Barack Obama aura quitté la Maison Blanche vendredi 20 janvier, Donald Trump sera investi en grande pompe à Washington. Le président sortant a accordé dimanche 15 janvier ce qui devrait être son dernier entretien en tant que chef de l’Etat à la chaine CBS. L’occasion d’un tour d’horizon de sa politique internationale.
Barack Obama défend son bilan de politique étrangère, le président sortant réfute l’idée d’une Russie renforcée pendant ses deux mandats. « Si vous pensez que mettre à terre votre économie, et envoyer des troupes en Syrie pour aider votre seul allié est la marque d’un dirigeant qui se respecte, et bien nous avons une idée différente de ce qu’est un dirigeant », dit-il.
« Un dirigeant qui se respecte veille à ce que l’Iran ne puisse acquérir l’arme nucléaire et travaille sur le climat pour l’avenir de nos enfants », ajoute Barack Obama, dans un plaidoyer pour l’Accord de Paris, dont la mise en œuvre est menacée par son successeur.
Quant au dossier Moyen-Orient et les reproches sur sa faiblesse à l’égard de la Syrie, son recul après l’utilisation d’armes chimiques par le régime Assad, Barack Obama reste sur sa position : les Etats-Unis ne sont plus le gendarme du monde.
« Si la seule chose que nous pouvons faire est d’envoyer 200 000 hommes en Syrie, ou à nouveau en Irak, et que notre but est non seulement d’être le gendarme, mais le gouverneur de cette région, si nous faisons à nouveau cette erreur, honte à nous ! »
Barack Obama n’a rien dit de ses projets d’avenir. A bientôt 56 ans, une nouvelle carrière s’offre à lui. Le président sortant insiste sur sa famille, son épouse et ses filles, soulagées d’échapper enfin, espère-t-il, à l’attention de la presse.