Gabon: derrière l’économie, les défis politiques d’Ali Bongo

1
Le président Ali Bongo Ondimba a prêté serment mardi 27 septembre 2016 à Libreville, au Gabon, pour un deuxième mandat. © STEVE JORDAN / AFP

Le président du Gabon, Ali Bongo, a prêté serment mardi 27 septembre 2016 pour son deuxième mandat de sept ans. La cérémonie d’investiture a eu lieu au Palais du bord de mer, en présence de quatre chefs d’Etat et de plusieurs premiers ministres africains. La France, l’Union européenne et les Etats-Unis étaient représentés par leur ambassadeur. Dans son discours, Ali Bongo a renouvelé l’offre d’un dialogue politique. Quels sont ses défis ?

Le président Ali Bongo entame son deuxième septennat dans un contexte délicat. Même si la proclamation des résultats définitifs n’a donné lieu à aucune violence, la crise post-électorale n’est pas encore terminée. Et Jean Ping estime toujours qu’il est le président élu, même si l’opposition paraît quelque peu désemparée.

Selon plusieurs observateurs de la vie politique gabonaise, le président Ali Bongo semble isolé sur la scène internationale. Seulement quatre chefs d’Etat ont fait le déplacement ce mardi 27 septembre, aucun de la sous-région. La France et l’Union européenne ont simplement pris acte de sa réélection.

« Un gouvernement d’ouverture est exclu »

Au-delà des questions économiques, l’autre grand défi pour le chef de l’Etat est donc politique. Il faudra aussi reconstruire son parti, le PDG. D’importants ténors ont rejoint le camp de Jean Ping. Dans ces conditions, quelle sera la marge de manœuvre d’Ali Bongo pour diriger un pays profondément divisé ? Sera-t-il en mesure d’ouvrir son gouvernement, comme il le souhaite ? Parviendra-t-il à séduire quelques leaders de l’opposition ?

Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, le porte-parole de Jean Ping, a réaffirmé mardi la mobilisation de l’opposition contre ce qu’il qualifie de coup d’Etat électoral. « Toute participation à un quelconque gouvernement d’ouverture est exclue. En tout cas, de la part de Jean Ping, c’est clair. Il y a eu une prestation de serment en catimini. Il y a un appel au dialogue parce qu’en réalité on n’a aucune légitimité politique », a-t-il déclaré.

…..lire la suite sur rfi.fr

Commentaires via Facebook :

1 commentaire

  1. Jean ping arrêté de nous créer des faux problème, si ça va pas au Gabon on peux t imposer au Vietnam, alors perd pas tes énergies en Afrique.tu as la chance d être binationaux.,alors demenage vite au Vietnam.

Comments are closed.