En direct: L’opposition et la société civile maintiennent la pression

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En direct: L'opposition et la société civile maintiennent la pression
Au centre en uniforme dépareillé, le lieutenant-colonel Zida, entouré d’officiers à l’issue d’une réunion des chefs d’état-major de l’armée burkinabè, qui l’ont désigné pour assurer la transition.
AFP PHOTO / ISSOUF SANOGO

Au lendemain de sa démission, Blaise Compaoré est réfugié en Côte d’Ivoire. Ce samedi 1er novembre à Ouagadougou, le lieutenant-colonel Zida, commandant adjoint du Régiment de sécurité présidentielle, a été adoubé par les chefs d’état-major de l’armée pour prendre la tête de la transition. La Commission de l’Union africaine appelle le pays à privilégier une transition civile, et non militaire. Une option privilégiée aussi par l’opposition et les représentants de la société civile.

Les heures sont données en temps universel (TU)

21h55 : Selon les informations recueillies par RFI, François Compaoré – frère du président déchu Balise Compaoré -, ainsi que sa femme, sont bel et bien arrivés ce samedi matin à Cotonou, au Bénin, avec trois autres ministres. Ils sont passés par la frontière nord du pays.Plus d’informations sur la question.

 

20h40 : Il a semblé possible, un temps, que le frère du président déchu soit réfugié avec lui en Côte d’Ivoire. Mais l’Agence France-Presse émet des doutes à ce sujet. François Compaoré et sa compagne pourraient se trouver finalement au Bénin, selon une source diplomatique régionale citée par l’AFP, qui précise qu’il est en bonne santé. « Ils sont en transit à Cotonou avant d’embarquer pour Paris », peut-être dès samedi soir, assure la source de l’AFP. Plus d’informations disponibles ici.

 

19h52 : Retour sur la déclaration publique de Jean Hubert Bazié, président du parti Convergence pour l’espoir, qui annonce au peuple burkinabè la tenue d’un meeting dimanche à Ouagadougou :

« Il ressort une forte identité de vue entre les organisations de la société civile et l’opposition politique sur la situation nationale, et tout particulièrement sur la gestion de la transition. De façon unanime, les participants ont réaffirmé la nécessité d’une unité d’action et de continuer de travailler ensemble dans la cohésion et en toute transparence. L’opposition politique et les organisations de la société civile ont réaffirmé que la victoire issue de l’insurrection populaire appartient au peuple. Et par conséquent, la gestion de la transition lui revient légitimement et ne saurait être, en aucun cas, confisquée par l’armée.

La concertation a réaffirmé le caractère démocratique et civil que doit avoir cette transition, en vue de permettre au Burkina Faso de respecter ses engagements régionaux et internationaux, ce qui évitera à notre pays d’être mis au ban de la communauté internationale et évitera au peuple des souffrances inutiles. Pour réaffirmer leur position commune, les organisations de la société civile et l’opposition politique ont décidé d’un meeting ce dimanche 2 novembre 2014, place de la Nation à 8h. »

 

18h25 : En attendant l’éventuel meeting annoncé demain à Ouagadougou, la capitale burkinabè a tenté ce samedi de recouvrer des couleurs, après les manifestations et émeutes survenues ces derniers jours. Dans la journée, des jeunes et des femmes armés de balais s’employaient à nettoyer les rues de la ville. C’est la fameuse opération « mala, mala ». En savoir plus.

18h15 : L’opposition et la société civile burkinabè appellent la population à un grand rassemblement public sur la place de la Nation, à Ouagadougou, dimanche 2 novembre à 8h. Une annonce faite lors d’une conférence de presse dans la capitale, où se trouve notre envoyée spéciale Maureen Grisot.

 

17h45 : Les réactions affluent, suite à la désignation du lieutenant-colonel Zida au poste de président de la transition. Le Front de résistance citoyenne, qui a mené le combat de l’alternance avec les autres associations et mouvements, dénonce la suspension de la Constitution et propose des pistes pour un retour à l’ordre constitutionnel. Luc Marius Ibriga, président du Forum des citoyens de l’alternance (Focal), s’exprime sur RFI :

« Pour nous, il n’est pas question que cette insurrection populaire soit transformée en un coup d’Etat. En prenant la décision de suspendre la Constitution, le colonel Zida a opéré un coup d’Etat. Il faut que la société civile et les démocrates de ce pays réagissent rapidement, pour que nous ne soyons pas dans une situation de vide juridique et de vide constitutionnel. Nous exigeons la levée de la suspension de la Constitution, et l’ouverture d’une transition civile et démocratique qui serait dirigée par une structure consensuelle adoptant une charte de la transition pour nous permettre de revenir à un fonctionnement régulier des institutions. »

17h20 : Avec les Nations unies et la Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, l’Union africaine mène actuellement une médiation au Burkina. Plus tôt dans l’après-midi, l’UA a fait valoir par communiqué sa préférence pour une forme civile de transition. El-Ghassim Wane, directeur du département Paix et sécurité de la Commission de l’UA, précise cette position sur RFI :

« Il nous semble important que les forces armées et de sécurité du Burkina se mettent à la disposition des autorités civiles, qui doivent conduire la transition, et agissent dans un esprit républicain. Nous pensons qu’une transition civile et consensuelle répondrait non seulement aux aspirations légitimes du peuple burkinabè – aspiration au changement, aspiration à l’approfondissement de la démocratie -, mais faciliterait aussi grandement la mobilisation de l’assistance internationale pour permettre une sortie de crise. »

17h05 : L’opposition et la société civile burkinabè, réunis samedi à Ouagadougou, demandent une transition « démocratique et civile ». « La victoire issue de l’insurrection populaire appartient au peuple, et par conséquent la gestion de la transition lui appartient légitimement et ne saurait être en aucun cas confisquée par l’armée », peut-on lire dans leur communiqué rendu public par l’Agence France-Presse.

16h00 : Les frontières aériennes du Burkina Faso sont officiellement ouvertes à nouveau, annonce le lieutenant-colonel Isaac Zida. Toutes les frontières du Burkina devraient rouvrir dans les prochaines heures, confie notre correspondant à Ouagadougou, Yaya Boudani. Le couvre-feu est maintenu mais assoupli. Il a cours entre 22h et 6h (heure locale).

16h00 : Yaya Boudani, correspondant de RFI au Burkina Faso, souligne que l’armée n’a donné aucune précision sur la forme et la durée de la période de transition annoncée. Mais le communiqué précise que ces éléments seront déterminés ultérieurement, de concert avec toutes les composantes de la vie nationale

 

15h35 : L’Union africaine appelle à une transition civile. Dans un communiqué, la présidente de la Commission de l’UA souligne qu’une « transition civile et consensuelle répondrait non seulement aux aspirations légitimes du peuple du Burkina Faso au changement, mais faciliterait également la mobilisation de l’appui international nécessaire pour permettre une sortie de crise réussie ». Nkosazana Dlamini-Zuma appelle les acteurs politiques et la société civile du pays à travailler « ensemble » « pour convenir d’une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue aussi rapidement que possible d’élections libres, régulières et transparentes ». La Commission de l’UA demande donc aux forces armées burkinabè « de se mettre à la disposition des autorités civiles ».

