Ce dimanche 2 novembre à Ouagadougou, jour de manifestation, la foule a tenté de pénétrer dans les locaux de la radio télévision publique. Elle en a été empêchée par les militaires. Auparavant, le général à la retraite Kouamé Lougué s’était présenté à l’antenne pour dire qu’il prenait la tête de l’Etat. Le lieutenant-colonel Zida, adoubé la veille par l’armée, a rencontré en fin d’après-midi une délégation de l’opposition. Désormais, il consulte, et s’exprime. Suivez l’évolution de la situation en direct.
Les heures sont données en temps universel (TU)
20h45 : L’armée s’est exprimée depuis le siège du Conseil économique et social, à Ouagadougou. Le couvre-feu est ramené de minuit à 5h (heure locale), assure Burkina24. Les militaires assurent que les concertations engagées continueront demain, avec les autorités religieuses et coutumières, ainsi qu’avec les diplomaties étrangères et les organisations internationales. « D’autres composantes de la société » viendront « plus tard », explique le colonel Barry, lisant un texte signé par Isaac Zida en qualité de « chef de l’Etat », dixit le communiqué. Auguste Barry est l’un des adjoints du lieutenant-colonel.
L’armée se dit guidée par « l’honneur » et se déclare désintéressée par le pouvoir, car « seule l’intrêt supérieur de la nation prime ». Les militaires assurent à nouveau que l’équipe chargée de la transition sera installée de façon dans un esprit de « consensus large » : « Soyez rassurés, personne ne sera écarté ». Si les forces vives estiment « s’être trompées » en appelant l’armée à intervenir dans le processus de transition par la personne du lieutenant-colonel Isaac Zida, et pensent être en mesure de mener cette première phase de la transition à sa place, il est encore temps de revenir voir l’armée, fait valoir cette dernière.
Les militaires précisent que toutes les tentatives de désordre seront réprimées avec la plus grande fermeté. L’armée assure par ailleurs que les troubles survenus au siège de la radio télévision publique sont une « atteinte » « irresponsable » au processus de transition en cours. « Nous demandons à ce qu’on nous laisse travailler, pour remettre notre pays sur les rails dans l’intérêt de tous. » Ecouter une partie du point presse du colonel Auguste Barry.
19h50 : Jointe par RFI au téléphone, la veuve du président burkinabè Thomas Sankara, assassiné en 1987, confirme être l’auteure d’un communiqué véhiculé dans la journée par plusieurs médias burkinabè et daté du 2 novembre 2014 (voir plus bas dans cet article à 15h05). « Chers compatriotes, vous venez de remporter une victoire sans précédent par cette insurrection populaire », écrit Mariam Sankara depuis Montpellier, en France, où elle réside. « En se référant à la révolution du 4 août (1983, soit l’arrivée au pouvoir de son mari, NDLR) la jeunesse burkinabè a réhabilité Thomas Sankara (…), je suis fière, je vous félicite. » Dans cette missive, Mme Sankara est particulièrement offensive à l’encontre du président déchu Blaise Compaoré, qui avait succédé à son mari après le coup d’Etat dans lequel il avait perdu la vie. Plus d’informations à venir en soirée. Voir le communiqué.
19h45 : La valse des consultations se poursuit. L’ambassadeurs des Etats-Unis se trouve actuellement aux côtés du lieutenant-colonel Zida au siège du Conseil économique et social de Ouagadougou, utilisé désormais comme un quartier général par l’homme adoubé hier par l’armée burkinabè. En fin de soirée, Isaac Zida pourrait s’exprimer devant la presse.
19h19 : RFI confirme que Gilbert Diendéré, chef d’état-major particulier de Blaise Compaoré – un temps annoncé à Yamoussoukro au côté de l’ancien président après sa démission -, est bien venu ce soir au siège du Conseil économique et social de Ouagadougou, après la réunion entre les leaders de l’opposition et le lieutenant-colonel Zida, qui a établi son quartier général sur place.
19h15 : Notre envoyé spécial à Ouagadougou Frédéric Garat fait le point à l’antenne, après la réunion du jour au CES, entre l’armée et l’opposition politique burkinabè. Sans doute y a-t-il été question de l’idée d’associer la siociété civile et la sphère politique au processus de transition démocratique, explique-t-il. Il s’agirait alors d’un pas de l’armée dans le sens des demandes des partis. Mais ces derniers réclament un civil à la tête de l’Etat, y compris pour la période transitoire, comme la communauté international d’ailleurs. Reste à savoir qui serait la personne désignée, au sein de la société burkinabè, pour une telle charge – organiser des élections et gérer au quotidien le pays et ses affaires courantes.
Pour rappel, les Burkinabè attendent d’être payés pour le mois d’octobre, ce qui pose toujours de gros problèmes dans l’administration. Le pays est quelque peu en suspens, après cette réunion n’ayant pour l’instant débouché sur aucune déclaration publique. Les dirigeants de l’opposition sont sortis avec le lieutenant-colonel Zida, mais sans dire un mot ou presque. On attend dorénavant, demain, une réunion du CFOP (coalition de l’opposition) pouvant déboucher sur un communiqué. En attendant, le lieutenant-colonel Zida reçoit, consulte. Notamment Jean-Baptiste Ouédraogo, ancien chef de l’Etat déposé par Thomas Sankara. En mars denier, il avait tenté de jouer la médiation entre Blaise Compaoré et l’oppostion, au moment de la question de la réforme constitutionnelle et du fameux article 37.
