Concrètement, Carles Puigdemont, qui est actuellement en Allemagne, et ces autres dirigeants catalans – dont quatre membres de l’exécutif, Toni Comín, Lluís Puig et Meritxell Serret, qui se sont exilés en Belgique, et Clara Ponsati, qui vit en Ecosse – sont donc désormais libres de se déplacer à l’étranger sans courir le risque d’être arrêtés et extradés.
Ils seraient en revanche incarcérés s’ils revenaient en Espagne où le mandat d’arrêt est toujours en cours.
Ce retrait intervient après la décision, il y a une semaine, de la justice allemande de n’autoriser l’extradition de M. Puigdemont vers l’Espagne que pour le chef d’inculpation de malversation et non pour rébellion, un délit passible de 25 ans de réclusion.
Dans son arrêt rendu public jeudi, le juge Pablo Llarena dit refuser l’extradition de l’ex-président catalan pour ce seul chef de malversation.
L’incertitude demeure toutefois sur la suite de la procédure, le juge Llarena ayant déjà retiré un premier mandat d’arrêt international contre ces indépendantistes en décembre avant de le réactiver fin mars.
“Si nous accueillons positivement cette annonce, nous devons aussi rester prudents jusqu’à ce que le gouvernement espagnol nous garantisse que c’est la fin de l’affaire”, a d’ailleurs réagi Aamer Anwar, l’avocat de Clara Ponsati.
(©AFP / 19 juillet 2018 12h42)