 

15h25 : Un peu plus tôt dans la journée, Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), avait décrypté la position prudente adoptée par l’opposition jusqu’ici : « L’opposition politique n’a pas été associée (au processus engagé par l’armée, NDLR). Peut-être que ça va venir. On attend, parce qu’on ne peut se prononcer qu’au vu du contenu de la transition qui est proposée. On ne peut pas se prononcer comme ça sur le mot ” transition ” lui-même. Il faut qu’on examine le contenu, les contours, les modalités. (…) Nous sommes à la disposition de toutes les forces du pays qui voudraient nous rencontrer pour évoquer les questions de la transition. »

15h00 : Deux organisations de la société civile, le Cadre de réflexion et d’action démocratique et la Ligue des électeurs et électrices du Burkina, ont tenu un point de presse ce samedi 1er novembre 2014. Ils appellent à la vigilance, pour que l’armée ne vole pas la victoire au peuple. « Nous sommes pour la démocratie et donc contre les coups d’Etat. Il faut que la société civile ouvre l’œil, et le bon, pour que le pouvoir ne soit pas accaparé et gardé par les militaires », explique Hyppolite Domboué, secrétaire exécutif du Cadre. Quant aux partis politiques, les deux organisations les invitent à « stopper immédiatement leurs hésitations pour faire des propositions concrètes au peuple ». Plus d’informations sur le site de Burkina24.

 

14h38 : Alassane Ouattara confirme : « Le président de la République informe le peuple ivoirien, les populations vivant en Côte d’Ivoire ainsi que la communauté internationale que le président Blaise Compaoré, sa famille et ses proches ont été accueillis en Côte d’Ivoire », peut-on lire dans un communiqué de la présidence ivoirienne. Consulter le document.

 

13h30 : L’armée désigne le lieutenant-colonel Isaac Zida pour conduire la transition. Le communiqué, signé par le chef d’état-major Nabéré Honoré Traoré, a été publié à l’issue d’une réunion des hauts gradés militaires à l’état-major de Ouagadougou. « Le lieutenant-colonel Issac Zida a été retenu à l’unanimité pour conduire la période de transition ouverte après le départ du président Compaoré », peut-on lire. Le général Traoré, qui briguait aussi le pouvoir, reconnaît ainsi la victoire de son concurrent. Voir une photo du texte sur la page Facebook de Burkina24.

 

13h03 : Les associations et organisations de la société civile se sont également parlé. Il y a deux tendances : une aile refuse catégoriquement que la transition soit gérée par un militaire, l’autre préfère que l’on accorde un crédit de confiance à l’armée, compte tenu de la situation sécuritaire dans le pays. Les organisations se sont entendues, réaffirmant quelques principes : ce qui est arrivé n’est pas un coup d’Etat, juste une insurrection populaire ; les organisations de la société civile souhaitent donc le rétablissement de la Constitution, de la légalité constitutionnelle ; la transition démocratique doit aboutir à une élection ; une structure consensuelle doit être mise en place pour gérer la transition.

13h00 : L’objectif numéro 1 des militaires ? Accorder leurs violons pour éviter tout bicéphalisme à la tête de l’Etat. « En venant au siège du chef d’état-major des armées, nous avons vu que le lieutenant-colonel Zida était accompagné d’une sirène  et d’un cortège officiel », confie notre correspondant Yaya Boudani.

12h55 : Deux militaires pour un fauteuil. Deux hauts gradés se disputent la direction de la transition. Le général Honoré Traoré, chef d’état-major des armées, et le lieutenant-colonel Zida, numéro 2 du Régiment de sécurité présidentielle, sont en pleine concertation, depuis plus de deux heures, au siège de l’état-major général des armées à Ouagadougou. Les autres chefs d’état-major des armées du Burkina Faso sont également présents, relate notre correspondant Yaya Boudani, qui est sur place.

12h45 : Le couple Compaoré est donc en Côte d’Ivoire, selon le femme de l’ex-président. Rien d’étonnant dans ce choix ; il y a une dizaine de jours à peine, à l’occasion des cérémonies de commémoration du 20e anniversaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine, le président ivoirien Alassane Ouattara avait salué à Ouagadougou « l’ami » et « frère » Blaise Compaoré. Il s’agissait déjà de son principal allié avant qu’il ne prenne le pouvoir à Abidjan.

12h25 : Chantal Compaoré est arrivée en Côte d’Ivoire bien avant son mari. Elle avait été mise à l’abri, en prévision de possibles troubles. Depuis plus de 24 heures, elle attendait Blaise Compaoré à Korhogo, la ville ivoirienne du nord. Selon les informations recueillies par RFI, le président déchu était censé trouver refuge à Pô, son fief, vendredi. Mais il a décidé de changer d’itinéraire, se sachant attendu sur place.

Avec son frère François et son chef d’état-major particulier Gilbert Diendéré, ils ont attendu dans un endroit discret l’arrivée de son hélicoptère et d’hélicoptères « amis », selon une source proche de l’ancien couple présidentielle. L’hebdomadaire Jeune Afrique écrit : « En contact permanent avec le président ivoirien, Blaise Compaoré et ses accompagnateurs ont attendu dans une zone non habitée l’hélicoptère envoyé par Alassane Ouattara jusque dans le milieu de l’après-midi. » Voir l’article du magazine ici.

 

11h50 : L’ex-première dame burkinabè était surprise que les médias soient informés du possible lieu de refuge de son couple. Blaise Compaoré et elle-même ne souhaitaient pas faire de commentaire « pour le moment », explique-t-elle. Que pense-t-elle du fait que le lieutenant-colonel Zida, un militaire, ait pris la tête du pays ? « Je suis moi-même une femme de militaire, répond avec une voix presque enjouée Mme Compaoré. Je n’ai pas à m’exprimer là-dessus. »

 

 

11h00 : Chantal Compaoré confirme à RFI la présence de son mari en Côte d’Ivoire. Blaise Compaoré s’y serait installé dès vendredi soir.

10h47 : Selon des témoins, le président burkinabè déchu Blaise Compaoré a été vu ce samedi à Yamoussoukro, en Côte d’Ivoire, nous indique l’AFP.

