Guerre en Libye : Les impérialistes la paieront cher 

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Depuis maintenant sept mois, les pays capitalistes tuent les frères africains de Libye, cassent toutes les infrastructures, les bâtiments publics et privés, affament et assoiffent les enfants et les femmes du peuple laborieux africain de Libye. La seule faute commise par le Guide libyen n’est autre que parce que celui-ci a refusé de livrer les ressources naturelles de son pays aux gouvernements des USA, de la France, de Grande Bretagne et d’Italie
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Comme tout le monde l’a bien compris ici en Afrique, en Europe et en Amérique du Nord et du Sud, le capitalisme s’est construit sur la violation flagrante et continue des droits des peuples à disposer d’eux-mêmes avec du sang humain. C’est la volonté inébranlable des bourgeoisies du bloc capitaliste de pouvoir continuer à se nourrir du sang de leurs peuples et de celui des autres nations démunies.
Nous disons que c’est cette volonté qui explique, si besoin en était, les multiples guerres d’agression dont les gouvernements capitalistes se rendent constamment coupables. Ces forfaitures pour lesquelles ces gouvernements élus dans les pays capitalistes visent tout simplement à empêcher la désagrégation des régimes de terreur capitalistes. Pour survivre, ces régimes n’avaient et n’ont opté que pour une seule et unique solution : exporter leur misère et la guerre chez les autres.

Mais l’histoire retient que si l’Occident n’a jamais gagné de guerre, c’est parce qu’il n’a jamais engagé de guerre juste. L’Irak, comme toutes les guerres capitalistes, fut un échec cuisant. Si en Côte d’Ivoire, la France, aidé par ses collaborateurs américano- britanniques, a vite réussi à déloger Laurent Gbagbo, la campagne en Libye est loin d’être une promenade dans le désert.

Aujourd’hui, les USA, la Grande Bretagne et la France se rendent coupables des plus graves crimes contre l’humanité en Libye, comme ils l’ont d’ailleurs fait ailleurs dans bien d’autres pays. Leur Cour internationale ne peut demander l’arrestation d’un Obama ou d’un Sarkozy. Mais peut exiger que Kadhafi soit traduit devant ses services.

Les capitalistes doivent se rendre à l’évidence que le pétrole libyen est amer et pour se l’approprier il va falloir payer cher, très cher. Certainement, l’Union africaine (UA) doit agir dans la logique des Occidentaux. Notamment, les gouvernements des pays limitrophes ne doivent pas hésiter à engager la guerre contre l’Occident. Ils en ont les moyens parce qu’ils ont le soutien de tous les peuples du monde.

Les capitalistes ne peuvent pas gagner de guerre chez nous parce que tous les peules, ici comme ailleurs, soutiennent cette cause juste du peuple libyen. Nos gouvernements doivent se rendre à l’évidence que la France, les Etats-Unis d’Amérique, l’Angleterre n’ont que faire de la liberté, de la fraternité, de la démocratie. Ils ne cherchent (ces pays de l’axe du Mal) que des intérêts sordides, égoïstes.

Dès lors qu’ils ont foulé au pied toutes les propositions de nos chefs d’Etat au sein de l’UA à propos de la Libye, il n’y a plus rien à chercher avec eux. Comme aimait le dire Vladimir Illich Oulianov Lénine : «L’impérialisme est un tigre en papier». Ces pays de l’axe du Mal luttent contre nos intérêts fondamentaux. Nous n’avons d’autres solutions que la réplique.
Nos dirigeants doivent tirer toutes les conséquences de cette agression américano- franco- britannique contre nos frères libyens. Ils doivent cesser de croiser les bras afin d’agir. Cela est d’autant urgent que feu Modibo Keïta, l’ancien président du Mali, disait aux consciences nationales que : «Lorsque les vrais propriétaires deviennent des spectateurs, c’est le festival des brigands».
Les gouvernements français, britannique et américain, avec à leur rescousse ceux d’Italie, sont des brigands. Mais ils se rendront à l’évidence que les Africains les ont étudiés et compris qu’ils ne serviront pas  nos intérêts.

Le peuple laborieux de Cuba doit venir à la rescousse du peuple libyen attaqué par les armées du cynique Occident capitaliste. C’est vraiment cela, la solidarité révolutionnaire. Nos chefs d’Etat doivent à présent rappeler tous nos diplomates en poste dans ces pays de l’axe du Mal et renvoyer tous les leurs de chez nous.
Nous sommes chez nous.
Nous allons vaincre les traites de la Libye et leurs consciences d’Occident capitaliste.
Fode KEITA

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