Ce sont une vingtaine d’associations de jeunes, soutenues par Amnesty International Mali et nombre d’associations de femmes, qui ont animé un meeting devant la Bourse du Travail jeudi dernier. Le motif de ce rassemblement était on ne peut plus pertinent, car il s’agissait de dénoncer le déni de leur droit à l’éducation et au libre choix opéré pazr les extrémistes religieux nigérian de
, un mois jour pour jour après l’enlèvement de 223 lycéennes.
Bring back our girls, Ramenez-nous nos filles! Partout s’affichait ce slogan désormais mondialement connu, tant sur des T shirts rouges ou blancs que sur de larges banderoles. En organisant ce sit-in, Yellen Africa, Cri de cœur, le CNJ, l’AFLED et leurs organisations partenaires de la société civile malienne, principalement féminines ou de jeunesse ont clamé leur colère et demandé à tout un chacun de s’impliquer pour la libération des prisonnières.
Les mots d’ordre s’adressaient tant aux autorités maliennes qu’aux religieux, tant aux organisations internationales qu’aux citoyens, maliens, africain ou d’ailleurs dans le monde, pour qu’ils s’investissent pour éloigner les dangers auxquels font face les lycéennes nigérianes enlevées et beaucoup de femmes sur notre continent.
Selon la Déclaration lue par la Présidente de la Commission d’organisation de l’évènement, Melle Hadèye Maiga, il s’agissait principalement de «prier et de soutenir nos sœurs nigérianes, qui ont été enlevées le 15 Avril 2013; de dénoncer les violences faites aux femmes au Mali; de mobiliser la jeunesse malienne autour des questions de Violences Basées sur le Genre (VBG); de sensibiliser les autorités politiques, religieuses et les organisations internationales sur les VBG; de mobiliser les médias nationaux sur les enjeux de la communication pour lutter contre les VBG ; et d’inviter les groupes armés à cesser ces actes de violence envers des enfants».
«Chaque fille a le droit d’aller à l’école sans craindre pour sa vie. Nous savons que l’éducation des filles est l’un des meilleurs investissements que le monde peut faire dans la construction de sociétés saines et prospères» poursuit la Déclaration.
Au nombre des participants, citons le Président du Conseil national de la jeunesse, Mohamed Salia Touré, le Président mondial de la Jeune Chambre Internationale, actuellement en isite dans notre pays, Shine Baskaran, la Présidente d’Amnesty International Mali, Mme Keita Mariam Touré et Mme Mama Koité de FEMNET, entre autres personnalités.
Mme Keita Mariam Touré dénoncera d’ailleurs les autorités nigérianes, «qui sont restées sans réaction après avoir été informées du raid prévu par Boko Haram contre le Lycée. C’est pour cela qu’un climat de confusion et de suspicion compromet pour l’instant les initiatives visant à obtenir leur libération».
Ramata Diaouré
oh, qu’ils sont misérables ces Africains. même pour leur propre problème, il faut que l’on se mobilise d’abord ailleurs (particulièrement en Occident), pour qu’ils prennent conscience et en font de même, mais dans un mimétisme parfait. c’est juste lamentable !
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