«
L’étape d’aujourd’hui n’est pas celle de l’intervention de la France. La prise de conscience que des choses peuvent changer dépend des peuples africains. » (Jean-Marie Bockel, député et ex-ministre)

 

 

9h05 : Sur RFI : Jean-Marie Bockel, député du Haut-Rhin, ancien ministre de la coopération sous Nicolas Sarkozy qui avait annoncé la fin de la Françafrique : « Ce qui se passe au Burkina Faso et qu’on voyait venir depuis un certain temps, c’est ce qui va sûrement se développer dans les prochaines années. Quelles que soient les qualités d’un certain nombre de chefs d’Etat, à un moment donné, il y a l’usure du pouvoir. On est au coeur du paradoxe africain, entre d’un côté le continent d’avenir, l’Afrique de la croissance, l’Afrique continent convoité, et cette jeunesse africaine qui est en colère, ces peuples qui sont excédés. »

« L’étape d’aujourd’hui n’est pas celle de l’intervention de la France. La prise de conscience que des choses peuvent changer dépend des peuples africains. Ça n’a pas forcément nature à être violent, des transitions doivent pouvoir exister. Chaque fois qu’il y aura une intervention intempestive, ça sera contreproductif. L’attitude de la France, d’autres pays, et de l’Union européenne, lorsqu’elle saura se coordonner sur le terrain avec l’Union africaine et la communauté internationale, c’est d’avoir une attention, d’être à même de répondre à des sollicitations. Cela doit être une attitude subtile, attentive, non interventionniste, pas non plus indifférente. Nous sommes des observateurs concernés. Des voisins et amis […] A un moment donné, il faut renverser la table, porter un autre regard sur la question de la gouvernance. Et ça ne viendra pas des donneurs de leçon, ça viendra des Africains eux-mêmes. »

  • « Je pense qu’un certain nombre de présidents qui se préparent à réviser leur Constitution dans les deux Congo ou au Rwanda, ont dû mal dormir. » (Antoine Glaser, journaliste)

7h15 : Sur RFI : Antoine Glaser, journaliste et écrivain, ancien directeur de La Lettre du continent : « Bien sûr que ce qui s’est passé peut se reproduire ailleurs. Il y a un effet de mimétisme. Rappelez-vous, il ya quelques années, on parlait beaucoup de dynasties en Afrique. Après finalement que Karim Wade n’a finalement pas succédé à son père au Sénégal et également, au sein de la société civile africaine, avec les mouvements «Y’en a marre ! » au Sénégal ou «Balais citoyen» au Burkina Faso, c’est certain que vous avez un effet de mimétisme. Et je pense qu’un certain nombre de présidents qui se préparent à réviser leur Constitution dans les deux Congo ou au Rwanda, ont dû mal dormir. D’ailleurs, vous avez vu le silence assourdissant des clubs de chefs d’Etat.Ils sont tous aux abris. Ils savent que quelque chose de très important vient  de se produire.»

6h44 : Sur RFI : Dragos Ouedraogo, anthropologue burkinabè, spécialiste des luttes sociales : « Je souligne que l’armée n’est pas un corps monolithique. Aujourd’hui, du fait de la gestion patrimoniale de l’armée par Blaise Compaoré, cela a a contribué à en faire un foyer de clans putschistes qui se disputent à tour de rôle le pouvoir. Mais en même temps, il y a au sein de cette armée, des hommes de troupes, des officiers de classe moyenne, qui sont eux aussi victimes de cette situation de crise. »

  • « Le peuple burkinabè n’a pas réalisé sa révolution pour basculer dans un bain de sang entre militaires » (Maître Bénéwendé Sankara, Unir-PS)

6h42 : Sur RFI : Maître Bénéwendé Sankara, Union pour la renaissance, Parti sankariste : « Nous condamnons toute idée de coup d’Etat miltiaire […] Nous sommes en train d’assister à une confusion au niveau du sommet de l’armée. J’estime que l’armée est une institution républicaine qui doit être unie dans sa cohésion. C’est ce que nous a laissé entendre le général Traoré quand il a reçu l’opposition […] Nous demandons purement et simplement à l’armée de s’entendre et qu’en tant que composante, qu’élément à part entière du peuple, elle puisse prendre part à cette insurrection populaire […] Aujourd’hui la société civile est devenue très forte, très puissante, mais il faut qu’elle évite de s’acoquiner avec l’armée.Ce que nous souhaitons c’est qu’il y ait une véritable concertation et qu’on mette en place un organe consensuel pour gérer la transition […] Pourquoi des militaires ? Je crois que nous avons des civils capables de gérer la transition. Le peuple burkinabè n’a pas réalisé sa rébvolution pour basculer dans un bain de sang entre militaires »

 

06h35 : Sur l’antenne de RFI : Sosso Adama, secrétaire général de l’UPC : « Nous avons lancé depuis vendredi un appel à toute la population à sortiret notamment à la jeunesse, pour aider les forces de l’ordre à pouvoir faire respecter les dispositions sécuritaires, à balayer toutes les rues[…] et surtout, pour que les pillage cessent. Le mouvement d’insurrection n’est pas un mouvement pour détruire les biens, mais pour construire […] »

« Aujourd’hui, nous n’entendons pas qu’il y ait une transition qui ne soit pas négociée, et avec l’accord de l’opposition [Cette transition] ne peut pas être confisquée, nous n’avons aucune inquiétude pour ça. Nous pensons que le lieutenant-colonel est de bonne foi, nous avons la conviction que le lieutenant-colonel et le général […] pourront s’entendre, afin de proposer une feuille de route acceptée par tous, que nous allons ensemble mettre en oeuvre. »

Maître Bénéwendé Sankara (Union pour la résistance, Parti sankariste) :«

 

  • Le lieutenant-colonel Zida a rejoint le palais présidentiel après son allocution et prévoit de rencontrer le général Traoré

6h25 : La nuit a été calme, a Ouagadougou, nous informe notre correspondant à Ouagadougou Yaya Boudani. Des patrouilles militaires ont fait respecter le couvre-feu en vigueur entre 19h et 6h du matin. Yaya Boudani a assisté à l’allocution du lieutenant -colonel Zida, et nous indique que ce dernier a immédiatement rejoint le palais présidentiel après la fin de celle-ci. « C’est sous l’escorte de ses hommes que le lieutenant-colonel Zida Yacouba a rejoint le palais présidentiel. C’était très tard dans la nuit. Tout le régiment, de nombreux soldats du régiment de la sécurité présidentielle étaient là. Ils l’ont accueilli et ils l’ont conduit directement dans le palais présidentiel. Il a été clair là-dessus : il ne laissera pas continuer l’anarchie et il va concerter les autres couches de la société, pour voir comment il faut mettre en place ce programme de transition […] Il a même promis un entretien avec le général Traoré au cours de cette journée. A l’issue de cette concertation, je crois qu’une autre déclaration doit être faite aux Burkinabè. »

 

6h16 : Sur l’antenne de RFI (édition spéciale) Marcel Tankoano, président du mouvement du 21 avril (M21) opposé à la modification de la Constitution : « Le Lieutenant-colonel Zida a affirmé que c’était une insurrection populaire. Or je crois qu’une insurrection populaire est différente d’un coup d’Etat. Nous attendons toujours que la situation se stabilise au niveau de l’armée, afinde pouvoir aviser […] Après la déclaration du Lieutenant colonel Zida Yacouba Isaac, la population était en panique, mais finalement, on retient que c’est lui qui est président. […]Nous n’avons pas le choix […] jusqu’à hier matin on ne savait pas si Blaise Compaore allait rester au pouvoir. […] Maintenant que les militaires ont compris le cri du coeur du peuple burkinabè, ils ont pris leurs responsabilités. Les militaires n’ont pas appelé ça un coup d’Etat, mais une insurrection populaire. »