18h15 : Des médias locaux burkinabè, dont Burkina24 qui en produit une photo, véhiculent un communiqué attribué à Mariam Sankara, signé à la main et daté du 1er novembre 2014. Il aurait été rédigé à Montpellier, en France. On y lit que l’ex-première dame, veuve du président assassiné en 1987, souscrit à l’idée d’une transition dirigée par des civils. Il s’agit par ailleurs d’une attaque en règle contre le successeur de Thomas Sankara. Ce matin, le site Mondafrique rappelait que jamais Mme Sankara « n’a cessé » de demander qu’une enquête soit menée pour déterminer les causes de la mort de son « mythique » président de mari.
Extrait du communiqué : « L’image de médiateur dans la sous-région dont s’était drapé (Blaise Compaoré) ne doit en aucun cas le disculper. Et dire qu’en 2012, il a même caressé l’idée d’avoir le prix Nobel de la paix comme s’il oubliait tous les crimes ourdis depuis 1987. Ce monsieur qui était sollicité comme médiateur dans les conflits était en réalité celui qui les attisait. Des pays comme l’Angola, le Liberia, la Sierra Leone, la Guinée, le Mali et la Côte d’Ivoire où il a trouvé refuge ont subi ses manœuvres de déstabilisation. Non, il ne doit pas couler des jours paisibles à Yamoussoukro. Il doit répondre de ses actes et de ses crimes de sang. »
17h40 : La rencontre entre le lieutenant-colonel Zida et les leaders de la coalition de l’opposition politique burkinabè est terminée. Aucune déclaration n’a été faite. Mais Ablassé Ouedraogo a laissé entendre, selon Burkina24, que « la rencontre a été satisfaisante ».
17h25 : Sont présents au siège du Conseil économique et social de Ouagadougou pour la discution en cours avec le lieutenant-colonel Zida : Zéphirin Diabré (UPC), l’ancien ministre des Affaires étrangères Ablassé Ouedraogo, l’ancien président de l’Assemblée nationale devenu opposant Roch Marc Christian Kaboré (MPP), et Bénéwendé Sankara, leader du parti sankariste. Saran Sérémé serait repartie.
17h20 : les revendications du peuple burkinabè rejoignent celles de la communauté internationale, qui demande l’instauration d’une transition civile, et non militaire. Mohamed Ibn Chambas est le représentant spécial du secrétaire général des Nations unies pour l’Afrique de l’Ouest. Il est à Ouagadougou. Il s’exprime au micro de RFI :
« La Cédéao (Communauté économique des Etats d’Afrique de l’Ouest, NDLR), l’Union africaine et les Nations unies sont engagées pour continuer les consultations avec les uns et les autres, les parties prenantes burkinabè, et trouver une porte de sortie conforme à la Constitution. Comme ça : mise en œuvre d’un organe constitutionnel avec un leader civil, tout faire en conformité avec les normes constitutionnelles. Nous voulons aussi insister sur la sécurité des acteurs politiques. Ça, c’est très important. Il faut tout faire pour assurer la sécurité de tous les acteurs politiques burkinabè. Ceux de l’ancienne majorité, aussi bien que les leaders de l’opposition. »
17h10 : Notre envoyé spécial au siège du CES de Ouagadougou relate que l’intégralité des leaders de la coalition de l’opposition sont présents à la réunion, en compagnie du lieutenant-colonel Zida, lui-même entouré de plusieurs hauts gradés. Saran Sérémé est sur place, mais elle n’est pas en salle.
16h43 : Alors que des discussions sont en cours au CES, le calme est revenu à Ouagadougou après un épisode houleux autour de la radio télévision nationale, où deux personnes se sont pratiquement proclamées chef de l’Etat en moins de trois minutes dans l’après-midi. Une foule s’était rassemblée devant le bâtiment dans la matinée, avant d’être dispersée par les forces de sécurité qui ont procédé à des tirs de sommation. La manifestation de la place de la Nation a également été dispersée. Plus d’informations sur notre site.
16h30 : Une rencontre entre le lieutenant-colonel Zida et des représentants de la classe politique a commencé au siège du Conseil économique et social (CES), à Ouagadougou, relate Burkina24. Après s’être entretenu avec les journalistes, Isaac Zida – chargé de la transition par les chefs d’état-major de l’armée – a rejoint une forte délégation politique, principalement des membres de l’opposition. Tout le monde est en salle.
16h10 : Selon notre correspondant en Côte d’Ivoire, le président Ouattara a rencontré son ex-homologue burkinabè Blaise Compaoré à Yamoussoukro, où ce dernier a trouvé refuge, pendant une heure samedi soir. Si l’on ne connait pas la teneur de leur entretien, on sait que les deux hommes sont amis de longue date.
15h30 : Notre correspondant Yaya Boudani relate que lorsque les militaires ont dispersé la foule réunie devant les locaux de la RTB, ces manifestants se sont alors dirigés vers la place de la Nation. Mais les militaires les ont suivis, puis ont finalement dispersé la manifestation sur la place. Pendant ce temps, d’autres membres de l’armée sont restés devant les locaux de la télévision publique, dont les programmes n’ont toujours pas repris.
15h05 : Les médias burkinabè véhiculent un communiqué signé Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC). Le voici en intégralité : « Le chef de file de l’opposition politique informe le peuple burkinabè, les militants et sympathisants de l’opposition et de la société civile, que les informations faisant état d’une réunion de l’opposition ayant abouti à la désignation de « présidents de la transition » sont fausses et non fondées. Les présidents de partis qui viendraient à s’autoproclamer « présidents de la transition » parlent en leurs noms personnels. Leurs propos ou actes n’engagent donc pas l’opposition Politique. Par ailleurs, le chef de file de l’opposition invite le peuple burkinabè à rester calme et serein. Il assure que l’opposition dans son ensemble est à pied d’œuvre, à côté des autres forces vives de la nation, pour une issue heureuse et très prochaine de la crise. Vive le peuple burkinabè ! Ouagadougou, le 02 novembre 2014. »
14h30 : Il semble que l’on se dirige à présent vers un retour au calme autour des locaux de la télévision publique. En revanche, la situation s’annonce très tendue place de la Nation, située à 2 km de la RTB, une zone où l’armée a pris position afin de s’en assurer le contrôle, rapporte une dépêche de l’Agence France-Presse. Les soldats ont barricadé la place pour en empêcher l’accès aux manifestants, qui protestaient à l’appel de l’opposition contre la prise de pouvoir de l’armée.
