A l’initiative du Pnud, des gouvernants et leaders africains sont réunis à Ouagadougou au Burkina Faso, pour le 7e Forum africain de la gouvernance en Afrique.rn
C’est en 1997 que le Forum africain sur la gouvernance a été lancé par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), dans le cadre de l’initiative spéciale du système des Nations unies pour l’Afrique. Ce forum a pour but de réunir les leaders africains, le secteur privé et la société civile pour « un partage d’expériences » à travers la réalisation d’un consensus autour du renforcement des capacités et l’amélioration de la coordination et de la mobilisation des ressources au niveau national.
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En 2006 a eu lieu à Kigali, au Rwanda, le 6e Forum avec pour thème, « les défis et opportunités de l’application du mécanisme africain d’évaluation par les pairs ». Selon le ministre burkinabé de la Fonction publique et de la Réforme de l’Etat, Seydou Bouda, « le forum de Kigali a révélé l’insuffisance des capacités comme étant le principal obstacle aux efforts de développement et de démocratisation en Afrique ».
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La rencontre de Ouagadougou doit aboutir à des solutions pour combler ces lacunes. Lors des trois jours de travaux à Ouaga, les participants (plus de 300) venant des 5 régions d’Afrique, du système des Nations unies et des organisations internationales se pencheront sur plusieurs préoccupations de l’heure.
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Il s’agit, entre autres, de la définition du rôle de l’Etat et les problèmes de développement en Afrique, le renforcement des capacités institutionnelles et humaines pour le bon fonctionnement du secteur, la légitimité de l’Etat et des dirigeants, l’amélioration de la façon dont l’Etat s’acquitte de ses obligations au moyen de la décentralisation, de la gouvernance. Le rôle des acteurs non étatiques, la mondialisation et les compétences de l’Etat ainsi que le genre et le renforcement des capacités en Afrique seront également au cœur de la réflexion.
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« Nous devons, ici, faire le bilan des données d’expériences et d’enseignements tirés des efforts déployés pour relever les défis en matière de capacité en Afrique, débattre de la signification et de la définition de la notion d’Etat capable en tenant compte du contexte africain. Nous devons aussi réfléchir aux problèmes et opportunités actuels en matière de renforcement des capacités », a dit le ministre burkinabé.
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La cérémonie d’ouverture, qui a eu lieu à Ouaga 2000, était placée sous la présidence du président du Faso, Blaise Compaoré. Avant lui, plusieurs interventions ont été enregistrées comme celle du directeur pour l’Afrique du Pnud, Gilbert F. Houngbo. « Malgré tous les développements positifs qui s’inscrivent à son actif, l’Afrique reste confrontée à d’énormes défis… Bâtir un Etat capable n’est pas synonyme d’un Etat tentaculaire, encore moins d’un Etat interventionniste se substituant au secteur privé, à la société civile », a-t-il dit.
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Pour sa part, Blaise Compaoré dira qu’il faut quatre choses pour développer l’Afrique : « libérer les initiatives créatrices, lutter contre le Sida, la tuberculose et le paludisme ; l’aide accrue des partenaires au développement et assurer l’intégration des économies ». Quatre préalables dont la réalisation dépend en partie du courage politique de sa clairvoyance et de celle de ses pairs.
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Alexis Kalambry
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(envoyé spécial) 26 oct 2007
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