3h53 : Dans une interview effectuée après son allocution, le lieutenant-colonel Zida a déclaré « caduques » les propos du général Traoré de la veille, qui déclarait lui aussi vouloir assumer la responsabilité de chef de l’Etat,« conformément à la Constitution. »

2h51 : Blaise Compaoré est « dans un lieu sûr », annonce le lieutenant-colonel Zida. Son « intégrité physique et morale est assurée »

2h22 : Annonce officielle du lieutenant-colonel Zida, sur une chaîne de télévision privée : le numéro 2 de la garde présidentielle « assume les responsabilités de chef de la tansition et de chef de l’Etat » Il entend définir « de manière consensuelle […] et avec l’ensemble des partis politiques et des organisations de la société civile, les « contours » et « contenus » d’une « transition démocratique apaisée ». Isaac Zida a également appelé la communauté internationale, notamment l’Union africaine et la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cédéao), « à soutenir» le peuple burkinabè « dans ces dures épreuves ».

Quelques heures après avoir annoncé la suspension de la Constitution le lieutenant-colonel Zida a de nouveau pris la parole, en début de soirée, devant la foule à son quartier général. Il a notamment annoncé le maintien du couvre-feu de 19 h à 6 h (locales) du matin. Précisant que les forces de sécurité et de défense seraient fermes. Il a également annoncé la fermeture des frontières terrestres et aériennes au nom de la « sécurisation du territoire national. » Il a fait une annonce officielle dans la nuit du 1er novembre…...Lire la suite de l’article sur rfi.fr

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60 COMMENTAIRES

  1. That a huge shipment of arms to Nigeria came from China is cmitnroafion of what is prophesied in scripture: the King of the North will invade Arica by way of Egypt. Once he and his NATO army enter Africa (perhaps to take over the US operations already there), then China will seek to intervene; since it is heavily invested in that continent. But the former will overcome the latter: this king then subordinates the Chinese military for his own purposes.Tom

  2. Ne laissez pas les militaires encore consummer votre revolution. Oui il est evident qu’il y a plusieurs tendances: pouvoir et l’opposition mais il faudra une collaboration totale. Blaise est parti mais il a encore de l’influence sur le B.F surtout avec les apparitions des 2 militaires, 1 qui veut un gouvernement d’union national et l’autre se proclame deja le chef d’etat par interim. Un retablissement de l’ordre constitutional est de mise ou bien un consensus national. Sinon le peuple burkinabe sera biaisé encore une fois.

    • Salut mon frere 1FILSDUMALIBA
      Je ne suis pas tout a fait d’accord avec ton point de vue, car d’apres ce que j’ai compris de ton commentaire il faut balayer tout ce qui est Blaise au Faso. CELA EST IMPOSSIBLE mon cher! De la maniere qu’on ne peut pas effacer Hitler de l’histoire des allemands de cette meme maniere on ne peut pas effacer le nom de Blaise du Burkina. Le Monsieur a ete president pendant 27ans, tu crois que la meilleure facon de faire avancer ce pays c’est d’effacer Blaise?
      Faisons attention a ce que l’on peut souhaiter. Blaise n’est plus au pouvoir et la lutte doit etre ailleurs. Ne compliquons pas davantage les choses, calmons les nerfs en demandant le retour de la democratie et je suis sur qu’avec cette derniere Blaise ne va pas s’en sortir a bon compte. En voulant trop l’acculer, il va vouloir faire mal a ce pays et cela n’est pas souhaitable.

      • Tout a fait Bougobalini, ce qui est fait est fait surtout pendant des decennies. Mais je preferai voir une transition d’union nationale avec un civil a la tete du pays qu’un militaire encore et encore a chaque fois et dans nos pays. C’est cela que j’aimerai voir en Afrique apres les coups de force. Je gage que avec ses infleunces ce blaise fera des troubles au B.F comme en Centrafrique. Crois moi. CI et BF sont cote a cote, mais comme tu l’as mentionne la lutte est ailleurs maintenant pour les burkinabe, j’applerai cela la cohesion sociale d’abord pour un gouvernement d’union nationale.

  3. Si les militaires devaient se maintenir au pouvoir, alors je considere cette revolution burkinabe comme un ECHEC et n’est ni plus ni moins qu’un changement a la tete de l’etat. Le sang burkinabe avait justement coule pour l’instauration de la democratie, alors qu’on me dise exactement le nom de ce qui se passe et qui se trame dans ce pays si des militaires doivent toujours rester au pouvoir. En 1987, c’est exactement les memes salades que racontaient Blaise comme quoi ils ne vont que restaurer la vraie democratie, organiser des elections libres et transparentes, pour apres retourner dans les casernes. Nous connaissons tous la suite.

    • Tout a fait d’accord avec toi la victoire ne doit pas etre volee au brave peuple Burkinabe. Les militaires general ou lieutenant colonel c’est la meme salade, tous doivent retourner dans les casernes et se mettre au service des civils. La CEDEAO, l’Union Africaine, et l’ONU vont appliquer a la lettre les reglements internationaux en vigeur et le capitaine Sanogo connait bien cette pression. Isaac degages!

  4. bravo au peuple intègres 😉 😉 😉 😉 😉 😉
    la patrie ou la mort nous vaincront

  5. LeSablier, soyons tres prudents avec cette notion du peuple dans nos pays! Le peuple est abruti et brutalise’ par les dirigeants et les… OPPOSANTS(des qu’ils arrivent au pouvoir)!!!!
    Le Burkina compte plus de 16 millions de personnes. AVONS-NOUS VU 16 MILLIONS DE PERSONNES DANS LES RUES? LA REPONSE EST NON! EVITONS LES SOLUTIONS EXTREMISTES! LET’S LOOK AT THE BIG PICTURE!!!
    1- RETABLISSONS IMMEDIATEMENT LA CONSTITUTION ET LES INSTITUTIONS DE LA REPUBLIQUE
    2- NOMMONS UN PRESIDENT PAR INTERIM CONFORMEMENT A’ LA CONSTITUTION. IL DELEGUERA L’ESSENTIEL DE SON POUVOIR A’ UN PM SAGE, NEUTRE ET CAPABLE DE DIRIGER LA TRANSITION. LE PM ET LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT NE SERONT PAS CANDIDATS AUX PROCHAINES ELECTIONS
    3- LES FORCES ARME’ES ET DE SECURITE’ DOIVENT RETOURNER DANS LEURS CASERNES ET JOUER LE ROLE D’ARBITRE A’ DISTANCE
    4- LES PAYS FRERES ET AMIS, LA COMMUNAUTE’ INTERNATIONALE ET LES ORGANISATIONALES DOIVENT JOUER LE ROLE D’OBSERVATEURS ET AIDER LE BURKINA FASO A’ REUSSIR SA TRANSITION!

