C’est sur la chaîne de télévision nationale NTA que le député Emmanuel Yisa Orker-Jev a donné l’information. Président du comité de la règlementation et du commerce à la Chambre des représentants, il a indiqué que les députés discuteront de la possibilité d’accorder à Jammeh « l’asile dans le cadre du processus de réconciliation de la crise actuelle en Gambie ». Cela dit, il y a lieu de préciser que la motion, si elle est adoptée, n’engage cependant pas le gouvernement.
Retour sur les faits de la crise gambienne
Cette démarche s’inscrit dans une logique d’apaisement découlant de la crise qui couve actuellement en Gambie. Retour sur les faits : le président Yahya Jammeh a perdu les élections du 1er décembre face au candidat de l’opposition Adama Barrow, mais après avoir dans un premier temps accepté les résultats, il s’est finalement rétracté. Il veut contester les résultats devant les tribunaux et a prévenu qu’il ne quitterait pas le pouvoir avant que sa plainte ne soit entendue par la Cour suprême. Une position qui laisse présager une longue impasse politique, la Cour suprême étant dans l’impossibilité de statuer avant plusieurs mois, faute de juges.
Forte implication nigériane
Les députés nigérians s’interrogeront donc notamment sur le fait de savoir si l’asile pour Jammeh permettrait à Barrow « de prendre le pouvoir, comme la majorité des Gambiens le souhaiteraient », selon M. Orker-Jev. Cela intervient alors que le président nigérian Muhammadu Buhari doit mener vendredi une délégation de dirigeants de l’Afrique de l’Ouest à Banjul pour tenter de trouver une solution à cette crise. Lundi, le ministre nigérian des Affaires étrangères Geoffrey Onyeama avait déclaré que le recours à la force pourrait être envisagé en dernier recours pour permettre un transfert du pouvoir, précisant cependant : « La violence doit être évitée, mais rien n’est exclu. » En guise de rappel, il est nécessaire d’indiquer que le Nigeria a déjà accordé par le passé l’asile à un certain nombre de dirigeants africains, dont l’ancien chef de guerre et ex-président du Liberia, Charles Taylor.
Publié le 12/01/2017 à 13:08 | Le Point Afrique
Non je sais que Ayay Djammeh est le fils digne de ses ascendants et d’Afrique, il n’acceptera jamais l’asil, il n’est pas comme ces fils in bé cils batards ATTdu Mali, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Issa Nabré du Tchad, vive Ayay Djammeh, abas la CE
L’asile politique n’est pas propre a un noble. Faisons le tour de l’Afrique de l’Ouest: Hissein Habre s’est exile a Dakar (Sénégal ), plus de 20 ans après il a été livré à la justice. Charles TAYLOR au Nigeria la suite est connue. ATT à Dakar et Blaises COMPAORE a Abidjan (Cote d’Ivoire). En vérifiant l’origine de chacun d’eux ils sont issus de la basse classe. Au Mali à la chute du President Moussa TRAORÉ en Mars 1991, ses tombeurs dont ATT lui avait promu l’asile dans un pays ami, il a refusé, qu’il préfère mourrir que l’histoire retient qu’il fui. C’est une question de noblesse mais surtout de bravoure . Thomas SANKARA savait qu’il allait mourrir , mais il a dit a certains ministres présents dans la salle de réunion de se coucher par terre , que c’est lui qui est visé .
FAKE NEWS
Comments are closed.