France: François Hollande élu président de la République

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François Hollande est le 24e président de la République AFP

François Hollande a appris son élection depuis son fief de Tulle, en Corrèze. A 57 ans, le socialiste devient le 7e président de la Ve République, le 24e président français depuis Louis Napoléon Bonaparte en 1848, le deuxième dirigeant de Corrèze à accéder à l’Elysée après Jacques Chirac. Il est aussi le deuxième chef de l’Etat issu du Parti socialiste, après François Mitterrand en 1981.

Les Français ont découvert le nom de leur nouveau président à 20 heures, lorsque le visage de l’ancien Premier secrétaire s’est affiché sur les écrans des télévisions, comme le veut la coutume. Mais nombre d’entre eux savaient déjà le résultat, grâce aux médias étrangers, et grâce à la frénésie des réseaux sociaux.

En témoigne l’effervescence ressentie place de la Bastille, où s’étaient réunis les partisans du candidat socialiste, dès l’annonce des premières rumeurs le donnant en tête.

31 ans après

Enième dirigeant de l’UE sanctionné par les urnes depuis le déclenchement de la crise économique en 2008, Nicolas Sarkozy est le deuxième président français à ne pas être reconduit par le suffrage universel, après Valéry Giscard d’Estaing en 1981.

Au cours de la campagne, l’avocat de 57 ans avait annoncé qu’il quitterrait la vie politique en cas de défaite. Il restera comme le président le plus atypique et le plus décrié de l’histoire de la Ve République. Sa réaction est attendue dans la soirée.

La première réaction du président élu François Hollande doit avoir lieu à Tulle, à 20h30. Le futur chef de l’Etat devrait ensuite se rendre à Paris pour rejoindre ses partisans à la Bastille. Comme François Mitterrand il y a 31 ans.

 

RFI

06/05/2012

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1 commentaire

  1. La victoire de Hollande ne nous sort pas du tunnel françafricain. Croire ou espérer le contraire, c’est se bercer d’illusions en plus de méconnaître l’histoire. Et dès maintenant et toujours, nous devons fourbir nos armes, affuter nos machettes de combat, car les peuples, notamment ceux d’Afrique n’ont rien à attendre de la social-démocratie française qui a toujours trahi en tant que force supplétive de l’impérialisme, du colonialisme et du néocolonialisme français.
    Cette victoire de Hollande n’est donc pas la nôtre. Elle est la victoire de l’impérialisme otanesque et de la bancocratie mondiale (FMI-BM-BCE et leurs filiales africaines gérantes du CFA-Francs des colonies d’Afrique) par les urnes contre les peuples et les travailleurs de France et du Pré-carré Françafricain que nous devons déconstruire, démanteler.
    La nôtre, je veux dire notre victoire, sera celle de nos luttes concrètes, sans relâche et sans illusions contre l’impérialisme et le néocolonialisme et l’exploitation des travailleurs. Faute de quoi, il n’y a rien à espérer. Surtout pas des socialistes français, forces d’appoint de toutes les droites françaises !
    Enfin, la victoire de Hollande est celle de l’aille la plus droitière du PS menée par des gens comme M. Valls, Guérini, Colomb et tant d’autres…
    Il faut aussi savoir que pressenti pour le portefeuille des affaires étrangères, L. Fabius a déjà fait le voyage discret en Afrique centrale, chez les « Frères de lumière », la réaction réseautique réunie au Gabon précisément, chez Ali Bongo. De ce point de vue, la Françafrique déborde les liens de vassalisation étatique de cette Afrique restée française (sans peur des mots où un chat est un chat). Cette Françafrique, plus que jamais, apparaît de nos jours sous-tendue par des intérêts partagés d’élites affairistes corrompues organisées en bandes dans des structures réseautiques de connivence maçonnique et pour lesquelles le maintien de la Françafrique constitue le lieu le plus sûr où s’opèrent les appuis politico-financiers réciproques, les renvois d’ascenseurs et les soutiens les plus néfastes à la démocratie. Il est donc clair que les peuples d’Afrique n’ont rien à attendre de la victoire de la social-démocratie française.
    La vraie démocratie populaire en Afrique ne s’imposera que par la victoire des luttes anti-impérialistes et non par des illusions et des alternances sorties d’urnes électorales.

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