L’agression a eu lieu dans l’enclave de Melilla. L’assaillant a été arrêté. Le policier blessé souffre d’une blessure à un doigt.
Un policier a été blessé au couteau ce mardi 25 juillet dans l’enclave espagnole au Maroc de Melilla. L’assaillant a franchi la frontière en courant et en criant « Allah Akbar ». « La police a arrêté un homme qui a attaqué avec un couteau les agents du passage frontalier de Beni-Ensar », a déclaré le ministre de l’Intérieur Juan Ignacio Zoido sur son compte Twitter. « L’homme est entré en courant et en criant Allah Akbar (Allah est le plus grand) », a déclaré le porte-parole de la police, en précisant que l’attaque s’était produite vers 7 h 35 locales du matin. « Il a légèrement blessé un policier avec un couteau », a-t-il ajouté aussi, en précisant qu’il s’agit d’« une coupure à un doigt d’une main ». Selon une porte-parole de la préfecture de Melilla, l’agresseur était muni d’un couteau de « grande dimension » et serait de nationalité marocaine.
Depuis 2016, l’Espagne semblait être davantage dans la ligne de mire des djihadistes islamistes, du moins sur certains sites internet sympathisants, qui évoquaient son passé de terre d’Islam et le rêve de reconquête. Mais le pays reste épargné par les attaques de nature islamiste depuis 2004, quand il avait été visé par les attentats les plus meurtriers commis sur le sol européen : une dizaine de bombes avaient explosé dans des trains de banlieue à Madrid, faisant 191 morts. L’attentat avait été revendiqué au nom d’Al-Qaïda par une cellule islamiste.
L’Espagne exerce sa souveraineté sur les enclaves de Ceuta et de Melilla au Maroc respectivement depuis 1580 et 1496. De très nombreux Marocains y vivent ou s’y rendent quotidiennement pour faire leurs achats de produits détaxés. Les deux villes jouissent d’un statut de « port franc » qui contribue à leur développement économique, et alimente une contrebande, largement tolérée, dans le nord du Maroc. Depuis 2005, Ceuta et Melilla font face à une très forte pression migratoire, avec des milliers de clandestins subsahariens qui tentent de pénétrer chaque année dans ces antichambres de l’Eldorado européen. La qualité de vie y est très faible, avec des taux de chômage et de pauvreté très élevés.
L’ancien responsable de la sécurité (et qui tient une boite de milice privée) de la campagne d’Emmanuel Macron est visé par une enquête préliminaire pour avoir frappé un homme à terre, lors des manifestations du 1er mai.
Le parquet de Paris a annoncé ce jeudi l’ouverture d’une enquête préliminaire. Le 1er mai dernier lors d’un rassemblement militant, Alexandre Benalla a roué de coups un jeune homme à terre place de la Contrescarpe, dans le Ve arrondissement de Paris. Ce chargé de mission auprès du chef de cabinet de l’Élysée a été identifié mercredi par Le Monde sur la foi d’une vidéo qui avait largement circulé sur les réseaux sociaux à l’époque. La procédure, confiée à la Brigade de répression de la délinquance contre la personne, a été ouverte pour «violences par personne chargée d’une mission de service publique», «usurpation de fonctions» et «usurpation de signes réservés à l’autorité publique», précise une source au parquet.
Par contre une autre personne à ses côtés a été sanctionné mais pas Benalla, ce qui montre qu’une fois de plus, il y a favoritisme
Pour rappel, aussi bien Robert Ménard ou Dupont-Aignan ont aussi leurs polices parallèles (le maire de Wissous !) qui se font calife à la place du kalife
http://www.parismatch.com/Actu/Faits-divers/Essonne-Un-maire-ivre-et-arme-d-un-sabre-menace-des-gens-du-voyage-1493561
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