14h02 : La situation a subitement pris un tour nouveau et violent à Ouagadougou puisque des tirs ont été déclenchés à la RTB, l’Office de Radiodiffusion Télévision du Burkina. Selon l’un des envoyés spéciaux de RFI à Ouagadougou, les militaires ont procédé à des tirs de sommation alors que la foule se pressait dans le bâtiment. Cette situation est survenue après que le général Kouamé Lougué s’est présenté à la télévision pour dire qu’il prenait la tête de l’État. Quelques minutes plus tard, Saran Sérémé, une autre figure de l’opposition, n’a pas pu se présenter sur le plateau, ce qui a eu le don de mettre la foule en colère, les manifestants faisant le forcing pour pénétrer dans les locaux de la RTB.
14h00 : Malgré le soleil de plomb et alors que l’on pensait la manifestation terminée, de nombreux opposants continuent d’affluer cet après-midi vers la place de la Nation de Ouagadougou. « Il y a du monde », rapporte le correspondant de RFI qui est toujours sur place. Les manifestants attendent en fait le retour des leaders de l’opposition qui sont partis discuter avec les militaires au pouvoir. Après avoir prôné une transition à laquelle prendraient part toutes composantes du pays, les leaders de l’opposition seraient maintenant déterminés à répondre aux aspirations de la foule et à demander le départ pur et simple du lieutenant- colonel Yacouba Isaac Zida qui détient pour le moment les rênes de l’exécutif. Cette position est d’ailleurs soutenue par les médiateurs de l’ONU, de la Cédéao et de l’Union africaine qui en appellent également à une transition conduite par un civil et souhaitent une sortie de crise conforme à la Constitution.
13h30 : Pendant ce temps, Blaise Compaoré coule des jours paisibles à Yamoussoukro, la ville ivoirienne où il a élu domicile, après qu’on l’ait cru au Ghana, puis au Togo. Le président déchu et sa compagne Chantal occupent une luxueuse villa baptisée le « Giscardium » car inaugurée autrefois par le président français Valéry Giscard d’Estaing. En ville, les réactions oscillent entre accueil enthousiaste et franche hostilité, rapporte l’Agence France-Presse. D’un côté, Blaise Compaoré est accusé d’avoir soutenu la rébellion ayant porté au pouvoir Alassane Ouattara, après la crise postélectorale de 2010-2011 qui fit plus de 3 000 morts en cinq mois. De l’autre, certains rappellent que M. Compaoré s’était imposé comme médiateur lors du coup d’Etat manqué de 2002 qui avait profondément divisé la Côte d’Ivoire.
13h00 : L’envoyée spéciale de RFI à Ouagadougou a pu recueillir de nombreux témoignages place de la Nation ce dimanche matin. Ils ne laissaient guère de doutes sur le sentiment de colère éprouvé par de nombreux manifestants. En voici quelques-uns :
« On nous a confisqué notre victoire. Ça ne peut pas se passer comme ça ! Nous nous sommes battus nuit et jour », pestait un manifestant. « Nous avons veillé pour que les choses changent de façon radicale dans notre pays mais dans le sens de la positivité. Et voilà des gens qui sont restés chez eux, qui n’ont rien fait, qui ont tiré sur nos militants, et aujourd’hui qui s’accaparent le pouvoir ! »
« On est déçus parce que apparemment tout ceux qu’on avait pris et mis en prison, l’armée a contribué à les libérer comme la majeure partie des ministres, même le frère cadet de Blaise Compaoré qui se retrouve présentement au Bénin », s’emportait un autre militant. « Mais nous, on ne peut pas digérer ça ! Ce sont des gens qui ont pillé l’argent de ce pays, il faut bien qu’ils payent ! Donc nous, on ne peut pas suivre cette armée. Ce n’est pas une armée républicaine, c’est une armée partisane ! ».
« Nous sommes toujours derrière cette opposition politique et la société civile que nous n’abandonnerons pas », poursuivait un troisième manifestant. « On voulait le départ de Blaise, il est parti. On n’a pas besoin d’un autre homme fort parce que c’est celui-là qui a les armes aujourd’hui qui veut imposer sa loi. Et il l’a imposée au sein de l’armée. Nous on ne veut pas qu’il l’impose au peuple ! ».
11:45 : La manifestation de Ouagadougou n’aura finalement pas eu le retentissement attendu, ne rassemblant que quelques milliers de personnes. Une relative désaffection liée entre autre à un manque de coordination, certains contestataires arrivant alors que le rassemblement était déjà terminé. Une situation qualifiée d’ailleurs de « rocambolesque » par l’un des correspondants de RFI qui se trouvait sur place. Face aux manifestants, rapporte-t-il, le porte-parole des opposants a dit : « Nous souhaitons que toutes les composantes de la société participent à la transition car c’est une victoire du peuple ». A peine avait-il fini son discours que le public a commencé à vociférer : « On ne veut pas des militaires au pouvoir, Zida démissionne ! ». Devant la furie des manifestants, explique encore le correspondant de RFI, les leaders de l’opposition, dont Bénéwendé Sankara, ont exigé séance tenante la démission du lieutenant-colonel Zida, le chef de l’État actuel au Burkina Faso. Une rencontre est prévue dans quelques jours entre les partis politiques de l’opposition et le lieutenant-colonel Zida, signe que la situation demeure encore confuse pour le moment.
