SECURITE Le président américain s’est dit favorable à des réformes « de bon sens » sur la vérification des antécédents.
Les républicains et les démocrates vont-ils parvenir à un compromis au Sénat ? Pressé d’agir après de nouvelles fusillades meurtrières, Donald Trump s’est dit vendredi favorable à des réformes de « bon sens » sur les ventes d’armes, tout en apportant un soutien sans réserve au puissant lobby NRA qui fait douter de ses intentions.
President Trump: "I don't care politically. I don't want to have crazy people having guns." pic.twitter.com/SGK0i4LnSg
— Trump War Room (@TrumpWarRoom) August 9, 2019
Six jours après les tueries à El Paso et Dayto
n, où des jeunes hommes armés de fusils d’assaut ont abattu 31 personnes, le président américain l’a répété : « Je ne veux pas que les fous aient des armes. » Il a assuré avoir parlé au patron des républicains au Sénat, Mitch McConnell, ainsi qu’aux démocrates. Selon lui, « tout le monde est partant » pour des mesures « intelligentes » sur la vérification des antécédents, les « background checks ».
Même refrain qu’après Parkland
Le président américain avait tenu le même discours après la tuerie de Parkland, en Floride, et rien n’avait changé sur les background checks – la seule mesure significative de ces deux dernières années a été l’interdiction des « bump stocks », un mécanisme permettant de transformer un fusil en une arme automatique, comme lors la fusillade de Las Vegas. Mais selon le président américain, « les temps sont différents ». Il estime avoir « plus d’influence » aujourd’hui sur les sénateurs républicains.
Pourquoi les républicains bloquent toute réforme sur les armes? La réponse en deux cartes de 2016: sur les foyers possédant une arme, 49 Etats sur 50 ont voté pour Trump; dans ceux sans armes, 48 sur 50 pour Clinton (et environ 42% des foyers US possède une arme). CQFD. pic.twitter.com/OTf8CnsZvL
— Philippe Berry (@ptiberry) August 7, 2019
La frilosité du parti conservateur est avant tout politique : en 2016, parmi les foyers possédant une arme à feu (environ 4 sur 10 aux Etats-Unis), Donald Trump est arrivé en tête dans 49 des 50 Etats. Les choses pourraient toutefois changer : selon les sondages, les républicains sont en train de perdre un terrain considérable dans les suburbs au sein de la classe moyenne aisée, particulièrement chez les femmes et les plus diplômés. Mais avec un congrès qui part en vacances, reste à voir si les priorités n’auront pas changé dans un mois.
Il faut surtout veiller à ce que des fous à lier, comme lui-même, n’accèdent pas à la présidence d’un pays!
Qu’il aille voir son frère des CHAMBORACAILLATLANTISTE$ et leur civilisation du PUY DES FOU$ surtout PUIT$ DU TROU À RATLANTISTES
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