Gabon: pour le camp Bongo, le recours de l’opposition est «incomplet»

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Le président gabonais, Ali Bongo, le 1er septembre 2016. © AFP

Au Gabon, le camp d’Ali Bongo contrattaque : le président du comité juridique de campagne du candidat Ali Bongo, Ali Akbar Onanga Y’ Obegue, affirme avoir déposé ce mercredi devant la Cour constitutionnelle sa réponse au recours de Jean Ping. L’opposant demande un recomptage des voix pour la province du Haut-Ogooué où Ali Bongo a réalisé un score de 95 % des voix avec un taux de participation de près de 100 %.

Dans son mémo de réponses, le pouvoir fait remarquer à la Cour que le dossier de l’opposition est incomplet. Il y a seulement 174 procès-verbaux sur les 297 bureaux de vote dans le Haut-Ogooué. Certains de ces PV sont illisibles, on a des doutes sur leur authenticité, souligne Ali Akbar Onanga Y’ Obegue, le président du comité juridique du candidat Ali Bongo.

Sur le principe, ajoute le juriste, le pouvoir ne s’oppose pas à un recomptage, mais seulement sur la base des PV de la Commission électorale nationale autonome et permanent (Cénap). Pas question non plus d’accepter la présence des représentants des candidats et d’experts internationaux, c’est contraire à la loi.

Le taux de participation remis en cause par l’opposition

D’autre part, le camp d’Ali Bongo relève des cas de fraudes dans plusieurs localités du pays. Mais avant tout cela, insiste Ali Akbar Onanga Y’ Obegue, « nous faisons remarquer qu’en se proclamant président élu, Jean Ping a violé l’article 3 de la Constitution qui interdit à quiconque de s’attribuer l’exercice de la souveraineté nationale. Il doit donc être sanctionné. Sa demande doit être jugée irrecevable. »

« En quoi se proclamer vainqueur d’une élection constitue-t-il un exercice de souveraineté ? », répond Jean Gaspard Ntoutoume Ayi, porte-parole de Jean Ping. « Avec nos 174 procès-verbaux, nous pouvons déjà prouver qu’il y a eu 11 000 abstentions sur 44 000 électeurs. On est loin d’un taux de participation de près de 100 %. Nous appelons la Cour au sens des responsabilités. »

■ Les militants pro-Bongo se font entendre

Plusieurs centaines de militants pro Ali Bongo se sont rassemblés mercredi dans l’après-midi dans le quartier d’Akébé, un quartier populaire de Libreville. Une marche qui s’est déroulée sans heurts avec un message à l’adresse des partisans de Jean Ping.

Sur les visages, la détermination, l’inquiétude aussi : « Moi, je suis là avec mes frères et sœurs parce que nous soutenons Ali Bongo Ondimba. C’est notre président. Malheureusement, on se fait attaquer par des gens de Monsieur Ping. On est obligés de cacher nos gadgets. Mais Ping et ses personnes avec leurs vêtements de campagne, ils ne sont pas attaqués. S’il s’agit de casser de gauche à droite, ce n’est pas ça la solution ». Et Steeve montre son tee-shirt aux couleurs d’Ali Bongo qu’il préfère cacher sous sa chemise.

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2 COMMENTAIRES

  1. Trop bon, trop con! Voilà comment on doit répondre au candidat Jean Ping. Un Chinois, un vulgaire immigré,à la famille duquel, le Gabon a eu la magnanimité d’accorder la nationalité, qui vient contester celle de ses généreux logeurs, qui ont accueillis sa famille, les loger. Cette attitude est un blasphème et une ingratitude de sa part, à l’endroit de ses généreux bienfaiteurs. Ping doit avoir la reconnaissance du ventre et s’excuser devant la mémoire du défunt Président Bongo, par la grâce duquel il est aujourd’hui Gabonais. Il semble avoir oublié son attitude trouble dans la crise ouverte entre Gbagbo et Ouattara en Côte d’Ivoire lors des élections qui ont portées Ouattara au pouvoir. Ping avait opposé un niet catégorique au recomptage des voix, qu’il trouvait être sources de division et de haine, pouvant déstabiliser durablement la Côte d’Ivoire. Et, ironie du sort, c’est le même Ping qui aujourd’hui, réclame le comptage des voix au Gabon. Ping a la mémoire courte. Qu’il ne vienne pas faire chier le monde, avec ses menaces à la con, et ces incitations à la violence qui, dans d’autres pays auraient conduit à son arrestation immédiate et son emprisonnement pour longtemps. Qu’il s’estime encore heureux d’être en liberté jusqu’à ce jour. Ce ne sont pas des fumiers comme Pierre Péant, qui cherchent à manger avec Ping, et tous ceux qui sont contre Bongo qui démontrer que Ali Bongo n’est pas Gabonais. Que Ping aille se présenter à une élection chez lui en Chine, le Gabon le soutiendra pour services rendus.

  2. Jean Ping doit avoir un respect pour la memoire de son beau pere le defunt Oumar Bongo!!!! IL DOIT METTRE FIN A’ SA REQUETE!!!

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