11 h00 : Dans un message communiqué ce dimanche matin à Washington par le département État, les Etats-Unis appellent l’armée du Burkina Faso à transférer le pouvoir aux autorités civiles. « Nous appelons l’armée à transférer immédiatement le pouvoir aux autorités civiles », a déclaré une porte-parole du département d’Etat, Jen Psaki. Et il a ajouté : « les Etats-Unis condamnent la tentative de l’armée burkinabè à imposer sa volonté au peuple du Burkina Faso ».
10h20 : La place de la Nation, rebaptisée provisoirement place de la Révolution par les manifestants, s’est petit à petit remplie durant la matinée sans toutefois réunir la même foule que lors de l’insurrection, comme le rapporte le correspondant de RFI présent sur les lieux. Lorsque les différents dirigeants de l’opposition et les représentants de la société civile ont réaffirmé le besoin d’une transition démocratique, la foule a été on ne peut plus claire quant à ses aspirations en criant d’une seule voix : « on ne veut pas des militaires ! ». La Constitution burkinabè prévoyait d’ailleurs qu’en cas de vacance à la tête de l’État, l’intérim soit confié au président de l’Assemblée nationale. Mais la chambre a été dissoute par l’armée au soir des violentes manifestations de jeudi, dans le cadre de l’état d’urgence brièvement décrété par Compaoré.
9h55 : La situation au Burkina est scrutée avec attention par d’autres pays africains comme la RDC où le débat sur une possible révision constitutionnelle fait rage. Des politiques congolais, dont certains de la majorité, affirment que, partis pour s’inspirer des stratégies du maintien au pouvoir de Blaise Compaoré, les membres de cette délégation ont appris une autre leçon. Les derniers bouleversements au Burkina Faso ont au contraire montré comment on pouvait quitter le pouvoir si l’on ne respectait pas les textes auxquels on avait soi-même souscrit. Dans la mouvance kabiliste, on parle d’une autre cartouche pour éviter l’alternance : il s’agit du recensement général. Pour certains ténors de la majorité, le recensement devrait glisser jusqu’en 2019, ce qui ne permettrait pas la tenue de la présidentielle avant cette date. Mais dans la population, certains disent croire en la capacité du peuple congolais de réaliser le tour de force des Burkinabè.
9h30 : Alors que la manifestation est en marche, la médiation internationale s’est mise au diapason de la société civile en appelant à la mise en place d’un régime de transition « conduit par un civil » et « conforme à l’ordre constitutionnel ». Dans le cas contraire, elle a évoqué la menace de « sanctions ». « Nous voulons éviter pour le Burkina Faso la mise en place de sanctions », a en effet déclaré l’émissaire de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest, Mohamed Ibn Chambas lors d’une conférence de presse au nom de la mission de concertation tripartite ONU-Union africaine-Cédéao (Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest). La mission de concertation s’est également entretenue avec la hiérarchie militaire et le lieutenant-colonel Zida, qui ont « assuré avoir bien compris le message délivré », a indiqué l’émissaire de l’ONU à l’Agence France-Presse.
8h30 : Au micro RFI de Yaya Boudani, Luc Marius Ibriga, président du Focal, membre du front de résistance citoyenne, résumait hier soir l’état d’esprit dans lequel se trouve la grande majorité des manifestants aujourd’hui :
« Pour nous, il n’est pas question que cette insurrection populaire soit transformée en un coup d’Etat, affirmait-il. En prenant la décision de suspendre la Constitution, le colonel Zida a opéré un coup d’Etat et il faut que la société civile et les démocrates de ce pays réagissent rapidement pour que nous ne soyons pas dans une situation de vide juridique, de vide politique et de vide constitutionnel ».
« Et nous exigeons, reprenait-il, la levée de la suspension de la Constitution et l’ouverture d’une transition civile et démocratique qui serait dirigée par une structure consensuelle qui adopterait une charte de la transition, pour nous permettre de revenir à un fonctionnement régulier des institutions ».
L’Union africaine en appelle elle aussi à une transition civile au Burkina Faso et elle a demandé aux forces armées de « se mettre à la disposition des autorités civiles et de s’abstenir de tout acte ou propos qui pourrait envenimer la situation » dans un communiqué publié hier samedi. Reste que la délégation qui mène actuellement la médiation a annulé une conférence de presse qui devait se tenir dans la soirée d’hier pour trouver une sortie à la crise.
8h00 : « Pas question de gérer la transition sans nous » tel est le mot d‘ordre des manifestants sur la place de la Nation à Ouagadougou, rebaptisée provisoirement place de la Révolution. Sans s’opposer directement à l’armée pour le moment, l’opposition et la société civile souhaitent que la transition soit « encadrée » et non laissée aux seules mains des militaires. Sur place, le rassemblement se passe bien pour le moment. Des groupes se forment peu à peu et les discussions vont bon train
LA SITUATION AU MATIN DU 2 NOVEMBRE
7h30 : L’échiquier pour l’installation de la transition démocratique se met peu à peu en place. L’armée parle désormais d’une seule voix en la personne du lieutenant Yacouba Isaac Zida qui se sera finalement imposé devant le général Traoré au terme de longues heures de tractations. Un lieutenant-colonel donc pour assurer l’intérim présidentiel, qui fut publiquement adoubé par les représentants de la société civile et notamment les leaders du collectif, Balais citoyen, réunissant vendredi soir une immense foule place de la Nation.
La démarche : demander aux Burkinabè parfois sceptiques ou même hostiles de laisser sa chance à l’armée dans cette tâche délicate d’organiser la transition. Mais c’était compter sans l’opposition politique burkinabè qui samedi soir a refusé de voir un militaire chapeauter le processus, soutenu en cela par l’Union africaine qui appelle à une « transition civile ».
