Le nouveau président Adama Barrow a regagné hier après-midi son pays en provenance du Sénégal, cinq jours après le départ en exil de son prédécesseur Yahya Jammeh désormais en Guinée équatoriale, marquant ainsi l’épilogue d’une crise à rebondissements. Adama Barrow accueilli par des milliers de Gambiens et qui a promis de se mettre rapidement au travail.
Après l’euphorie, après cette nuit de fête, Adama Barrrow n’a pas beaucoup de temps. Après six semaines de crise, il faut relancer le pays. Priorité pour le chef de l’Etat : mettre en place son gouvernement. Il est quasiment prêt, indiquait il y a deux jours le porte-parole de la coalition Khalifa Salla.
L’idée est d’associer acteurs politiques et technocrates. Ce gouvernement va devoir auditer tous les ministères, savoir dans quel état sont les caisses du pays. Le système Jammeh était très opaque, la nouvelle administration gambienne va devoir le décortiquer.
Autre priorité annoncée en début de semaine : libérer tous les détenus qui ont été emprisonnés sans jugement, libérer aussi tous les détenus politiques.
La démocratie, souhait des Gambiens
Au niveau sécurité, Adama Barrow va devoir prendre le contrôle de l’armée, en faire une armée républicaine. Alors qu’elle a été durant vingt-deux ans au service d’un seul homme, Yahya Jammeh.
Les Gambiens veulent la démocratie. Le chef de l’Etat revendique une nouvelle Gambie, plus libre, plus juste. Adama Barrow doit désormais tenir son pays, éviter les fractures au sein de la population, transformer concrètement ses promesses de campagne en actes concrets.
Attention! Attention! Attention! Adama Barrow, votre réaction était à la base du refus de Yayah Jammey, j’espère que vous tirerez les leçons de cette situation que vous aviez créée dans votre pays. Heureusement qu’il s’agit d’un petit pays sinon vous alliez mettre à mort plusieurs de vos compatriotes au cours de cette crise. Jammey est un écervelé qui pouvait déclencher cette affrontement.
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