Déterminés à relancer les réformes après la tempête « gilets jaunes », Emmanuel Macron et Edouard Philippe vont fixer les priorités des premiers mois de 2019 lors d’un conseil des ministres vendredi, suivi d’un séminaire gouvernemental mercredi. Comme le veut la tradition, les membres du gouvernement se réuniront dans la matinée au ministère de l’Intérieur, place Beauvau, avant de rejoindre à pied l’Elysée, tout proche, pour tenir leur premier Conseil de l’année.
Dans quel état d’esprit? Emmanuel Macron a été clair en présentant ses voeux lundi: « Je suis au travail » et « déterminé à mener tous les combats présents et à venir ». Apparu fragilisé par la crise sociale et sur la défensive depuis l’été, le chef de l’Etat entend mobiliser le gouvernement dès vendredi pour « reprendre l’initiative et ne plus subir », selon un conseiller gouvernemental. »On a reçu un mandat de manière très claire de la part des Français pour réformer, il faut continuer à le faire », plaide la porte-parole des députés LREM Aurore Bergé. La tache est cependant rendue plus ardue par la forte impopularité de l’exécutif. Et le fait d’avoir reculé face aux « gilets jaunes » pourrait encourager d’autres résistances.
Quelle place pour le « grand débat »? Prioritaire. Emmanuel Macron adressera à la mi-janvier une « lettre aux Français » pour « cadrer les thèmes du débat ». Prévu pour durer jusqu’à la mi-mars, il vise à faire remonter les propositions des citoyens, « gilets jaunes » compris, sur quatre thématiques: transition écologique, fiscalité, démocratie et citoyenneté, et réforme de l’Etat. M. Macron a prévu d’aller en discuter avec les maires, placés en première ligne, dans les treize régions françaises. Vanik Berberian, président de l’Association des maires ruraux de France (AMRF), s’est dit « surpris par le nombre de communes qui se sont lancées dans l’opération » pour rassembler les doléances. « Les gens ont besoin de dire les choses ». Mais l’opposition dénonce une « opération de com’ » et les Français semblent circonspects. Seuls 50% d’entre eux pensent que le gouvernement tiendra au moins partiellement compte des avis émis, selon un sondage publié mercredi. Quelles réformes à mener? Dans ses voeux, Emmanuel Macron en a listées trois: « changer en profondeur les règles de l’indemnisation du chômage afin d’inciter à la reprise du travail », organiser « le secteur public pour le rendre plus efficace » et réformer « notre système de retraite pour le rendre plus juste ». Elles s’annoncent difficiles politiquement et socialement à mettre en oeuvre.
Le quinquennat va « entrer véritablement dans le dur », a estimé jeudi le ministre des Finances Bruno Le Maire, insistant que « 2019 doit être l’année des choix décisifs pour notre pays ». Pour l’assurance chômage, les points de friction restent nombreux entre syndicats et patronat, qui ont jusqu’au 22 février pour trouver un terrain d’entente. La réforme de la fonction publique a également pris du retard, repoussée à février avec un discours d’Emmanuel Macron devant les 1.800 plus hauts fonctionnaires. Quant au dossier « retraites », la concertation a là aussi pris du retard et le texte ne devrait pas être déposé avant les élections européennes de mai.
Quid de la réforme de la Constitution? Repoussée en juillet à cause de l’affaire Benalla, elle devrait attendre la fin du « grand débat » pour tenir compte des revendications des « gilets jaunes » pour une démocratie plus directe et représentative, notamment avec l’instauration de référendum d’initiative citoyenne (Ric). « Nous devons, grâce au débat, redonner toute sa vitalité à notre démocratie. J’aurai sur ce sujet des décisions à prendre car d’évidence, nos institutions doivent continuer à évoluer », avait déclaré le chef de l’Etat dans ses voeux.
CHERS TÉRRIENS, VOICI LA RÉPONSE VENANT DU général français Dominique Delawarde, ancien chef du bureau situation-renseignement-guerre électronique de l’état-major interarmes de planification opérationnelle en région parisienne :
https://reseauinternational.net/le-paon-et-le-palais/
BONNE LECTURE DE LA RÉALITÉ FRANCAISE, PAS LE MENSONGE DIFFUSÉ PAR RFI, AFP ET AUTRES…!!
«Le monde ne sera pas détruit par ceux qui font le mal, mais par ceux qui les regardent sans rien faire». (Albert Einstein)
ERRATUM:
Référendum d’Initiative Citoyenne (RIC) AU LIEU DE “référendum d’initiative citoyenne (Ric)”
DÉMOCRATIE DIRECTE.
Le député ex-LREM Sébastien Nadot estime, lundi sur franceinfo, que dans la guerre au Yémen, « la France est manifestement du côté des bourreaux ».
La France « arme les bourreaux » au Yémen, dénonce, lundi 15 avril sur franceinfo, le député ex-LREM de Haute-Garonne Sébastien Nadot, après les révélations de Disclose en partenariat avec la cellule investigation de Radio France. Le député a été exclu du groupe LREM en décembre 2018 après avoir déposé plainte auprès de la Commission européenne pour vente d’armes illégales et déployé une banderole « La France tue au Yémen » devant l’Assemblée nationale.
Peut-être pour ça que ces médias français REFU$ENT de suivre et de retransmettre des images de cette guerre au Yemen… Parce que ce sont les Français qui sont balargué contre le Yemen…
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