La mosaïque de l’opposition, réunie dans le CFOP, cherche sans doute à se ménager une place dans la perspective des grandes décisions à venir, par exemple une possible réécriture de la Constitution, l’organisation du prochain scrutin présidentiel ou la composition d’un gouvernement provisoire. Sera-t-elle soutenue par la population qui ne sait plus très bien à quel saint se vouer ? En cela, le meeting prévu ce matin, place de la Nation va avoir valeur de test pour les opposants de l’ex-président Compaoré.…Lire la suite de l’article sur rfi.fr
Ibk est une honte il a tromper le peuple
KINGUIRANJE’ ET COMPAGNIE, VOUS CONSTATEZ QUE L’IDE’E DE PRESIDENT D’HONNEUR EST OK!!!
SI VOUS DEGAGEZ IBK, QUI VA LE REMPLACER?
NE TOURNEZ PAS AUTOUR DU POT!!! REPONDEZ A’ MA QUESTION!!!
Une pense’e speciale a’ mon ami Docteur Kante’, Representant du FNUAP au Burkina! JUST STAY SAFE! Madame peut aller protester mais notre fille doit rester a’ la maison jusqu’a’ ce qu’on termine avec le recensement des… PRESIDENTS AU BURKINA! Demain INCHALLAH, le General Sanogo aussi mobilisera les troupes de maliweb pour declarer Moussa ag, le nouveau president de la transition au Burkina! (rire)!!!
De “L’ARBRE A PALABRE A LA PLACE A PALABRE”.
Vive l’africain.
LIBEREZ VOUS MENTALEMENT.
LE MAUVAIS HYBRIDE QUI PRETANT ETRE UNE BONNE RACE PURE.
Vivement une revolution populaire au mali pour nous debarrasser de cette bande de voleurs apatrides et affammes du mali. Vivement ce jour pour qu on regle leur compte. Comment comprendre que la declaration de leurs n a pas ete rendue publique? Que ceux qui ont des oreilles entendent , a bon attendeur salut. Que de sales familles corrompues, mes familles d abord.
Razgris
“a quand le tour du MALI IBK degage”
Ce tour viendra …………quand la population Bamakoise aura autant de détermination que la population Ouagalaise!
Et pour l’instant, c’est loin d’être le cas quand on voit ce qu’Ibk se permet tranquillement depuis un an sans être inquiété!… 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳 😳
Dans 4 ans les maliens auront le choix entre IBK et un autre par un vote démocratique.
Le cas du Burkina faso était inévitable et prévisible.
Ce n’est pas responsable de ta part de souhaiter un autre coup d’état au Mali.
C’est cynique de ta part après tout ce que Sanogo et sa bande de soldats nous ont fait subir.
Je suis d’accord pour les critiques mais contre l’incitation à un coup d’état.
Oui à des manifestations démocratiques non au coup d’état.
a quand le tour du MALI IBK degage
Je voudrais saluer l’action du peuple burkinabé qui donne, non seulement par sa forte mobilisation pour faire partir Blaise que par son action citoyenne du lendemain pour nettoyer les traces des actions de la veille, une leçon à tous les africains.
Je ne peux m’empêcher de faire un parallèle avec ce qui s’est passé au Mali en 1991:
– C’est lorsque que le fruit du travail de sape des valeureuses populations contre le régime de Moussa Traoré ont commencé à porter leurs fruits (et cela au prix de plusieurs victimes, hélas) que des militaires qui avaient toujours fidèlement servi GMT, sont subitement sorti du bois pour cueillir le fruit de la lutte avec la récupération qui a suivi. IDEM QU’AU BURKINA.
– Les manifestants, les hommes politiques de l’opposition (dont plusieurs sinon la quasi totalité ont eu à servir Blaise par le passé) et la Société Civile (alimentaire pour la plupart pour donner un vernis de légitimité au pouvoir comme partout ailleurs en Afrique) sont en train de revendiquer les fruits de leur lutte et ne veulent pas le laisser aux militaires. IDEM QU’AU MALI A L’EPOQUE.
– Les militaires ont commencé à s’entredéchirer comme des vautours autour de l’héritage du pouvoir laissé par Blaise. Ce fut le cas lorsque les militaires ayant fait chuter GMT à l’époque ont essayé de s’éliminer les uns les autres (Birrus et autres ). IDEM QU’AU BURKINA.
– Le terme utilisé par les manifestants pour nettoyer les détritus qui jonchent la capitale burkinabé, à savoir “MANA MANA” me rappelle ce fameux terme qu’on a utilisé à l’époque à Bamako, à savoir “LE KOKADJE” qui n’a pas été mené à son terme car des hommes politiques girouettes, ayant senti le vent tourner, ont vite fait de rejoindre le nouveau pouvoir en manque de repères et ont ainsi échappé au grand lessivage qui était programmé par les jeunes manifestants qui avaient payé un lourd tribut à leur lutte.
TOUS CES RAPPELS DOIVENT SERVIR LE PEUPLE BURKINABE AFIN QU’IL NE COMMETTE PAS NOS ERREURS QUI SONT, POUR UNE BONNE PART, A LA BASE DE TOUS NOS MAUX ACTUELS DE CORRUPTION ASTRONOMIQUE DE NOS DELINQUANTS A COL BLANC.
