ÉTATS-UNIS – Donald Trump a persisté dimanche dans ses accusations explosives d’écoutes téléphoniques dont il aurait été victime de la part de Barack Obama, demandé une enquête au Congrès, mais suscité énormément de scepticisme sur la réalité de ces faits.
Dans un geste hautement inhabituel, le directeur de la police fédérale, le FBI, a demandé au ministère de la Justice de démentir publiquement ces accusations “soutenues par aucune preuve”, selon des informations du New York Times qui cite des responsables américains. Le ministère n’a pas accédé à la requête de James Comey, un responsable réputé pour son indépendance.
“Comey a fait cette demande samedi (…) car cela insinue à tort que le FBI a agi illégalement” écrit le journal qui estime que cela représente “un revers remarquable” pour un président en fonction et est “la conséquence la plus sérieuse” aux accusations de Trump.
“Aucune opération d’écoute n’a été mise en oeuvre”
Un peu plus tôt, c’est James Clapper, chef du renseignement américain (DNI) sous Barack Obama, qui avait affirmé qu'”aucune opération d’écoute (n’avait) été mise en oeuvre” par les organismes sous sa responsabilité (dix-sept agences et entités de renseignement) contre Donald Trump.
Le président américain avait surpris la classe politique samedi au petit matin en affirmant, sans fournir d’éléments de preuves, que son prédécesseur avait fait placer sur écoutes, un peu avant les élections de novembre, les lignes téléphoniques de la Trump Tower. C’est là que se trouvent son domicile et ses bureaux à New York.
“Comment le président Obama a-t-il pu tomber assez bas pour mettre mes téléphones sur écoute pendant la période sacrée des élections. C’est Nixon/Watergate”, avait lancé sur Twitter Donald Trump depuis la Floride, où il a passé le week-end.
Les accusations contre Barack Obama avaient été catégoriquement démenties samedi par son porte-parole. Elles s’appuieraient, selon les médias, sur un reportage du site d’information d’extrême…
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