Le ministre américain de la Défense, Jim Mattis, aurait préféré obtenir le feu vert du Congrès américain avant de lancer des frappes en Syrie la semaine dernière, mais le président Donald Trump n’a pas tenu compte de son avis, a rapporté mercredi le New York Times.
Signe des divergences entre M. Trump et son ministre de la Défense, en annonçant les frappes vendredi soir, le président américain a affirmé que les Etats-Unis étaient “prêts à maintenir cette réponse jusqu’à ce que le régime syrien arrête d’utiliser des agents chimiques interdits”.
Le Pentagone dément
Mais de fait, les frappes ont duré moins de deux minutes et M. Mattis a souligné dès vendredi soir qu’il n’y en avait pas d’autres prévues pour l’instant.
Une porte-parole du Pentagone, Dana White, a démenti les informations du New York Times, qu’elle a qualifiées “d’erreur criante”.
Ce n’est pas la première fois que les opinions de MM. Mattis et Trump divergent mais le chef du Pentagone paraît avoir réussi à conserver une relation privilégiée avec le président américain, même lorsqu’il n’est pas d’accord avec lui.