JE REMERCIE LE BON DIEU DE M AVOIR MONTRER LE JOUR OU BLAISE LE TUEUR A ETE VIRE DU POUVOIR RIEN QUE CA .J AI PERSONELEMENT VECU L ASSASSINAT DE SANKARE COMME UNE TRAGEDIE . VOIR BLAISE DEBOULONNER FAISAIT PARTI DE MES REVES .IL A GOUVERNE AVEC LA CONSCIENCE DETRUITE .MAINTENANT IL VIVRA AVEC L HUMILIATION PERMANANTE .EN PLUS DE LINCERTITUDE POUR LUI DE VIVRE A COTE DE SES PIRES ENNEMIES .QUE DIEU DETRUIT TOUT LES MECHANTS.BRAVO AU PEUPLE FRERE DU BURKINA 😀 😀 😀 😀 😀 😀
Pourquoi Blaise Ebola a été déboulonné!
En août 2014 à Washington le président du Faso s’en est allé dans une interview un peu trop libérée rappelant celle de l’ancien président malien Moussa Traoré à la Baule en France en 1990.
Burkina24 nous rapporte ce qui suit à propos de cette interview:
[« L’Afrique a besoin d’institutions fortes, mais pas d’hommes forts », déclarait Barack Obama, lors d’une visite en Afrique pendant son premier mandat. Le Président du Faso, Blaise Compaoré, pense plutôt le contraire. « Il n’y a pas d’institutions fortes, s’il n’y a pas d’hommes forts pour poser les jalons de ces institutions, dans la durée », a-t-il déclaré à TV5, BBC et France 24 depuis les Etats-Unis.]
Fin de citation.
Au pouvoir depuis 27 ans et ayant réussi à forger un statut de médiateur respecté dans les interminables conflits d’Afrique occidentale, le président du Faso qui a jusqu’ici reigné sans partage depuis qu’il a tué l’icône de la bonne gouvernance en Afrique, Thomas Sankara, s’est un peu trop lâché en défiant Obama jusque dans ses “18 mètres” à Washington.
S’est-il laisser tromper par l’apparence innocent et gentleman au sourire ravageur d’Obama?
Autant Obama peut paraître doux comme l’agneau, il reste le président de la première politique, militaire et culturelle du monde qui ne ban une pas avec les lignes tracées dans la marché actuelle du monde.
Si Blaise Ebola doit son pouvoir et la stabilité de son régime à la France Afrique, les dirigeants de la France demandent d’abord l’avis des américains avant de prendre une décision importante dans leur politique internationale.
Donc l’imprudence de Blaise Ebola, a été d’essayer de tenir tête aux États-Unis d’Amérique étant sur un piédestal France Afrique.
Forcément que cela ne marche pas.
Blaise Ebola a pu gérer les soulèvement populaire et la mutinerie militaire de 2011 qui en a suivi, au pire moment des révolutions arabes, en réorganisant la hiérarchie militaire.
Il a certes pris de l’assurance après cette épisode qui a semblé conforté son régime et s’est peut être estimé inamovible après, jusque au point de vouloir jeter à la face de Washington que “chaque peuple doit tracer sa propre voie” en matière de démocratie.
Non Blaise, les peuples sous domination ne tracerons pas leurs propres voies dans un monde injustice, ils doivent suivre les voies des puissants jusqu’à devenir puissants eux mêmes.
Or l’Afrique depuis 54 ans ne fait pratiquement rien pour devenir puissante demain à cause de la mauvaise gouvernance d’une élite inconsciente et insouciante.
Le modèle sociopolitique basé sur la démocratie pluraliste et son pendant économique du capitalisme et leur propagation actuelle dans le monde sont une volonté manifeste des États-Unis d’Amérique.
Ni les arabes, ni les chinois, ni Hindous, ni Pakistanais, ni l’Amérique latine, ne peuvent actuellement se soustraire à cette volonté des américains au stade actuel de leur développement.
La Chine bien que communiste avec plus d’un milliard d’âmes et un économie colossale planquée à la deuxième place du monde, est obligée de faire profil bas devant les américains notamment en matière économique.
Alors pourquoi l’Afrique francophone, encore bercée dans sa France Afrique natale essaie de s’y soustraire avec ses dirigeants bavards truffés de nullité crasse?
Blaise Ebola a donc sous estimé la CIA et sa formidable capacité de mobilisation et création de contestation massive dans ses murs.
L’opposition burkinabé a trop facilement reçu un coup de maître au point qu’il faut se demander si elle n’était pas accompagné d’un maître dans les rues de Ouagadougou les 30 et 31 octobre 2014.
La démocratie pluraliste sera donc imposée en Afrique, c’est un fait car c’est voulue par les américains, il faut juste que nous autres africains nous nous servions de ce modèle politique pour jeter les bases d’un développement harmonieux comme l’Asie et l’Amérique latine ont pu le faire avant nous.
Mais si jamais nous nous servons de la démocratie pour continuer à piller nos peuples nous resterons toujours dépendants des autres nations de ce monde et jamais nous ne pourrions parler librement nos opinions devant aucun puissant de ce monde sans en avoir pour notre grade et souvent au prix de sang de nos propres compatriotes.
C’est la leçon à tirer de cette nouvelle révolution burkinabé dont il faut suivre l’évolution comme du lait sur le feu si elle ne va pas accoucher d’une parodie à la malienne ou si elle mettra sur les fonds baptismaux une réelle démocratie et d’un vrai État de droit dans l’un des pays d’Afrique qui a connu le plus de coups d’État militaires sous les tropiques.
Salute Ouagadougou!
😀 😀 😀
franchement la meilleure analyse de la situation est sur le site de l’aéroport de ouagadougou (rubrique Programmation aéroport et troubles politiques) …
c’est juste magnifique
http://www.aeroport-ouagadougou.com/informations_aeroport.php?idnew=191
extraits :
” Comme cela se passe habituellement, les directeurs et présidents des différentes institutions publiques ou parapubliques seront prochainement remplacés : des amis et parents de Blaise Compaoré, ces postes seront confiés à des amis et parents du nouveau pouvoir. Ce sera le cas pour la direction de l’aéroport de Ouagadougou.”
