Les militaires au pouvoir au Niger ont donné , le jeudi 24 août 2023, leur aval pour une intervention des armées du Burkina Faso et du Mali sur le territoire nigérien « en cas d’agression ».
A l’issue de la visite des ministres des affaires étrangères du Burkina Faso et du Mali, Olivia Rouamba et Abdoulaye Diop, jeudi 24 août, à Niamey, où ils ont rencontré le général Abdourahamane Tiani, l’administration militaire du Niger a autorisé l’intervention des armées du Burkina Faso et du Mali sur son territoire « en cas d’agression ».
Dans un communiqué lu par le secrétaire général adjoint du ministère nigérien des Affaires étrangères, Omar Ibrahim Sidi, des ordres ont été émis par Niamey « autorisant les forces de défense et de sécurité du Burkina Faso et du Mali à intervenir en territoire nigérien en cas d’agression ».
L’ultimatum de la CEDEAO exigeant le rétablissement de Mohamed Bazoum dans ses fonctions de président du Niger, sous peine d’intervention armée est expiré depuis le 6 août dernier.
Le Mali et le Burkina Faso ont mis en garde contre une éventuelle intervention militaire contre le Niger et assurent qu’elle serait considérée comme une « déclaration de guerre ». Les deux pays aussi dirigés par des militaires « préviennent que toute intervention militaire contre le Niger entrainerait un retrait du Burkina Faso et du Mali de la CEDEAO, ainsi que l’adoption de mesures de légitime défense en soutien aux forces armées et au peuple du Niger ». Il ont aussi alerté sur « les conséquences désastreuses d’une intervention militaire au Niger qui pourrait déstabiliser l’ensemble de la région comme l’a été l’intervention unilatérale de l’OTAN en Libye qui a été à l’origine de l’expansion du terrorisme au Sahel et en Afrique de l’Ouest ».
M. K. Diakité
VI0L€URAM€RICAIN
VOL€UROPÉ€N
MALFRAM€RICAIN
3siécles de RACAILLO¢¢ID€NTAL€$!
Comments are closed.