Ghazouani cherche à être réélu en Mauritanie à l’aube d’un boom énergétique et minier

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NOUAKCHOTT, 27 juin (Reuters) – Le président mauritanien Mohamed Ould Ghazouani a promis d’accélérer les investissements pour stimuler un boom énergétique et minier alors qu’il affronte six challengers lors de l’élection présidentielle du 29 juin.

Des investissements accrus dans l’énergie et les mines pourraient stimuler l’économie mauritanienne et consolider l’emprise de l’ancien chef de l’armée de 67 ans à la tête du futur producteur de gaz.

Largement pressenti pour gagner en raison de la domination du parti au pouvoir dans la nation désertique d’Afrique de l’Ouest, Ghazouani fait face à un adversaire qui comprend l’activiste anti-esclavagiste Biram Dah Abeid, arrivé deuxième aux élections de 2019 avec plus de 18 % des voix.

Le producteur de minerai de fer, d’or et de cuivre est en passe de devenir un producteur de gaz d’ici la fin de l’année avec le démarrage de la production chez BP (BP.L), ouvre un nouvel onglet-exploité le projet gazier offshore Greater Tortue Ahmeyin (GTA) qui s’étend sur la Mauritanie et le Sénégal.

La Mauritanie, qui détient une participation de 7 % dans le projet GTA, est également en train de trouver des développeurs pour son champ gazier offshore de BirAllah, estimé à près de 60 000 milliards de pieds cubes de gaz.

Ghazouani a promis une centrale électrique au gaz dans la RGT, tout en investissant dans les énergies renouvelables et en développant l’exploitation de l’or, de l’uranium et du minerai de fer s’il est réélu.

Parmi les autres candidats à l’élection figurent l’avocat Id Mohameden M’Bareck, l’économiste Mohamed Lemine El Mourtaji El Wafi, le neurochirurgien Otouma Soumaré et Hamadi Sidi El Mokhtar du parti Tewassoul.

Malgré ses perspectives de croissance, la Mauritanie, quatre fois plus grande que le Royaume-Uni et abritant moins de 5 millions d’habitants, souffre d’une pauvreté généralisée et fait face à un afflux de dizaines de milliers de personnes en provenance du Mali voisin.

En tant que route de transit pour les migrants se dirigeant vers l’Europe, l’UE a promis davantage de fonds pour aider la Mauritanie à freiner la migration irrégulière.
Abeid défie Ghazouani sur son bilan en matière de droits humains et la marginalisation de la population noire africaine de Mauritanie.

Bien que l’esclavage ait été aboli en 1981 et criminalisé en 2007, des formes d’esclavage persistent dans certaines régions du pays, selon un rapport de l’ONU de 2023.

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