aider militairement l’Ukraine «aussi longtemps» que le pays en aura besoin. «[…] Nous aidons l’Ukraine avec des livraisons d’armes, nous continuerons à le faire aussi longtemps que l’Ukraine en aura besoin», a assuré le chef de gouvernement lors d’une conférence de presse commune avec les dirigeants ukrainiens, français, italien et roumain.

UE : l’Allemagne espère une «décision positive» sur les candidatures de l’Ukraine et la Moldavie. Olaf Scholz a dit jeudi à Kyiv espérer une «décision positive» de l’Union européenne sur le statut de candidat de l’Ukraine et de la Moldavie. «L’Ukraine fait partie de la famille européenne», a assuré le chancelier allemand lors d’une conférence de presse commune avec les dirigeants ukrainiens, français, italien et roumain, précisant qu’il faudrait «faire tout le nécessaire» pour «trouver l’unanimité» au sein de l’UE pour lancer ces candidatures.

L’Ukraine «prête à travailler» pour devenir «membre de plein droit» de l’UE. L’Ukraine est «prête» à travailler pour devenir «membre de plein droit» de l’Union européenne, a déclaré jeudi le président ukrainien Volodymyr Zelensky, lors d’une conférence de presse à Kyiv aux côtés de ses homologues allemands, français, italien et roumain. «Les Ukrainiens ont déjà mérité le droit de se mettre sur cette voie et d’obtenir le statut de candidat» à une adhésion, a ajouté Zelensky après s’être entretenu avec Scholz, Macron, Draghi et Iohannis. L’Union européenne doit décider la semaine prochaine d’accorder ou non à l’Ukraine ce statut de candidat, première étape d’un processus de négociations qui peut durer des années.

Medvedev s’attaque à Macron, Draghi et Scholz. Dmitry Medvedev, l’ancien président de la fédération de Russie, s’en est pris aux trois leaders européens en visite à Kyiv, sur Twitter. «Les amateurs européens de grenouilles, de saucisses de foie et de macaronis adorent visiter Kiev. Avec une utilité nulle. Ils ont promis l’adhésion à l’UE et de vieux obusiers à l’Ukraine, se sont gavés de horilka [eau-de-vie ukrainienne] et sont rentrés chez eux en train, comme il y a cent ans. Tout va bien. Mais cela ne rapprochera pas l’Ukraine de la paix. L’horloge tourne.»

Message fort en faveur de l’adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne. Lors de leur conférence de presse avec Volodymyr Zelensky ce jeudi à Kyiv, les dirigeants français, allemand, italien et roumain se sont tous dits pour l’octroi «immédiat» à l’Ukraine du statut officiel de candidat à une adhésion à l’Union européenne. «Ce statut sera assorti d’une feuille de route et impliquera aussi que soit prise en compte la situation des Balkans et du voisinage, en particulier de la Moldavie», a précisé Emmanuel Macron au cours de sa prise de parole. «Aujourd’hui, le message le plus important de notre visite est que l’Italie veut l’Ukraine dans l’Union européenne», a insisté le président du Conseil italien Mario Draghi.

La France va livrer «six Caesar additionnels» à l’Ukraine. Ces canons automoteurs sont réputés pour leur précision. «Au-delà des 12 Caesar déjà livrés, j’ai pris la décision de livrer six Caesar additionnels», a annoncé le président français après s’être entretenu avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, avec l’Allemand Olaf Scholz, l’Italien Mario Draghi et le Roumain Klaus Iohannis.

Le voyage en train de nuit de Macron, Scholz et Draghi raconté dans la presse étrangère. Ce jeudi, Emmanuel Macron a emprunté le train pour se rendre à Kyiv, en compagnie du chancelier allemand, Olaf Scholz, et du président du Conseil italien, Mario Draghi. Le tableau de ces trois chefs d’Etat attablés dans le salon boisé d’un wagon orné de rideaux pesants marquera sûrement les mémoires. Libé relate ici le récit de ce voyage pas commun.

