Bruits de bottes à Banjul. Une frange d’officiers et de soldats ont tenté de renverser le régime du président
Reuters/Lucas Jackson
absent présentement du pays. Les forces loyalistes ont repoussé les mutins à l’issue d’échanges de tirs pendant plusieurs heures. Le palais State House est quadrillé ce mardi par la garde République restée fidèle à l’homme fort de Banjul
Des soldats et officiers de l’armée ont tenté d’accéder le palais présidentiel de Banjul à l’absence du chef de l’état, Yaya Jammeh. L’homme fort du pays est en visite actuellement à l’étranger à la tête d’une délégation de représentants du gouvernement. Profitant de son absence et certzins de ses apparatchiks, une mutinerie a été déclenchée entre les forces loyalistes restées fidèles au président Yaya Jammeh et les putschistes. Des coups de feu ont éclaté aux environs de L’indépendance Driver ( quartier présidentiel ). Selon des sources concordantes, la situation a été vite maîtrisée par la garde républicaine et des troupes loyalistes venues en renfort. Mais c’est surtout le corps délite commando, qui a renversé la situation, informé des agissements d’une frange d’officiers quelques semaines avant l’éclatement de la mutinerie, bien planifiée. Selon des témoins sur place, la GRTS ( Radio et Télévision publique ) n’émet plus et un clame plat règne ce mardi matin dans les rues de Banjul. Le gouvernement n’a émis aucun communiqué infirmant ou confirmant cette tentative de coup d’état.
Des sources militaires évoquent le nom de Lamine Sanneh, qui serait le cerveau de cette opération et qui aurait trouvé la mort – visant à renverser le régime autoritaire de Yaya Jammeh.
Nous y reviendrons
PAR ISMAEL AIDARA, RÉDACTEUR EN CHEF
Les Afriques
