Actuellement, le milliardaire Donald Trump caracole en tête des sondages en ce qui concerne les primaires républicains. Les élections américaines sont avant tout une histoire de gros sous, car pour se faire élire dans le pays de l’oncle Sam, il faut avoir un compte bancaire bien fourni et aussi des donateurs très généreux et riches. Mais, en ce qui concerne D. Trump, il a de l’argent et beaucoup d’argent.
Il a fait fortune dans l’immobilier. En effet, il est difficile de marcher dans les rues de Manhattan sans se trouver en face d’un immeuble ou d’un hôtel 5 étoiles appartenant à D. Trump. D’ailleurs il a cette tendance un peu mégalomane à écrire son nom sur le fronton de tous ses immeubles et de préférer une couleur d’orée. Il est propriétaire d’un casino à Atlantic City situé dans le New Jersey ; il est producteur et présentateur d’une émission de télé, «You are fire» sur la chaîne NBC et l’organisateur de Miss American. En somme, un homme qui aime le monde du show-biz. Mais, ses affaires ont connu quelques déboires dans les années 90, du fait de son divorce d’avec sa femme d’alors, Evana Trump. Ce divorce a failli le ruiner complément.
Aujourd’hui, sa fortune personnelle est estimée à environ 10 milliards de dollars. Avec une telle cagnotte, peut-il sérieusement gagner les primaires républicaines, en novembre prochain ? Rien n’est moins sûr, car les élections américaines ont aussi cette autre particularité, c’est-à-dire, la campagne pour l’investiture est un marathon : 9 mois durant, et beaucoup de candidats abandonnent la course à mi-chemin, soit par manque d’argents, soit par manque de soutiens.
Mais, quant à Donald Trump, on peut dire que l’argent ne fera pas défaut. Cependant, il pourrait bien ne pas gagner les primaires républicaines pour diverses raisons. D’abord, beaucoup d’analystes politiques pensent qu’il est trop radical pour être le candidat des républicains. Il aime provoquer ; n’hésite pas à s’attaquer aux homosexuels, aux juifs aux musulmans et aux Mexicains. Il déclarait tout récemment qu’il interdirait l’entrée des musulmans sur le territoire américain, s’il est élu. Il crée sans cesse la polémique et les controverses. On se souvient aussi qu’il a toujours mis en cause la nationalité d’Obama.
Donald Trump est un personnage un peu loufoque et mégalomane. Beaucoup de candidats, comme lui, ont créé la sensation durant les primaires, sans être jamais investis par leur parti et parmi ceux-ci, on peut citer le milliardaire Ross Perrot, le révérend Jesse Jackson…
Seul le président Obama a déjoué tous les sondages en 2008 et a créé la surprise en devenant le premier président noir de l’histoire des USA. Il faut se rappeler néanmoins le contexte dans lequel le président Obama avait été élu. D’abord, l’Amérique était enlisée dans une guerre contre l’Irak de Saddam Hussein depuis 8 ans, qui a été, il faut le dire, très onéreuse. Ensuite, les Etats-Unis ont traversé en 2008 une crise économique profonde sans précédent depuis la période de la grande dépression de 1929. Une crise économique qui a débuté avec l’explosion de la bulle spéculative (les supprimes) dans le secteur de l’immobiliers et qui a entraîné dans son sillage. Le secteur bancaire provoqua ainsi une crise financière internationale.
Alors, pendant que le président Obama s’apprête à léguer un pays en pleine croissance avec un taux de chômage au plus bas -7% depuis 2007 et une Amérique qui entretient, en ce moment, une très bonne relation avec le reste du monde, contrairement à son prédécesseur, le président George Bush, on imagine donc mal comment les Américains pourront élire encore un président aussi belliqueux, mégalomane, presque néophyte en politique, comme Donald Trump, qui ne pense qu’à bombarder l’Iran ; à saper les bonnes relations commerciales avec son voisin mexicain. Mais, comme disent les Américains: «You have to see it to believe it»!
B Mao Diané
Effectivement, on peut craindre qu’il laisse les Etats-Unis dans le même état décrit dans cet article qui dresse le bilan de ses activités dans la ville d’Atlantic City.
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