Gabon: 2 Danois blessés au cri d'”Allah Akbar” à Libreville

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Vue aérienne de Libreville en date du 13 janvier 2017 / © AFP/Archives / Justin TALLIS
Deux ressortissants danois ont été blessés, dont l’un gravement, samedi à Libreville dans une attaque au couteau perpétrée par un Nigérien disant agir “en représailles à la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale d’Israël”, une attaque inédite dans ce petit pays d’Afrique centrale.

Les deux hommes, en reportage au Gabon pour la chaîne National Geographic, ont été poignardés alors qu’ils faisaient des achats au “village artisanal”, un lieu habituellement fréquenté par les touristes, a annoncé le ministre de la Défense à la télévision nationale, Etienne Massard.

“Selon les premiers témoignages recueillis sur place, l’auteur de l’agression, un Nigérien de 53 ans, aurait commis son acte en criant Allah Akbar (Dieu est le plus grand). Il a été interpellé sur le champ”, a expliqué M. Massard.

“Résidant habituellement au Gabon depuis 19 ans”, l’assaillant, “dans ses premières déclarations, a dit avoir agi en représailles aux attaques des Etats-Unis contre les musulmans et à la reconnaissance américaine de Jérusalem comme capitale de l’Etat d’Israël”.

Les deux victimes ont été hospitalisées dans une clinique de Libreville et l’un d’eux est dans un état grave et en soins intensifs, a précisé à l’AFP le porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication, Alain-Claude Bilie-By-Nze.

“Il y aura des suites très rapidement. Nos services sont mobilisés”, a-t-il assuré.

“Au regard de la gravité des faits une enquête judiciaire a été immédiatement ouverte sous la direction du parquet de Libreville” pour savoir si cette attaque “relève d’un acte isolé ou concerté”, a ajouté le ministre de la Défense, qui a appelé “les populations à rester prudentes et à éviter les amalgames”.

– “Lâche et ignoble’ –

“Face à cet acte lâche, abominable et ignoble, le gouvernement tient à assurer les populations que le Gabon ne saurait être le théâtre d’agissements contraires à notre mode de vivre-ensemble et attentatoire à la paix sociale”, a ajouté M. Massard.

“Tout sera mis en oeuvre pour que l’auteur et ses éventuels complices soient sanctionnés avec la dernière vigueur qu’autorise la loi”, a-t-il conclu.

En début de soirée, quelques heures après les faits, le “village artisanal” était fermé dans un centre ville calme comme à l’ordinaire. L’endroit accueille quotidiennement des dizaines d’Occidentaux, pour la plupart des touristes de passage au Gabon. On y trouve souvenirs africains, statuettes, objets divers et autres colifichets, dans des échoppes tenues essentiellement par des ressortissants d’Afrique de l’Ouest.

Petit pays francophone d’Afrique centrale avec une population d’environ 1,8 million d’habitants, le Gabon n’avait encore jamais connu ce genre d’attaque jihadiste dirigée contre des Occidentaux, nombreux à vivre sur place.

Les derniers attentats du genre avaient eu lieu en Côte d’Ivoire ou au Burkina Faso, en Afrique de l’Ouest. Au Cameroun voisin du Gabon, des attaques des islamistes de Boko Haram sont restées cantonnées à l’extrême nord frontalier du Nigeria.

Au Gabon, ancienne colonie française, les Français, près de 10.000, constituent l’essentiel de la communauté expatriée occidentale. Ils fréquentent avec les Gabonais de la classe moyenne et aisés supermarchés, restaurants et discothèques dans de nombreux quartiers animés de la capitale Libreville, où l’insécurité est faible.

De nombreux migrants originaires des pays voisins ou d’Afrique de l’Ouest vivent au Gabon, pays pétrolier relativement prospère dont les richesses attirent dans la région. Beaucoup de ces migrants sont de confession musulmane: Nigérians, Maliens, Sénégalais, Guinéens ou encore Mauritaniens…. ils vivent souvent au quotidien de petits boulots, comme main d’oeuvre peu qualifiée, chauffeurs de taxis et boutiquiers dans les quartiers.

La coexistence avec les Gabonais se passe au quotidien relativement bien mais la présence de ces nombreux migrants suscite parfois l’hostilité alors que la question migratoire reste très sensible politiquement et que de nombreux clandestins sont installés dans le pays.

(©AFP / 16 décembre 2017 22h42)

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4 COMMENTAIRES

  1. 👦😂😂LE NIGERIEN EST IL UN COUSIN TOUREH OU UN MAIGA? EN TOUT CAS, L ISLAM CA REND FOU INCURABLE,? TOUREH KE MAIGA KE AW TE BO A LA!?….NON, JE SAIS VOUS EXPLOITEZ LA CHOSE😂😂👦

  2. Un agissement barbare, irreflechit et idiot, voici que le marche risque d’etre ferme pour des jours alors que nos parents commenrcants on besoin d’argent pour nourrir nos familles a Libreville et celles qui sont restees au Mali, au Ghana, au Niger, au Senegal, en Guinee, au Nigeria et en Mauritanie. Celui qui n’est pas content avec Trump doit aller regler son compte avec Trump mais pas des paisibles visiteurs Danois de grace.

    • 👦L ISLAM EST UNE FOLIE CHEZ LES NEGRES TOUT JUSTE PARCE QUE LEUR PSYCHIC EN SOUFFRE DEPUIS DES SIECLES QU ILS NE PEUVENT S ARRACHER DES FABLES ARABO EBRAIC ABRAHAMIQUES, RECOMPENSER DE PARADES ET METTRE EN FER LES AUTRES, EUX MEMES MALHONNETES HYPOCRITES SANS MORAL!!!👦

      👦TOUTES LES RELIGIONS ABRAHAMIQUES ONT COMMI DES CRIMES CONTRE L
      HUMANITE TOUTE ENTIERE SUR TOUS LES CONTINENTS ET CA CONTINUE 👦

      • Après l’arabisation de l’Afrique, l’arabisation de l’Europe!

        https://actu.orange.fr/france/les-responsables-musulmans-affichent-leur-unite-avant-la-modification-de-la-loi-de-1905-CNT000001aSxQV.html

        Les responsables du culte musulman (CFCM) ont affiché dimanche leur “unité” et leur légitimité, au moment où le gouvernement entend modifier la loi de 1905 pour l’adapter “au monde de 2018”.

        Réunies en “congrès” dimanche à Paris, les grandes fédérations de mosquées du Conseil français du culte musulman (CFCM) ont ainsi signé une “résolution” mettant en avant leur “attachement à l’unité des musulmans de France”.

        “Autour du CFCM, institution représentative du culte musulman en France”, les fédérations de mosquées “s’accordent à renforcer leurs liens” pour organiser le culte, disent-elles.

        Objectif: assurer de leur “unité” et de leur “indépendance” vis-à-vis de l’étranger ou vis-à-vis de l’Etat, en matière d’organisation du culte.

        Ahmet Ogras, le président du CFCM a aussi défendu la légitimité et le bilan d’une instance née en 2003, “perfectible”, mais qui est devenue, selon lui “un acteur expert, dont la voix est espérée et parfois réclamée”.

        Un rappel important au moment où le ministre de l’Intérieur a entamé des consultations avec les différents responsables de tous les cultes sur la loi de séparation des Eglises et de l’Etat.

        Cette structure est certes une instance élue, mais sa capacité à représenter la deuxième religion de France (près de 6 millions de fidèles, 2.500 lieux de culte) est souvent contestée.

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