Femme et enfant en situation de précarité au Maroc : Des programmes pour leur soutien

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La Princesse Royale Lalla Meryem du Maroc défenseur des droits de la femme et de l'enfant

La Princesse Lalla Meryem a présidé, mercredi dernier au Théâtre national Mohammed V à Rabat, la cérémonie de clôture de la rencontre organisée par l’Union Nationale des Femmes du Maroc et l’Observatoire National des Droits de l’Enfant, sous le thème : ”Femme et enfant en situation de précarité”. Depuis une trentaine d’années, la Princesse Lalla Meryem est engagée dans le combat pour la promotion des conditions de la femme et de l’enfant, à travers la présidence de l’Observatoire national des droits de l’enfant et l’Union nationale des Femmes du Maroc.

Son Altesse royale mène, à travers ces deux institutions, plusieurs initiatives tendant à rendre justice à la femme et à l’enfant et à leur faire bénéficier de la pleine citoyenneté.

A cette occasion, la Gouverneure, coordinatrice nationale de l’initiative nationale pour le Développement (INDH), Nadira El Guermai, avait présenté une note conceptuelle et contextuelle de la précarité dans laquelle elle avait expliqué que la précarité, classée selon le genre, l’âge et les conditions de vie, peut être définie comme une situation d’exclusion sociale et de marginalisation résultant de la privation des droits économiques et sociaux. Avant d’ajouter que pour lutter contre le fléau, le Maroc a lancé plusieurs programmes afin de soutenir les couches sociales vivant dans cette situation qui vise à promouvoir leurs conditions de vie, faciliter leur intégration et éviter qu’elles sombrent dans la délinquance.

Aussi, elle avait passé en revue l’expérience de l’INDH, lancée en 2005 et qui compte parmi ses programmes, un programme spécifique destiné à la lutte contre la précarité et qui avait profité à une large frange de la population à travers de nombreuses activités. Relevant toutefois qu’en dépit des efforts déployés, les besoins ne cessent d’augmenter en raison des mutations sociétales. Elle avait aussi plaidé dans ce sens à une conjugaison des efforts en vue de parvenir à une coordination optimale dans le cadre de la convergence et de la bonne gouvernance.

Une approche, avait-elle souligné, ouvre de larges perspectives pour garantir l’efficacité des programmes sociaux destinés à la lutte contre la précarité, en vue de réussir l’intégration dans une société solidaire, réaffirmant la détermination de l’INDH à partager l’expérience qu’elle accumulé dans le domaine de l’Union nationale des femmes du Maroc et l’Observatoire national des Droits de l’Enfant.

Pour sa part, le Haut Commissaire au plan, Ahmed Lahlimi Alami a mis l’accent dans une présentation de l’état des lieux de la précarité, sur les progrès réalisés par le Maroc dans ce domaine. Il avait souligné à l’occasion que le Royaume avait réussi à réduire, aussi bien en milieu urbain que rural et péri-urbain, l’ampleur du phénomène de la pauvreté et de la précarité.

Après la diffusion d’un spot sur le ”mariage précoce”, Mme Amina Oufroukhi, magistrat hors classe et chef du Pôle du Ministère public spécialisé et de la coopération judiciaire, avait indiqué que le phénomène du mariage précoce privait la jeune fille de son droit de mener une vie digne. Elle avait insisté sur l’urgente nécessité de changer les mentalités pour renforcer la conscience sur le fait que l’école est le milieu naturel où doit évoluer la jeune fille.

B.Koné

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