À «défaut de lui trouver une faute dans le cadre de l’exercice de sa profession, les autorités nigériennes ont trouvé des poux sur le crâne de Baba Alpha, très critique envers l’Etat. Lui et son père qui seraient «de nationalité malienne» sont accusés d’avoir usurpé la nationalité nigérienne à l’aide de faux papiers. Baba Alpha et son père ont été condamnés à deux ans de prison ferme.
Depuis sa réélection à la tête du Niger, le président Mahamadou Issoufou est en train de montrer son vrai visage. Le chef de l’Etat nigérien a horreur des critiques, en tout cas, tous ceux qui peuvent contribuer à dénoncer sa gestion du Niger et celle de son gouvernement. Il n’hésite pas à prendre le bâton et corriger tous ceux qui ne regardent pas dans la même direction que lui.
Aujourd’hui, les intimidations et les emprisonnements sont les moyens les plus utilisés par ses lieutenants pour faire peur. Très critique envers l’Etat nigérien, un journaliste d’une chaîne de télévision indépendante nigérienne, Baba Alpha, a été condamné mardi dernier à deux ans de prison ferme. Baba Alpha est accusé par les autorités de son pays d’avoir usurpé la nationalité nigérienne. Les autorités nigériennes estiment que Baba Alpha est de nationalité malienne et aurait acquis la nationalité nigérienne «de manière irrégulière».
Faux ! rétorque son avocat qui a ajouté : «Ce n’est un secret pour personne : Baba Alpha est né à Niamey et a fait tout son cursus scolaire en territoire nigérien». Son père, âgé de 70 ans, accusé de complicité, a, lui aussi, été condamné à deux ans de prison. Le fils et le père ont tous deux été condamnés à dix ans de privation de tout droit civique et politique. Les deux personnes sont «interdites de tout emploi public» et leurs actes d’Etat civil jugés «faux» seront «confisqués et détruits». Ils doivent aussi verser chacun 300.000 FCFA d’amende, selon leur avocat.
Pour l’avocat, Baba Alfa est «un journaliste très critique à l’égard du régime», qui, à «défaut de lui trouver une faute dans le cadre de l’exercice de sa profession, est allé trouver une faute de nature privée». Baba Alpha, présentateur du journal de la très populaire chaîne de télévision Bonféreye, a occupé le poste de président de la Maison de la presse du Niger. Après le verdict, les réactions ne se sont pas fait attendre. Des journalistes du Niger et d’ailleurs, présents à Niamey dans le cadre d’une session de formation, ont condamné ce «jugement politique destiné à déstabiliser un journaliste de talent».
Aussi, dans un communiqué, Reporters Sans Frontières (RSF) dit s’insurger contre «cette décision disproportionnée dont le but n’est autre que d’écarter et de faire taire un journaliste réputé pour son professionnalisme et sa vison critique de la gestion des affaires publiques» et «appelle les autorités nigériennes à revenir sur cette condamnation ubuesque».
Outre Baba Alpha, un autre journaliste incarcéré par Niamey attend son procès. Le moins que l’on puisse dire c’est que les journalistes nigériens n’attendent pas baisser les bras. Ils l’ont réaffirmé en marge d’une formation. «Nous allons nous réunir dans les prochains jours pour voir les mesures à prendre. Et nous tenons à dire aux autorités nigériennes, qu’elles ne pourront pas museler la presse», a confié le porte-parole du groupe de journalistes.
Source: Amadou SIDIBE (Les Echos)
Issoufou est un vrai salopard. Il ne supporte ni opposants ni journalistes. Pour lui, un bon opposant ou un bon journaliste ne sont bons que derrière les barreaux. Il ne supporte l’adversité en aucune circonstance, comme ses amis IBK et Apha Condé, il aime utiliser la force. Sauf que ceux-ci ont devant eux des oppositions qui ne se laissent pas marcher sur les pieds ou se laisser embastiller. Sinon, ce n’est pas le manque de museler leurs oppositions et leurs journalistes critiques qui leur manque. En plus, Issoufou connait pourtant très bien Baba Alpha, son père, sa mère et toute la famille depuis des lustres. Idem pour son opposant Hama Amadou duquel il était très proche, même s’ils n’appartenaient pas au même parti politique. Pour des intérêts politiques, toute l’amitié a fondu comme beurre au soleil. C’est de sa cellule de prison qu’il a contraint Issoufou à un deuxième tour aux dernières élections Présidentielles. Issoufou ne connait pas la honte lorsqu’il s’agit d’enjeux politiques, il est sans état d’âme. Il mettrait son propre père en prison, si celui-ci constitue un problème ou une entrave pour lui dans l’arène politique. Mais, au Niger, la politique a ses règles. Issoufou paiera très cher ces dérives totalitaires, et, il le sait mieux que quiconque. En politique au Niger, en dehors de ceux qui meurent, tous passent payer leurs fautes avant de quitter la scène politique, et Issoufou ne fera pas exception. Il sait que Hama ou ses amis ne le lâcheraient qu’après qu’il se soit acquitté de ses fautes, ou s’il meurt avant, mais il payera de toute façon. Quel enfoiré de dictateur!!!
comrades incompetent leader of Niger is not only unreasonable he is also dangerously oppressive plus unusually vulnerable to a coup. He should resign but incompetent African leaders seldom do. At this time President Mahamadou Issoufou is on Buntu people of Africa expendable leader list. Maybe not as soon as we like but in a timely manner him plus his nepotic plus crony team will be gone so that people of Niger may pursue long overdue better living conditions free of foreign domination. Yes, incompetent plus puppet government of Niger should know I am coming home. All are watching as you as abead run to your foreign masters. Is there any men leading in Niger. I believe not. Very much sincere, Henry Price Jr. aka Obediah Buntu IL-Khan aka Kankan aka Gue. translationbuddy.com
le président du Niger est un dictateur fin. Il finira comme barré mainasara inchallah. Il ne fo pas que la presse nigerienne le lache qu’il le tient par la partie la plus importante de so,n corps.
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