Le président du Nigeria, Goodluck Jonathan, était de passage à Abidjan hier, mercredi 9 mai. Brève escale de moins d’une heure au cours de laquelle il s’est entretenu avec son homologue ivoirien sur les dossiers bissau guinéen et malien. Du huis clos qui a duré près de 35mn, l’on retiendra que la Communauté économique de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) va dépêcher une délégation en Guinée Bissau d’ici vendredi afin de booster le retour à l’ordre constitutionnel.
Au dire du président nigérian et président du groupe de contact en charge du dossier bissau-guinéen, la Cedeao tient au retour à l’ordre constitutionnel dans ce pays. Aussi envisage-t-elle d’y dépêcher une délégation au plus tard ce vendredi. La délégation sera composée, entre autres, du ministre ivoirien délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, de l’ambassadeur du Nigeria en Côte d’Ivoire. La Cedeao n’écarte pas non plus l’envoi de soldats de l’Ecomog si nécessaire.
Vêtu de son traditionnel ensemble, panama vissé sur la tête, Godluck Jonathan a foulé le sol ivoirien autour de 10h, sous une fine pluie. Au bas de l’échelle de coupée, l’attendait Alassane Ouattara, qui tenait lui-même un parapluie pour se protéger des gouttes qui tombaient. Dix minutes plus tard, les deux chefs de l’Etat s’enfermaient dans le pavillon d’honneur. Pendant ce temps, les membres du gouvernement ayant effectué le déplacement attendaient dans le hall.
Quand les deux hommes ressortent plus de 30mn plus tard, c’est pour faire le point de leur entretien à la presse. Le président nigérian a dit être en partance pour Addis-Abeba en Ethiopie où se tient le forum économique mondial organisé par l’Union africaine. Il était 11h quand il a quitté l’aéroport.
A.N – Publié le jeudi 10 mai 2012 | L’Inter (via abidjan.net)
Vous les journalistes, vous ne fournissez aucun effort pour les investigations ; vous copiez collez seulement les articles de AFP et Reuter. La rencontre Goodluck et Outtara tournait sur la Guinée Bissau. Le Nigeria tout comme Ouattara ne veulent pas voir en Afrique de l’ouest une ingérence de l’Angola qui est loin de la CEDEAO. Le Nigeria qui veut être un leader africain ne veut pas voir l’Angola pousser des ailes car cela compliquerait la tâche car le Nigeria a déjà un autre conquérant pour le lesdership africain: l’Afrique du Sud. La Côte d’ivoire ne veut pas voir les angolais chez nous – Alassane n’a pas oublié que pendant tout son règne, Gbagbo était soutenu par des mercenaires angolais. Enfin, les leaders de l’afrique de l’ouest (Cote d’ivoire et Nigeria) ont déjà partagé l’afrique de l’ouest entre francophone et anglophone. Or, il se trouve que la Guinée Bissau se trouve économiquement dans cette sphère francophone et c’est pourquoi la Côte d’ivoire pense que “la guinée bisau est sur le plan souveraineté ouest africain avant d’être avant d’être luxophone sur le plan linguistique. Comme information complémentaire, il y a une forte montée de citoyens bisao-guinées vers une adhésion au franc CFA, à la langue française comme langue officielle, etc.Vous voyez tous les enjeux maintenant. Ce sont ces types d’info qu’un journaliste doit chercher et analyser.
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