    • Naloma, quelle betise tu racontes encore. L’armee n’est pas arbitre mais un objet au service des civils. L’armee n;a pas un role de juge et ne doit pas se meler de ce qui ne la regarde pas, nous avons assez du pouvoir kaki.

      • Ce que tu dis est vrai pour les grandes democraties occidentales mais pas dans les pays africains. Notre probleme est d’oublier tres rapidement notre histoire!
        Maurice Yamogo, le General Sangoule’ Lamizana, le Medecin-Commandant Jean Baptiste Ouedrago, le Capitaine Sankara, le Capitaine Blaise; COMME TU LE VOIS, a’ part Maurice, tous les autres presidents de la Haute Volta/ Burkina Faso sont des militaires!
        Kinguiranke’, si tu arrives a’ arreter l’obessession …NEGATIVE que tu as contre le messager et mettre l’accent sur le message, tu verras une valeur dans mes posts!

        • Mon général, tu as oublié Sayé ZERBO qui a règné tout juste avent le médecin commandant Ouédraogo. 😉

  6. “Le general qui briquait aussi le pouvoir a reconnu ainsi la victoire du Lt. Colonel.”
    Massa.
    Comment peut on OSER jusqu’a ce point?
    Pourquoi chacun ne reste pas a sa place et faire son devoir comme le lui demande la constitution de son pays?
    Au 21 siecle on a encore des dadis, guei, sanogho, general traore, zida, paludisme, denis congo, bongo, 17% taux alphabetisation, faim, karim wade, karim mara (rire), avion lowcost, rebellion, soudan centre, soudan ouest, soudan est, president 100 ans (zimba), 1000 partis politique par pays, aiguilles importes de la chine, monopole d’importation denree de premiere necesite (par sylla), complexe d’inferiorite de tout ce qui vien de l’exterieur…………….???????? AFRICA.

  7. Aux dernières nouvelles le lieutenant colonel Zida assure la transition

    Pourquoi pas ? …Si il décide de rendre le pouvoir et qu’il assure la sécurité des gens et des biens..

    Dans ces moments de déstabilisation qui sait si des djihadistes et autres groupes armés ne lorgneraient pas sur le pays pour y installer la charia

    • IL S’ APELLE COMMENT ZIDA OU ATT BIS (EN MODE BURKINABE)
      Comment peut on pretendre hypothequer la vie d’une nation dans le seul but de satisfaire son PETIT LIBIDO.
      TOUT PEUT SE FAIRE EN AFRIQUE MEME LE D2VELOPPEMENT QUI NE FAIT PLUS PARTI DE NOS VOEUX COLLECTIFS.
      L’AFRICAIN A L’ART DE SE CONDAMNE MENTALEMENT ET PARTICULIEREMENT LE SAHELIEN.
      OU SON CERVEAU A TROP BOUIE SOUS LE SOLEIL ARDENT QUI EST SOURCE DE VIE.

  8. Gonga !… Gonga ! … Diaaaatè ! …. 😀

    La transition aux civils… et les militaires dans les casernes… 🙁

    Sinon… exclusion du Burkina de l’UA et de l’ONU… puis embargo ! 😛

    Professeur Dionkiss vous explique tout ! … chacun son tour chez le coiffeur ! 😀 😀 😀 😀

  9. Bizarre et lache cette facon d’agir… Ces braves jeunes Burkinabes se sont sacrifies pour en fait, defendre la Constitution. Et voila que l’armee arrive, met tout le monde d’accord et , acte tres grave, ANNULE LA CONSTITUTION !!! Mais je reve ou quoi ?

    De quel droit ce Zida peut se permettre de prendre une decision si grave? Pas la peine d’enfoncer des portes ouvertes. La Constitution du Burkina Faso prevoit le cas ou le President est demissionnaire : Le President de l’Assemblee a les pouvoirs et de nouvelles elections sont organisees dans les 90 jours suivant.. C’est complique ca ?

    Militaires … RESTEZ DANS LES CASERNES 👿 👿 👿 👿

  10. L’Union Africaine a parle, les militaires dans les casernes pour se mettre a l’ordre des civils, il ne faut pas voler la victoire au peuple Burkinabe. Les politciens et societe civile organisez-vous autour d;une transition a la hauteur du Faso et comme resultat final des elections libres, democratiques et transparentes.

  11. Ha! L opposition est tres competente dans ses manoeuvres. Lt. Col. allait etre cell qu’ aurait cogné Blaise de toute façon. Cest de cela qu’ il a fui. Le Gal Traore anticipe et le Lt Col sous consigne le considere comme Blaise personifié. Avec le Lt Col le coup est consommé … Le pouvoir revient au peuple sans doute! Le PM sera de l opposition … Et on est parti pour l ere de la vrai democratie dans le pays des hommes integres.

  12. Les mouvements populaires et democrates du Burkina-Faso ont besoin actuellement de l’adhesion entiere et loyale d’une Armee Republicaine Burkinabe a cette revolution motivee par la determination du Peuple Burkinabe d’instituer la Democratie au Burkina. En effet,le pays a besoin aussi de l’ordre,de la discipline.Le pays a besoin d’un Chef militaire respecte,democrate dans l’ame pour affermir la victoire du peuple Burkinabe et preparer la trnsition non seulement vers une gouvernance civile mais une gouvernance democrate. Le Burkina -Faso sort d’un regime autocratique de trente ans. La Presse a ete longtemps muselee,des journalistes massacres. Les droits humains ont ete foules au pied et plusieurs opposants obliges de s’exiler ou de renoncer a toute resistance meme pacifique. La transition vers la Democratie exige la revision des textes fondamentaux. La decentralisation n’est pas faite pour plaire aux beaux yeux des rebelles touareg. La democratie est participative depuis Athernes. L’alternance democratique est le fondement meme de la Democratie: La competition politique non pour s’enrichir mais pour servir le peuple Burkinabe siera bien a ce peuple integre. Ce Chef militaire Democrate devra par consequent mettre en place une Equipe transitionnelle formee de militaires et de civiles democrates pour preparer les nouvelles institutions democrates anisi que les Textes Fondamentaux du Nouvea Burkina. Un Premier Ministre ,homme respecte ,competent et integre conduira ces changements.Le President Konare qui a fait le meme travail pour le Mali pourra faire un meilleur travail de Mediation aupres de la Societe Civile Burkinabe .C’est sur ces bases solides que les elections devraient etre organisees pour que le pays aille surement vers la Stabilite,la Securite,le Developpement et la Cooperation Africaine porteurs de changement fecond.

