France : Mélenchon dénonce un “coup de force présidentiel”

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-En réaction à la lettre adressée mercredi aux Français par Emmanuel Macron où il affirme que “personne n’a gagné l’élection”

Le chef de file de La France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé jeudi « le coup de force présidentiel » soulignant que « le vote du peuple doit être respecté ».

Revenant sur la lettre adressée mercredi aux Français par le président Emmanuel Macron, Mélenchon a estimé qu’ « aucun républicain ne saurait en minimiser ni le sens politique ni l’extrême gravité qu’il contient ».

« Le Président de la République dans une lettre adressée aux Français prétend que « personne n’a gagné l’élection. C’est faux. Tout le monde le sait. Le Nouveau Front Populaire est arrivé en tête de l’élection et c’est à lui que revient de former le prochain gouvernement », rappelle Mélenchon dans un texte publié sur son blog.

“Dans toutes les démocraties du monde c’est ainsi que les élections permettent de désigner le gouvernement, avec ou sans majorité absolue à la chambre des députés. C’est d’ailleurs la règle qu’Emmanuel Macron avait fait fonctionner en 2022 pour nommer un premier ministre issu d’une coalition présidentielle qui n’avait pourtant pas de majorité absolue à l’Assemblée nationale. Cette coalition fut même baptisée « majorité présidentielle » alors qu’elle ne disposait pas d’une majorité de députés”, rappelle le leader LFI.

Rappelant que “cette fois-ci, la coalition des partis soutenant Emmanuel Macron est arrivée en seconde position”, Mélenchon relève que “le Président ne peut lui recommander de former une coalition nouvelle avant d’avoir constaté ce qu’il en est avec la coalition réellement arrivée en tête”, soulignant qu’ “Agir comme le fait le président est donc un coup de force, un abus de pouvoir”.

“Le Président viole aussi le sens politique de ce qui s’est passé entre les deux tours de l’élection législative. Car il fait du « front républicain » une alliance politique qui devrait produire un gouvernement ou une majorité au parlement . Il ne peut en être question. Le soi-disant « front » n’est pas une alliance politique. Il n’en a jamais été question. C’est même son sens profond que d’être au-delà des partis et des frontières partisanes pour répondre à un intérêt commun supérieur, souligne-t-il encore.

Source: https://www.aa.com.tr/fr

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