Un espion russe empêché d’accéder à la Cour pénale internationale. Les services secrets néerlandais ont annoncé ce jeudi avoir empêché un espion russe d’accéder à la Cour pénale internationale (CPI), qui siège à La Haye, aux Pays-Bas, et qui enquête actuellement sur des crimes de guerre présumés en Ukraine. «L’AIVD (services secrets néerlandais) a empêché un agent du renseignement russe d’accéder en tant que stagiaire à la Cour pénale internationale (CPI)», a déclaré l’agence dans un communiqué, précisant qu’il s’agissait d’un individu qui travaille pour le renseignement militaire russe GRU. Identifié par l’AIVD comme Sergey Vladimirovitch Cherkasov, 36 ans, l’homme utilisait une identité de couverture brésilienne pour voyager du Brésil aux Pays-Bas, ont précisé les services secrets néerlandais. «Pour ces motifs, l’agent du renseignement s’est vu refuser l’entrée aux Pays-Bas en avril» et a été «renvoyé au Brésil par le premier vol», a poursuivi l’AIVD, précisant que la CPI avait été informée de cette affaire.

Volodymyr Zelensky participera au prochain G7. D’après le chancelier allemand, Olaf Scholz, Zelensky a «accepté une invitation» de l’Allemagne pour participer au prochain sommet des grandes puissances. Prévu du 26 au 28 juin 2022, il se déroulera à Krün, en Allemagne et doit réunir les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, la France, l’Allemagne, l’Italie et le Japon.

«La France n’est plus audible en Ukraine et n’est pas entendue en Russie». Alors qu’Emmanuel Macron est à Kyiv, le spécialiste des questions de défense François Heisbourg s’interroge sur «l’attitude générale du Président» quant au conflit ukrainien. Lire notre interview.

Emmanuel Macron rencontre Volodymyr Zelensky au palais Mariinskyi. La question d’une adhésion de l’Ukraine à l’Union européenne devrait être au cœur des discussions. Zelensky martèle que son pays, en défendant «les valeurs» de l’Europe face à l’agression russe, a gagné le droit de rejoindre le bloc européen. La sécurité du palais a été renforcée pour cet entretien tandis que des sirènes d’alerte retentissent fréquemment dans Kyiv.

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3 COMMENTAIRES

  1. @NIVID TULAS

    Pour un président de la fédération de Russie voila une drôle de manière de s’exprimer ..N’oublions pas qu’il s’agit d’une guerre et que celui qui s’exprime soutien l’agression de son pays contre un pays qui ne demande qu’a vivre libre..
    Les propos de MEDVEDEV SONT GROSSIERS et arrogants et touchent les élus de 3 pays démocratiques ..

  2. Comment ce fait-il que le Mali reproduise un article d’un journal français Libération , alors que TV 5 et France 24 sont interdits..
    La réponse est simple le journal français Libération critique le président français..
    La vindicte contre la france et particulièrement contre son président sont toujours d’actualité..
    Belle récompense pour un pays ami qui a empêché l’invasion du Mali et qui a 40 villes jumelées avec des villes maliennes..
    Le Mali pourrait-il dans sa relation avec des pays africains faire part d’UNE TELLE RANCUNE ???

  3. – Les trois hommes GÉNOCIDAIRES ont rencontré le président ukrainien Volodymyr Zelensky GÉNOCIDAIRE pour évoquer, outre le soutien militaire, la demande de l’Ukraine de rejoindre l’Union européenne PEUPLE SUICIDAIRE, TOUS ENSEMBLE Á UN DOIGT DU NÉANT BIOLOGIQUE…

    GÉNIAL, MERCI Á MEDVEDEV :
    «Les amateurs européens de grenouilles, de saucisses de foie et de macaronis adorent visiter Kiev. Avec une utilité nulle. Ils ont promis l’adhésion à l’UE et de vieux obusiers à l’Ukraine, se sont gavés de horilka [eau-de-vie ukrainienne] et sont rentrés chez eux en train, comme il y a cent ans. Tout va bien. Mais cela ne rapprochera pas l’Ukraine de la paix. L’horloge tourne.»

    LES PEUPLES OTANNESQUES, COVIDÉS Á LA PUISSANCE 19, 20, 21 PUIS 22, NOUS FONT PITIÉ

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