Après la mort du chanteur en avril dernier, des dizaines de personnes avaient affirmé appartenir à sa famille pour obtenir une part de la fortune du chanteur.
Ils étaient nombreux à vouloir leur part du butin. Un juge a pourtant rejeté les demandes de 29 personnes qui affirmaient être les héritiers de Prince et souhaitaient ainsi une part de l’immense fortune laissée par le chanteur américain. Seules deux autres candidates pourront éventuellement prouver leurs dires avec des tests génétiques. Selon des documents de justice rendus publics ce vendredi, le juge Kevin Eide, basé dans le Minnesota, a estimé jeudi que les demandeurs n’avaient pas produit assez de preuves à l’appui de leurs demandes. Cinq de ces demandeurs affirmaient être les enfants de Prince. Comme le chanteur n’a pas laissé de descendant, cela aurait pu leur permettre de potentiellement hériter seuls des plus de 300 millions de dollars laissés par Prince, décédé subitement le 21 avril à 57 ans d’une overdose de médicaments. L’un d’eux affirmait que sa mère avait eu une relation en 1976 avec l’icône de la pop, mais le juge a noté que sa demande était nulle car il avait été légalement adopté par une autre famille.
Des demandes farfelues
Le juge a toutefois ordonné des tests génétiques pour vérifier les dires de deux autres héritières potentielles. La première est Brianna Nelson, qui affirme être la fille d’un des demi-frères de Prince, Duane Nelson, un temps responsable de la sécurité du chanteur et décédé en 2011. L’autre est Victoria Nelson, 11 ans, qui serait la fille du fils de Duane Nelson, lui aussi décédé. Pour l’heure, les héritiers immédiats de Prince sont sa soeur Tyka Nelson et cinq demi-frères. Tous se sont mis d’accord après le décès du chanteur pour nommer un administrateur professionnel afin de gérer la succession. Parmi les demandes farfelues rejetées par le juge Eide, celle de Claire Boyd, selon qui la CIA a étouffé son mariage avec Prince à Las Vegas.