A lire impérativement …
😀 😀 😀
LU ! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
“A lire impérativement …”
Edifiant! 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆
leaudemer-de:imperativement ta vie est nulle et n’apporte rien…
Tu n’as que maliweb, tu n’as pas de vie…
I oulouden toubabouden fougariden, ni I soro ne bi kili fitini ti 😆 😈 ❓ 😆 😈
Battez vous brave peuple du burkina pour ces militaires ne volent pas votre victoire. Rentrez dans les casernes, chers militaires et laissez les civils gouverner.
Zida, tu degages, Traore tu degaes aussi, le peuple Burkinabe ne veut pas d’une transition Kaki, rentrez dans vos casernes pour mieux proteger le territoire national et les biens des Burkinabes, sortez de la politique, mettez-vous sous l’ordre du civil sinon vous allez recolter les pots casses comme Blaise Compaore.La patrie ou la mort, nous vaincrons!
Tu veux profiter de la victoire du peuple burkinabé pour te donner une nouvelle patrie maintenant ? 😀
La patrie… ou la mort ! … 😯 …
Toi, tu vaincras où ? … à Aguel’Hoc… à Konna… à Djabali ?
C’est “amusant” ce paradoxe:
On s’enflamme tous (et moi le premier!) sur la vaillance et le courage du peuple Burkinabé qui a eu le courage et la détermination de descendre dans la rue et de dire CA SUFFIT, alors que nous-mêmes nous laissons cambrioler et piller depuis plus d’un an par un mafieux-ventru et sa famille, PASSIVEMENT et sans bouger le petit doigt! 😥 😥 😥 😥
En fait, on applaudit (à juste titre) le peuple Burkinabé pour avoir fait ……… ce que nous n’osons pas faire nous-même contre la mafia Ibk/Famille/Complices! 🙄 🙄 🙄 🙄
Dommage pour Nous nfp, comme c’est la democratie de facade qui s’vit toujours en Afrique avec a la tete de Nos pays les petits proteger de la France et compagnies comme a l’habitude; On ni peut rien sauf quand Nos peuples commencent a avoir vraiment le Feu aux fesses. En plus le peuple du Faso est plus integre de le Notre helas. As tu vu les gens commencaient a nettoyer les rues au B.F apres leur passage? quand j’ai vu ca au journal televise, j’etais emu, vraiment, bon exemple. Je ne pense pas que le Notre fera au tant, pas du tout.
Bref le peuple du faso ne doit pas laisser les miliraires encore consummer leur revolution. Certes il faut que maintenir de l’ordre et la securite, mais je pense que la classe politique merite amplement leur pouvoir par la formation d’un gouvernement d’union nationale pour une transition normale avant les differentes elections. Pas de militaire comme chef ‘detat transitoire, Nous avons assez du cela et souffert de cela. Ne lachez peuple du Faso.
Ton raisonnement est juste une foutaise. Ce sont les maliens eux mêmes qui ont élu IBK et personne d’autres. Toujours votre verbiage creux : la France, les Occidentaux, bla, bla!! Vous rendez les autres responsables de votre couardise et votre ignorance. Les autres peuples ont pris leur destin en main depuis longtemps, il n y a que les maliens pour continuer à se branler avec leurs claviers, et vous serez étonnés du résultat. Pfff….
Je suis desole, mais tu peux comprendre comme tu veux. Blaise etait un puion francais a la solde de la France cela est su et connu de tout le monde entier. Je ne mets le dos tous nos maux sur le dos de la France particulier mais les faits sont la avec les dirigenats africains qui sont les manipules et les pions de la France. Ca je le dirais devant l’ONU s’il le veut et si la change un jour.C’est maintenant que ces partis de politi-chiens anranges se prononcent sur le sort du Burkina-Faso alors que personne de ses vampires opportunistes ne s;etait jamais prononce sur le cas du B.F avant. Haaa les politi-chiens, bravo encore une fois pour vos opportunismes. Tous pareil au meme, c’est le seulement le pouvoir qui vous importe. Especes d’en-cules que vous etes. Mr. Diawara vant raisons de dire que personne ni un parit politique n’a et n’avait amais dit un seul petit mot du cas du B.F. Il a vu juste et il n’est pas meilleur que vous autres non plus. Luiaussi, Mr. Diawara est un politi-chien parmis les politi-chiens. En tout bravo au peuple burkinabe, surotu ne laissez pas votre revolution etre consommee par les mili-chiens, militaires quoi, et aux opportunistes. La CPI n’est que de facade. Voyons la realite en face. quel president africain n’est pas un pion frncais pour proteger les interets francais en Afrique francophone? En Algerie, au Rwanda, qui derive vers les anglophones, au Togo, au Burundi, au Benin, au Congo Brazza, au Congo RDC, Cote d’Ivoire, Mali, Senegal etc…tous ces presidents sont la pour les francais, mais tout tourne mal par les revoltes populaires, alors la France en tete de ligne change de tons. C’est que Degaulle sidait: que les pays n’ont pas d’amis mais des interets. Et c’est la pure verite.Mes chers amis et amies, arretons de prendre la CPI pour autre si Nous voulons prendre notre avenir en mains, nous avons nous memes nos instances, nos lois et reglements (modernes et traditionels). Donc servons nous en pour rendre justice, pour aller del’avant, pour lutter contre tous les maux de nos societes. On calque sur l’occident, mais ce n’est tout le temps un bon exemple a suivre. La CPI n’est pas un organe absolu pour moi. Paroles d’1FILSDUMALIBA
“Blaise etait un puion francais a la solde de la France cela est su et connu de tout le monde entier”
🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 Dans ce cas, pourquoi François Hollande lui a récemment envoyé une lettre TRES FERME lui demandant de ne pas toucher à la constitution?
