Les représentations d’Amnesty International mutualisent leurs efforts pour améliorer la protection des droits humains du peuple gambien. La question était au centre d’une rencontre entre la presse et AI-Mali.
“Nous allons mettre l’accent sur les arrestations arbitraires, disparitions forcées et les actes de torture dont sont victimes les leaders d’opinion. Objectif : d’ici avril 2015, les Nations unies, la Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples (CADHP) et ses partenaires appellent les autorités gambiennes à abroger les dispositions législatives utilisées et assurer la protection des acteurs de droit de l’Homme”, a fait savoir le directeur d’Amnesty Mali, Salioum Traoré.
Le coordonnateur de campagne AI-Mali, Salif Fofana a fait remarquer que cela fait exactement 20 ans que la peur règne en Gambie, pays où la liste les victimes de violation des droits humains n’en finit pas de s’allonger. “Les autorités gambiennes ferment régulièrement les médias aux opposants pour leurs prises de position vis-à-vis des décisions politiques sans l’avis des autorités judiciaires”.
Et de poursuivre : “L’indépendance de la justice est loin d’être une réalité. Conformément à l’article 19 Afrique de l’Ouest et la Raddho, Amnesty International demande aux autorités gambiennes de mettre en œuvre dans les meilleurs délais les résolutions 134 et 145 de la Commission africaine des droits de l’homme et des peuples, qui ont trait à la liberté d’expression”, a déclaré Salif Fofana.
Bréhima Sogoba