  13. waiiiii ils l’ont fait c’est comme ça que doit reagir tout un peuple contre ces dirigeants verrées .ça reste le tour du mali .
    le samedi prochain on organise un grand marche a bamako pour demander a ibk et compagnie le compte sur les millards volé .sans quoi il doit dégager

  14. Le président ATT il me semble disait à tous les journalistes qu’il voulait partir à la fin de son dernier mandat…

    Sanogo ce boucher l’a renversé beaucoup plus pour éviter d’aller au front et faire de bonnes affaires que par ce que cet homme voulait s’accrocher au pouvoir..

    Les militaires qui prennent le pouvoir …Grand danger 😥 😥

  15. @Le General de Corps d”Armee Amadou Haya Sanogo,

    Ton point N°1 me gène.

    Il ne faut surtout pas parler de président par intérim dans cette situation burkinabé au risque de compliquer les choses et d’accroitre l’appétit féroce de ces 2 fanfarons de militaire.

    Il faut simplement nommer un premier ministre issu de la société civile pour former un gouvernement d’union nationale avec l’ensemble des acteurs politiques et militaires qui pourra diriger la transition et organiser les élections dans un délais de 60 à 90 jours.

    N’oublions pas que cette révolution est celle du peuple burkinabé.
    La solution se trouve entre les mains de la société et nulle part ailleurs.

      • Le point numero deux vise a’ rester dans le respect de la Constitution tout en reconnaissant que le President de l’Assemble’e qui sera le president par interim et son Assemble’e sont conteste’s et rejete’s par l’opposition qui est sortie massivement dans les rues de Ouaga et d’autres villes du Burkina Faso.Les solutions extremistes doivent etre evite’es car toutes les extremes sont mauvaises!IL FAUT DONC AVOIR UN PRESIDENT PAR INTERIM CONFORMEMENT A’LA CONSTITUTION EN VIGUEUR.LEDIT PRESIDENT NOMMERA UN PM APRES AVOIR CONSULTE’ LES FORCES ARME’ES, LES PARTIS POLITIQUES ET LA SOCIETE’ CIVILE.IL DELEGUERA PRESQUE TOUS SES POUVOIRS AU NOUVEAU PM QUI DOIT ETRE UNE PERSONNALITE’ SAGE,NEUTRE, CAPABLE ET HONNETE.LE PM ET LES MEMBRES DU GOUVERNEMENT NE PEUVENT EN AUCUN CAS ETRE CANDIDATS A’ LA PROCHAINE ELECTION PRESIDENTIELLE.
        LES LOIS DE CERTAINES GRANDES DEMOCRATIES LES EMPECHENT D’AIDER LES REGIMES ISSUS DES COUPS D’ETAT.LE BURKINA A BESOIN DE TOUTES LES AIDES!LET’S LOOK AT THE BIG PICTURE!

        • N’oublions que c’est la population burkinabé qui a saccagé et incendié l’assemblée nationale avant de pousser Blaise Compaoré à la démission.

          Je pense que le peuple burkinabé ne veut plus être représenté par cette assemblée aux ordres de Blaise Compaoré qui a été chassé du pouvoir et forcé à l’exil en côte d’ivoire.

          Alors oublions cette assemblée et cette présidence par intérim tant convoitée par ces 2 fanfarons de militaire.

          Il faut simplement nommer un premier ministre issu de la société civile pour former un gouvernement d’union nationale avec l’ensemble des acteurs politiques et militaires qui pourra diriger la transition et organiser les élections dans un délais de 60 à 90 jours.

          Cette révolution est celle du peuple burkinabé.
          La solution se trouve entre les mains de la société et nulle part ailleurs.

  16. C’est sûr il y a encore des chefs d’État qui veulent continuer (RDC,CONGO Brazaville, Cameroun,Zimbabwe, Rwanda etc…)..ils vont peut-être réfléchir..

    Les USA, la France et bien d’autres pays ont poliment demandé à Blaise Campaoré de ne pas rester…Mais le jeu subtil de ces dirigeants
    qui s’accrochent consiste à faire savoir qu’ils pourraient préférer s’allier à des pays moins insistants …

    On voit encore une fois que ces dirigeants qui s’accrochent et n’organisent pas leur succession appellent la force pour les faire partir et du coup mettent leur pays dans la violence et l’incertitude..

  17. @Donko

    En vertu de quel droit l’armée du Faso se permet-elle de dissoudre une assemblée nationale du Faso?

    Que vaut la dissolution de l’assemblée nationale par un président démissionnaire ou qui s’apprête à démissionner?

    La RÉPONSE EST CLAIRE ET NETTE C’EST RIEN, NADA, QUE NENNI!

    Donc circulez rien à voir car l’assemblée nationale du Faso est loin d’être dissoute car ceux qui prétendent la dissoudre n’ont pas soit la légalité soit la légitimité nécessaire pour le dissoudre.

    Salute Ouagadougou!

    • Le doyen KASSIN oublie sans doute que tout cela est arrivé par la pression populaire. Les mêmes protestataires avaient saccagé et incendié l’assemblée nationale avant de faire démissionner le président Blaise. Donc, on peut affirmer que le peuple ne voulait plus être représenté par cette assemblée aux ordres de l’exécutif viré.

      Ces actes illégaux que tu sembles dénoncer sont des faits réels auxquels la société doit répondre par les armes de droit et par des arrangements avec l’accompagnement de la communauté internationale.

      Au MALI, je rappelle bien que l’ordre constitutionnel avait été rétabli suite à la signature de l’accord cadre qui a été arraché à la junte par la médiation BURBINABE. Pourtant, KASSIN, n’est pas sans savoir que les institutions ont été dissoutes et la constitution suspendue par la junte.

      Alors, en vertu de quel droit l’armée s’était-elle permise?

      La réponse c’est la voie de fait qui mette à néant la puissance du droit!

  18. LA “DEMISSION” DU PRESIDENT BLAISE DU BURKINA EST TRES SIMILAIRE A’ CELLE DE TONTON ATT. Le coup d’etat NE DOIT PAS “PASSER”! Par respect pour nos peuples qui sont abrutis et brutalise’s par nos regimes corrompus et dictatoriaux, il y a une maniere polie de faire certaines choses. Je conseille les memes points qui ont ete’ applique’s au Mali, a’ savoir:
    1- Le retablissement immediat de la Constitution du Burkina Faso et de toutes les institutions de sa republique
    2- Nommer un president par interim conformement a’ la constitution en vigueur. Il sera un president d’honneur qui se contentera du titre, du salaire et des honneurs
    3- Nommer une personnalite’ honnete, capable et sage comme PM. Elle exercera la realite’ du pouvoir presidentiel durant cette transition
    4- les Forces Arme’es du Burkina Faso doivent retourner dans leurs casernes et jouer le role d’arbitre a’ distance
    5- les pays freres et amis et la communaute’ internationale doit accompagner le Burkina Faso dans sa transition.

    • Il ya une complicité entre le choix des militaires et Blaise.Il ne doit pas le laisser sortir après tous ces morts.En Afrique rien de sérieux.Que prévoit la constitution?