De même, dans ce cas-là, pourquoi la France n’a pas bougé le petit doigt pendant que le peuple se soulevait pour virer Blaise, alors que la force Barkhane est stationnée à Ouagadougou?
Il est temps d’arrêter cette obsession systématique de France soi-disant coupable de ceci, de cela, soi-disant derrière ceci, derrière cela, etc… 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄 🙄
Ca devient vraiment rengaine et c’est de moins en moins convainquant… 😉 🙄 😉
Houbien?
Merci pour tes compliments, cas meme si tu n’etais pas non plus devant ton ecran a sucer et te branler, tu n’allais pas repliquer. La verite faire mal, et ca pique fort. 😆 .
Cas meme 1FILSDUMALIBA EST PLUS QUE FIER D’ETRE D’ETRE UN ENFANT DU MALIBA. Un jour viendra la roue tournera. N’oublies jamais Vous vivez graces a nos ressources naturellles et minieres. . Qu’est ce que la France a, reellement, rien sauf SA GRANDE GUEULE . Qui vivra verra, NEW GENERATIONS ARE RISING UP 😉 . Au plaisir, moi je ne fais que passer. 😛 . .
1FILSDUMALIBA
Du calme mon frère, il faut quand même raison garder…
Quand tu écris “Vous vivez graces a nos ressources naturellles et minieres”
Il faut d’une part noter qu’AUCUNE compagnie Française n’exploite QUI QUE CE SOIT chez nous, et d’autre part, nous par contre nous vivons des aides extérieures! 😉
Ensuite, quand tu écris “Qu’est ce que la France a, reellement, rien sauf SA GRANDE GUEULE” ne crains-tu pas que ce soit plutôt….. NOTRE cas? 😥 😳 😳 😳 😳 😳 😳
Sachons raison garder…
Peuples frères du Burkina, ne permettez jamais cette transition sous responsabilité militaire. Battez vous, le bout du tunnel n’est pas loin.
Cela n’était caché à personne ce sort de Blaise d’être sauvé et de se trouver sur le sol Ivoirien à défaut de celui de Ghana Anglophone après avoir mis à terre l’Afrique francophone de l’ouest par une attitude de franc-maçonnerie.
Par reconnaissance de son maître, il a été sauvé de la mort d’un peuple étouffé par son micmac constant de tout genre. Dieu est grand!
A l’avenir, le peuple Africain ne devrait pas donné l’occasion à un franc-maçon de s’en fuir avec tous les honneurs et nos informations pour aller les divulguées à son maître pour embrouiller notre destin en disant par la suite que c’est le bon dieu qui en est l’auteur de ce sort désagréable.Ayons l’esprit critique car ce n’est pas dieu qui nous a divisé mais nos ennemis de les jours pour leurs propres intérêts économiques et par la suite desquels nous ont classé sur un tableau mondial par un qualificatif tronqué soit disant des bons élèves jusqu’à chez eux,autrement de manière pompeuse, sur les têtes de nos citoyens ambitieux
Le peuple a degage le tyran tout seul. Et voila que les militaires volent sa victoire. L’opposition doit imposer une personnalite civile pour assurer la transition.
Pendant 27 ans, ou etait l’armee? Pourquoi ils n’ont pas degage ce salopard depuis longtemp.
Au lieu de ca, il vole la victoire du people Burkinabe…
C’est inacceptable…
« GLOIRE ETERNEL AUX PEUPLES QUI PRENNENT LEUR DESTIN EN MAIN » MERCI THOMAS SANKARA !
QUAND LES LEADERS N’ASSUMENT PAS, COMPROMETTENT L’AVENIR DE TOUT UN PAYS, MEPRISENT ET BAILLONNENT LEUR PEUPLE ILS FINISSENT TOUJOURS MAL.
L’IBKON alias ZON BRIN ou LADJI LAKASSA et sa bande de brigands crasseux et nauséabonds à la tête de notre État doivent dégager et le plus tôt est le mieux!
Cette clique crasseuse d’Ali Baba et ses 40 voleurs ont volé en une année 258 milliards au peuple malien.
Et ils pensent qu’ils ont raison que le vol n’est pas un délit et que la SURFACTURATION n’est pas un vol.
KASSOUM TAPO LE MAL TAPÉ c’est à dire le nouveau porte parole des VOLEURS chez nous pensent que le vol est normal et que les surfacturations sont normaux pour bouffer allègrement et frauduleusement l’argent du Mali.
Ce MAL TAPÉ KASSOUM TAPO a déjà bouffé sans autre forme de procès plus de 5 milliards à la CENI en 1997 et n’est toujours pas rassasié.
Peuple souverain du Mali il faut prendre l’exemple sur le brave peuple des hommes intègres du Faso pour chasser ces malfrats et ces brigands sinon le Mali va faire faillite dans moins d’une année.
On ne peut pas être héritier de Soundiata et de Modibo Keita et être un VOLEUR!
CE N’EST PAS POSSIBLE!
L’IBKON qui n’a jamais su se présenter dans une élection même locale à Kita (ville malinké par excellence) n’est autre qu’un enfant de Koutiala alors qu’il n’est pas Mianka non plus.
C’est un « N’ta chi don » à la tête de notre État qui n’a jamais connu la dignité et l’honneur.
Donc il ne pourra offrir aux maliens ni la dignité ni l’honneur!
C’est un voleur au même titre que les voleurs de motos Djakarta que vous brûlez un peu partout au Mali.
Alors pourquoi vous ne chassez pas L’IBKON alors que lui et sa clique crasseuse ont volé une somme record de 258 milliards de FCFA en un an à Koulouba?
Peuple souverain du Mali, vous êtes avertis et un homme averti en vaut deux!
Salute Ouagadougou!
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