Financement du mur : Trump propose une taxe sur les produits venus du Mexique

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Le président américain a proposé jeudi de financer la construction du mur à la frontière avec le Mexique en imposant une taxe à hauteur de 20 %

Le président américain a proposé jeudi de financer la construction du mur à la frontière avec le Mexique en imposant une taxe à hauteur de 20 %

Donald Trump avait lancé dans la journée sur Twitter à Enrique Peña Nieto : “Si le Mexique n’est pas prêt à payer le mur, ce serait mieux d’annuler la rencontre à venir”… et le président mexicain avait annulé sa venue. Le ton monte et l’administration américaine cherche maintenant à trouver des solutions pour financer la construction du mur. La dernière en date ? Le président Trump envisage maintenant de financer la construction du mur à la frontière avec le Mexique en imposant une taxe de 20 % sur tous les produits venus de ce pays, a déclaré son porte-parole jeudi.

Le financement de la construction de ce mur visant à endiguer l’immigration clandestine a suscité de vives tensions entre les deux pays. “En faisant cela, nous pouvons récolter 10 milliards de dollars par an et facilement payer pour le mur grâce à ce seul mécanisme”, a déclaré Sean Spicer aux journalistes à bord de l’avion présidentiel Air Force One de retour de Philadelphie.

Respect du contribuable

Le porte-parole du nouveau président républicain n’a pas donné de précisions sur la façon dont cette taxe fonctionnerait ni quand elle serait mise en place mais a affirmé qu’elle pourrait faire partie d’une réforme globale de la fiscalité. “Cela permet clairement d’assurer le financement de façon à ce que le contribuable américain soit respecté”, a-t-il ajouté, affirmant que ce projet avait été évoqué avec les élus de la Chambre des représentants comme du Sénat. Donald Trump a signé mercredi un décret donnant le coup d’envoi, largement symbolique à ce stade, au projet de construction d’un mur renforcé le long de l’immense frontière entre les États-Unis et le Mexique, sa promesse de campagne la plus emblématique.

Publié le 26/01/2017 à 22:22 | Le Point.fr

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3 COMMENTAIRES

  1. Quand tout est apprecie avec un esprit mercantile voila ce que ca donne.Encore ne fautrait-il pas limiter les relations internationales des USA et du Mexique a leurs activites d’Import/export.Et meme dans ce domaine il ne faut pas oublier les filieres de l’importation et de l’exportation.Dans
    l’importation de l’automobile ,par exemple,l’auto est fabriquee ou assemblee au Mexique.Mais les importateurs ,les vendeurs en gros,les detaillants
    sont Americains et leurs benefices cumules sont sans doute plus importants que la benefice du fabricant.Ensuite il y a les filieres paralleles .les filieres de financement,les filieres d’assurances qui
    cumulent des benefices additionmnels .Dans le domaine de main d’oeuvre,la main resultant des importations peut etre tres importantes ,plus importante que celle requise pour la production.De plus cette main est mieux payee quant au niveau de salaires.Quand il y a delocalisation,elle est motivee pour des raisons valables,des industries requerant beaucoup de main d’oeuvre ,disponibilite de certains inputs a meilleur prix,electricite,ou autres demi-produits,industries avec une technologie simple,etc.Personne ne nie l’importance de l’industrie dans un grand marche.Si certaines industries gagneraient a etre delocalisees,d’asutres industries de pointe devraient etre promues pour que le pays maintienne sa competitivite.La base economique evoluera avec d’autres types de metaux allies ,par exemple.Personne ne gagnera a ramener les acieries dans une economie competitive avec des secteurs tertiaires de pointe ,comme les reseaux des banques d’investissement.les industries de la nouvelle technologie,comunications,transport aerien,train a haute vitesse,etc,etc.

  2. le prix des fruits et legumes vont augmenter car les usa n’en produisent pas pour eux meme a par l’orange et le raisin.

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