      • Nous cherchons a’ stabiliser un pays de 16 millions de personnes!!!! LA REVANCHE NE DOIT POINT ETRE LA PRIORITE’ AUJOURD’HUI!!! LE BURKINA A DES PRIORITE’ QUI SONT BEAUCOUP PLUS IMPORTANTES!!!!

    • Ton point N°1 me gène.

      Il ne faut surtout pas parler de président par intérim dans cette situation burkinabé au risque de compliquer les choses et d’accroitre l’appétit féroce de ces 2 fanfarons de militaire.

      Il faut simplement nommer un premier ministre issu de la société civile pour former un gouvernement d’union nationale avec l’ensemble des acteurs politiques et militaires qui pourra diriger la transition et organiser les élections dans un délais de 60 à 90 jours.

      N’oublions pas que cette révolution est celle du peuple burkinabé.
      La solution se trouve entre les mains de la société et nulle part ailleurs.

  19. On peut bien definir ce cas comme “UN COUP DANS COUP”.
    Ces especes de brave militaires qui veulent a chaque fois etre plus royaliste que le roi.
    Alors qu’ils ont toujour ete des TEMOINS OCCULAIRE HISTORIQUE de la misere et genocide du peuple roi burkinabe.
    L’heure n’est il pas arrive de faire un pas historique en arriere et ALLER VOIR LE MORO NABA.
    SOMMES NOUS PRET POUR LA DEMOCRATIE OCCIDENTALE?
    N’EST IL PAS POSSIBLE DE FAIRE UN MIXE, VUE QUE LE BURKINA A EU LA SAGESSE DE NE PAS JETTER CE PATRIMOINE A LA POUBELLE DE L’OCCIDENT.

  20. D’accord avec Kassin sauf que la constitution BURKINABE s’avère limitée dans de telles hypothèses. Selon ses prescriptions, le conseil constitutionnel est saisi par le gouvernement ou peut s’auto-saisir donc deux modalités de saisine. Pour faire court, le président Blaise a dissout l’assemblée nationale la veille de sa démission. En cas de vacance du pouvoir c’est le président de l’assemblée nationale qui devrait assurer l’intérim sauf que cette assemblée nationale a été dissoute également par l’armée. En l’état actuel des choses au BURBINA, il faudrait recourir à un consensus impliquant tous les acteurs de la société afin de désigner une personne comme PRÉSIDENT INTÉRIMAIRE ou mettre en place un organe transitoire. Cette dernière option, semble ce à quoi on se dirige maintenant en à croire les propos du chef adjoint de la sécurité présidentielle.

    Pour plus de précisions, suivez l’analyse d’un constitutionnaliste Burkinabe sur RFI.

    • Le cas du Burkina est plus simple que celui que nous avons connu au Mali. Arrêtons de compliquer les choses.

      Il faudrait simplement designer un premier ministre chef du gouvernement issu de la société civile pour diriger la transition et tenir les élections libres et transparentes dans un délais de 60 à 90 jours.

      Ces 2 militaires ou 2 fanfarons n’ont absolument rien à faire au palais! C’est du n’importe quoi.

      Il s’agit d’une révolution du peuple burkinabé.

      Ces 2 militaires doivent dégager le plancher!

      • La proposition est théoriquement intéressante mais je doute fort qu’on puisse organiser des élections dans ce délai de trois mois dont tu préconises. Pour éviter des contestations post-électorales il faudrait penser plutôt à mettre en place un organe transitoire composé des membres de la société civile de l’opposition et de quelques militaires.

        N’oublies pas que le BURKINA avait un régime quasi-militarisé pendant environ une trentaine d’années donc vouloir écarter complètement les militaires serait un gros risque à prendre que même l’opposition doute fort logiquement. Ce n’est pas pour rien qu’elle demande à l’armée de s’entendre avant d’aborder les questions de fond avec elle.

        Cette confusion au sommet de l’État était à craindre depuis!

    • En vertu de quel droit l’armée se permet-elle de dissoudre une assemblée nationale?

      Que vaut la dissolution de l’assemblée nationale d’un président démissionnaire ou qui s’apprête à démissionner?

      La RÉPONSE EST CLAIRE ET NETTE C’EST RIEN, NADA, QUE NENNI!

      Donc circulez rien à voir car l’assemblée nationale du Faso est loin d’être dissoute car ceux qui prétendent la dissoudre n’ont pas soit la légalité soit la légitimité nécessaire pour le dissoudre.

      Salute Ouagadougou!

      • Le doyen KASSIN oublie sans doute que tout cela est arrivé par la pression populaire. Les mêmes protestataires avaient saccagé et incendié l’assemblée nationale avant de faire démissionner le président Blaise. Donc, on peut affirmer que le peuple ne voulait plus être représenté par cette assemblée aux ordres de l’exécutif viré.

        Ces actes illégaux que tu sembles dénoncer sont des faits réels auxquels la société doit répondre par les armes de droit et par des arrangements avec l’accompagnement de la communauté internationale.

        Au MALI, je rappelle bien que l’ordre constitutionnel avait été rétabli suite à la signature de l’accord cadre qui a été arraché à la junte par la médiation BURBINABE. Pourtant, KASSIN, n’est pas sans savoir que les institutions ont été dissoutes et la constitution suspendue par la junte.

        Alors, en vertu de quel droit l’armée s’était-elle permise?

        La réponse c’est la voie de fait qui mette à néant la puissance du droit!

  21. Aucune surprise!
    Je le savais depuis le début.
    ça c’était prévisible.

    Blaise Compaoré, Alassane Ouattara sont les garçons de paillette de la France.

    Il faut aussi rajouter : Idriss Deby, Ali Bongo, Macky Sall, yayi Boni sont tous les garçons de paillette ou valet de chambre et les griots de la France.

    Comment voulez-vous que nos pays avancent alors que nos dirigeants ou soit-disant dirigeants sont les valets de chambre de la France en particulier et de l’occident en général?

    L’AFRIQUE AUX AFRICAINS.
    TOUTES LES DÉCISIONS PRISES DANS LES SALONS CLIMATISES DE LA FRANCAFRIQUE SANS CONSULTATION DU PEUPLE AFRICAIN EST CONTRE LES AFRICAINS.
    UNE NOUVELLE ÈRE DOIT S’OUVRIR EN AFRIQUE!

  22. Ca n’aura pas duré longtemps ,le n°2 lieutenant colonel Zida vient de virer le général et s’auto proclame président de la république :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen: à quoi çà sert de faire des élections en Afrique …….meme au pays des hommes intègres 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  23. 👿 👿 👿 Qu’avez vous fait pour se disputer de quoi que ce soit ❗ ❗ ❗ Bande d’initule 😯 😯 Vous vous jetez sur le pouvoir comme un charrognard sur une charogne. Blaise était làbas depuis 27 ans et qu’avez vous fait RIEN NADA

  24. Avec Blaise qui est désormais out et le gatia qui gagne du terrain, le mnla pleure car il voit venir sa mort. Mali, ne rit pas surtout! Ils sont encore là, les “jihadistes”. Eux visent tout le territoire.

  25. Blaise en Côte d’Ivoire ? 😀

    C’est logique ! Houphouët Boigny a été son parrain de mariage. Il a épousé Chantal, la filleul de ce même Houphouët, et la fille d’un président libérien.

    Ainsi, comme Alassane, Blaise pourra prétendre à la Présidence de la Côte d’Ivoire… s’il arrive à prouver que ses parents sont d’origine ivoirienne, maintenant que l’ivoirité n’existe plus… 😉

    Son programme : comme il a changé le non de la Haute Volta en Burkina Faso… il changera Côte d’Ivoire en … Azavoire … 😀

  26. Blaise a voulu tripatouiller la constitution pour se maintenir au pouvoir au-delà du terme de son mandat en 2015, finalement il renonce à finir son mandat légalement acquis c’est à dire initial.

    Que le peuple en particulier BURKINABE est puissant et dispose d’une arme fatale!

    Blaise jure par la pression populaire qu’il a bien compris le message du peuple et qu’en est-il du côté de notre nouveau monarque corrompu et souillé dans l’argent sale?

  27. Je suis absolument d’accord avec toi, Kassin. Surtout que ce n’est pas ces militaires qui ont ose faire face a Blaise…mais plutôt les braves opposants et la brave jeunesse qui ont donné leur sang.

  28. 😈 😈 😈 Ragerdez moi ces 2 nullards là ❗ ❗ ❗ N’avez vous pas honte de vous même 👿 👿 Le PEUPLE SOUVERRAIN DU FASO s’est exprimé parce que qlq’1 a voulu jouer dans sa cours sans son autorisation (modif de la constitution). Si vs étiez garçon pourquoi n’avez vous pas fait qlq chose bien avant. Restez bien en place et ne bougez point, les FASODEN YEREWOLO vous trouveront sur leur chemin

  29. Que les miliataires degagent general ou lieutenant-colonel, qu’ils rentrent dans leur caserne et se mettent tout de suite sous l’ordre du civil. L’opposition et la societe civile peuvent trouver un grand Burkinabe qui peut diriger le Faso durant la transition et organiser des elections democratiques, libres et transparentes.

  30. Maintenant reste a savoir lequel des deux va bouffer l’autre 😉 😉 😉 😉 parce que ce n’est qu’un début :mrgreen:

    • L’homme de la communauté internationale a fui… comme un lapin en abandonnant ses amis… 😀

      Honte à tous les ennemis de l’Afrique… :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

      La jeunesse africaine aura le dernier mot ! 😀 😀 😀 😀

    • Les opposants et la brave jeunesse du Faso sont de vrais hommes. Ils savent exactement ce qu’ils veulent…ils vont choisir le soldat soumis. Ce n’est pa ce Traore que Blaise a confié le pouvoir en fuyant. Cest tres difficile d’ecarter les millitaire et a meme temps mettre de l’ordre dans la transition; donc une combinaison sera parfaite avec le Lieutenant Col.
      Fiert de la jeunesse du Faso… Dja Dja Blaise n’etait que dans la maison d’arraignee!

    • C’estr sur que toi tu n’as rien a bouffer dans ta miserable vie blanche…
      👿 👿 👿 😆 😆 😆

      toubabou lagoloden oulouden 😛 ❓ 😛

  31. Sachez que votre lutte ne vient que de commencer. Ces militaires ne sont pas crédibles, il est difficile devoir tous les jours des Sankara. Battez vous encore, nous sommes de coeur avec vous.

  32. Peuple burkinabé. Méfiez-vous de ces putschistes de la 25ieme heure!S’ils étaient avec “vous” peuple comme ils le prétendent, pourquoi donc avoir attendu 27 années pour déposer Blaise Compaoré l’assassin du camarade SANKARA? Si vous leur confiez la transition, ils vont tout faire pour se maintenir au pouvoir après! Et c’est parti pour plusieurs années de régime militaire! Un pouvoir militaire serait conseillé dans un cas tel que celui du Mali d’avant IBK où le peuple avait perdu toute foi aux politiciens: ils ne pensaient qu’à leur propres intérêts eux aussi(exceptés quelques uns)! Pauvre Afrique!
    😥 😥 😥 😥

  33. Il ne devrait pourtant y avoir aucune incertitude au sommet de l’état burkinabé!

    Le peuple souverain du Burkina Faso est sorti comme un seul homme pour défendre sa CONSTITUTION contre les tentatives de tripatouillage de Blaise Compaoré et de son régime dictatorial.

    Blaise Compaoré face à la détermination des hommes intègres a jeté l’éponge et est parti se réfugier au sud du pays voir au Ghana voisin.

    C’est bien cette CONSTITUTION DU FASO qu’il faut respecté car le peuple du Faso est souverain.

    L’armée est au service du peuple du Faso et ne saurait être autre chose que l’instrument de défense du peuple du Faso.

    Donc l’armée doit respecter la CONSTITUTION DU FASO!

    Que dit la constitution du Faso en cas de vacance du pouvoir?

    C’est la réponse a cette question qui détermine le NOM DU PRÉSIDENT PAR INTÉRIM DU FASO ET NON LES DÉCLARATION DES OFFICIERS DE L’ARMÉE BURKINABÉ!

    Donc il n’y a aucune confusion au sommet de l’état burkinabé mais il y a des opportunistes militaires tout comme il y a eu des délinquants de Kati en mars 2012.

    Le droit est implacable et il faut qu’on se résout à respecter le droit en Afrique.

    Aucun officier militaire du Faso ne peut devenir chef de l’état durant cette transition démocratique du Faso si la constitution du Faso ne le prévoit pas!

    Il faut respecter les prescriptions de la constitution parce que c’est pour cela que le peuple souverain du Faso s’est levé contre Blaise.

    Et nous soutenons le peuple souverain du Faso contre tous les usurpateurs et contre tous les aventuriers aux dents longues et non pas seulement contre Blaise Compaoré!

    Bon courage aux hommes intègres!

    Salute Ouagadougou!

    • D’accord avec Kassin sauf que la constitution BURKINABE s’avère limitée dans de telles hypothèses. Selon ses prescriptions, le conseil constitutionnel est saisi par le gouvernement ou peut s’auto-saisir donc deux modalités de saisine. Pour faire court, le président Blaise a dissout l’assemblée nationale la veille de sa démission. En cas de vacance du pouvoir c’est le président de l’assemblée nationale qui devrait assurer l’intérim sauf que cette assemblée nationale a été dissoute également par l’armée. En l’état actuel des choses au BURBINA, il faudrait recourir à un consensus impliquant tous les acteurs de la société afin de désigner une personne comme PRÉSIDENT INTÉRIMAIRE ou mettre en place un organe transitoire. Cette dernière option, semble ce à quoi on se dirige maintenant en à croire les propos du chef adjoint de la sécurité présidentielle.

      Pour plus de précisions, suivez l’analyse d’un constitutionnaliste Burkinabe sur RFI.

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